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Par Fondation groupe EDF - Publié le 15 octobre 2022 - 09:01 - Mise à jour le 15 octobre 2022 - 09:01
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Comprendre l’océan pour sensibiliser aux risques climatiques

Pendant près de deux ans, la Fondation Tara Océan a exploré les fonds marins afin de comprendre l’impact du changement climatique sur les micro-organismes invisibles lors de la mission « Microbiomes ». Retour sur une aventure rendue possible grâce au soutien de la Fondation groupe EDF.

Comprendre l’océan pour sensibiliser aux risques climatiques. Crédit photo : Marin Le Roux - polaRYSE - Fondation Tara Océan
Comprendre l’océan pour sensibiliser aux risques climatiques. Crédit photo : Marin Le Roux - polaRYSE - Fondation Tara Océan

Après 20 mois d’expédition scientifique, la goélette Tara, partie étudier le microbiome marin dans les océans Pacifique et Atlantique sud, achève sa mission. Ce périple, articulé autour de 20 escales dans 14 pays, a consisté à collecter et prélever les micro-organismes qui constituent le peuple invisible de l’océan. L’étude ces micro-algues et micro-planctons, essentiels à la biodiversité, doit permettre aux 15 laboratoires scientifiques, qui sont parties prenantes du projet, de mieux comprendre les impacts du dérèglement climatique et de progresser dans leur compréhension de l’océan qui, rappelons-le, fournit 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbe 25 % de CO2 que nous émettons chaque jour. 

Deux fondations unies par un même goût de la science

C’est autour de cette vision partagée et d’une passion commune pour la science que la Fondation Tara Océan, première fondation reconnue d’utilité publique consacrée à l’océan en France, et la Fondation groupe EDF se sont retrouvées. Depuis 2020, la Fondation groupe EDF soutient les programmes scientifiques et pédagogiques de la Fondation Tara Océan, avec un double objectif : donner accès à la connaissance de l’océan dans le cadre d’une éducation citoyenne et faciliter la prise de conscience individuelle et collective des impacts dus au changement climatique. Si les conclusions de l’expédition ne seront pas connues avant deux ans et feront l’objet de publications scientifiques, la mission a d’ores et déjà permis de mettre l’ensemble des données collectées à la disposition de tous les chercheurs intéressés par le sujet. Ces « Tara data » ont en effet vocation à nourrir la recherche et à servir la science. 

Expliquer, sensibiliser, faire prendre conscience

À l’issue de ces 70 000 km de parcours, la goélette Tara rentre à bon port à Lorient à l’occasion de la fête de la Science qui se tient les 15 et 16 octobre. Cet événement, qui se veut ouvert au plus grand nombre, doit contribuer à célébrer la science, à rendre accessibles ses différentes avancées et, plus largement, à sensibiliser les jeunes générations et le grand public à l’enjeu du changement climatique. Différentes manifestations vont rythmer ce week-end festif avec des ateliers, des expositions, des débats, des rencontres, des jeux. Pour Véronique Vezin, directrice du développement de la Fondation Tara Océan, ce rendez-vous constitue une double opportunité. C’est une occasion de diffuser à l’attention de milliers de personnes « une véritable culture de l’océan et de continuer à faire comprendre le rôle de l’océan et les mécanismes qui les régissent » à l’heure où l’emballement du climat est désormais palpable. 

De belles perspectives pour un océan durable

L’avenir pour la Fondation Tara Océan passe par une nouvelle expédition prévue au printemps 2023 jusqu’à fin 2024. Elle portera sur l’étude des littoraux en mer Baltique et en mer Méditerranée et s’attachera à comprendre comment les micro-organismes s’adaptent aux différents stress et pollutions de l’océan. Avec toujours les mêmes objectifs : explorer, développer une science de l’océan ouverte et partager les enseignements recueillis au profit du plus grand nombre. 

 

 

L’expédition « Microbiomes » en quelques chiffres 
  • - 20 escales dans 14 pays 
  • - 70 000 km parcourus 
  • - 145 personnes embarquées à bord 
  • - 30 rotations d’équipage
  • - 15 000 échantillons prélevés

 

 

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