COVID-19 : Bilan des actions de la Fondation groupe EDF au profit d'initiatives solidaires dans les territoires
En 2020, la Fondation groupe EDF s'est engagée, dans le cadre de son combat #AgissonsPourDesterritoiresSolidaires, pour soutenir les associations touchées par la crise de la COVID-19. Dès le 31 mars, elle crée un Fonds d'Urgence et de Solidarité pour apporter son aide aux structures, en France et à l’international, en première ligne pour aider les plus précaires, les malades et accompagner les associations à faire face aux nouveaux besoins révélés par la crise économique et sanitaire. Elle publie aujourd'hui le bilan de ses actions. Voici un aperçu de cette mobilisation sans précédent.

Plus de 2 millions d'euros distribués et 2 millions de bénéficiaires accompagnés
Les soutiens dédiés à la lutte contre la COVID-19 ont été octroyés dans le cadre du combat #AgirPourDesTerritoiresSolidaires, inscrit en 2020 dans son nouveau mandat. Ils se sont déclinés en quatre piliers :
- le Fonds d'Urgence
- le Fonds de Solidarité
- le mécénat territorial d'urgence
- le mécénat territorial à l'international.
Au total, 2 480 563 euros ont été attribués à 204 projets, touchant ainsi 2 100 820 bénéficiaires. Même si 182 de ces projets soutenus se déroulent en France, l'aide apportée par la Fondation à l'heure de la COVID-19 a touché 17 pays différents, comme le Maroc, Madagascar, la Côte-d'Ivoire, la Birmanie ou l'Indonésie. La crise sanitaire ayant mis le monde à l'arrêt, interrompant la scolarisation des enfants et isolant les plus précaires, une grande majorité des soutiens (150 projets) ont concerné des actions en faveur de l'inclusion.
Un premier temps de mobilisation, l'urgence
Lors de la création du Fonds d'Urgence, la mission était simple : répondre aux besoins les plus pressés. D’avril à juin 2020, la Fondation groupe EDF a ainsi distribué un million d’euros de ce fonds au profit de 59 initiatives dans treize régions métropolitaines, quatre territoires ultramarins et cinq pays en Afrique, majoritairement tournées vers la protection des soignants et des personnes les plus fragilisées par les crises sanitaire, économique et sociale.
La Fondation a mis un point d'honneur à être la plus réactive possible. Dès le 31 mars, tous les correspondants Fondation et RSE du groupe EDF se sont attelés à identifier les structures à aider au plus vite. « Le délai entre leur identification et le versement de l’argent sur leur compte en banque n’a pas excédé une semaine », explique Alain Daubas, chargé de mission RSE à la délégation régionale Bourgogne-Franche-Comté et correspondant de la Fondation groupe EDF.
Cette rapidité et agilité face au contexte ont été particulièrement appréciées des associations bénéficiaires. François Richez, salarié d’Enedis, filiale du Groupe EDF, mais également président bénévole de la Fédération Nationale de la Protection Civile témoigne :
« En mars, tout s’est arrêté et la Protection Civile a enregistré 10 millions d’euros de pertes. Nous avons d’autant plus apprécié l’aide de la Fondation groupe EDF, que le dossier a été monté en moins de trois jours. Cette réactivité est impressionnante ! »
En complément du Fonds d’Urgence déployé et devant l’affluence des demandes, la Fondation groupe EDF et douze délégations régionales et territoires ultramarins ont décidé d’attribuer une partie de leur budget de mécénat territorial à ces situations d’urgence. 50 actions supplémentaires ont pu ainsi être soutenues pour un montant total de 260 000 euros au profit de 473 923 bénéficiaires.
Un engagement financier, mais pas seulement
En plus des dons financiers d'urgence, la Fondation a également accompagné la mobilisation de salariés du Groupe. Elle a notamment participé à l'effort scientifique planétaire de connaissance du virus grâce à une opération de 15 jours de mécénat de compétences scientifiques avec sa R&D EDF Lab au profit de l’Hôpital Saint-Louis. Son objectif était d'effectuer une modélisation de la dispersion de gouttelettes bucco-pharyngées émises par un patient contaminé par la COVID-19 et hospitalisé en afin d’identifier précisément les zones à fort risque de dépôt de particules afin d’adapter le protocole de soin, le bio nettoyage des surfaces et améliorer la maîtrise du risque de contamination aéroportée. La Fondation a également coordonné une campagne de dons de matériel informatique en faveur de jeunes à risque de décrochage scolaire.
Les salariés EDF se sont également largement engagés auprès des associations de leurs territoires grâce au déploiement du projet Human Pacte. Cette plateforme collaborative du groupe EDF facilite l’engagement des salariés auprès d'associations œuvrant dans les domaines de l’éducation, de l’insertion professionnelle, de l’inclusion sociale, de la solidarité, de l’environnement et de la biodiversité. Ce projet, qui était en expérimentation dans quelques régions au début de la crise, a été étendu en 10 jours seulement au niveau national. Son programme dédié « Confinés et Solidaires » a permis à 1 200 salariés de participer à l'effort de solidarité en accompagnant à distance des personnes isolées ou en réalisant du soutien scolaire pour des jeunes issus de zones d’éducation prioritaires, par exemple.
Un deuxième temps en faveur de la justice sociale
À partir de juillet 2020, la Fondation groupe EDF a lancé la seconde phase de l’action du Fonds d’Urgence et de Solidarité, afin de pallier les fragilités, favoriser la relance de l’activité en France et dans le monde, et encourager un nouveau modèle de société plus durable et plus solidaire. Également doté d’un million d’euros, ce fonds a accompagné 88 projets d’associations. Plus de 60 000 personnes dans 17 régions françaises et dans huit autres pays ont bénéficié de ces soutiens.
Ce fonds a notamment permis de financer 22 projets dans le domaine de l'environnement, ce qui correspond à plus de 167 000 bénéficiaires touchés. Ces projets ont pour objectif d'encourager de nouveaux modèles d’économie durable et solidaire, comme la mise en place de circuits courts, le retour à la production locale ou la création d'initiatives d’économie circulaire. À l’international, ils portent sur le renforcement des moyens d’existence et d’autonomie alimentaire.
« Nous ne devons pas oublier le long terme. Pour continuer d’avancer et de reconstruire, il est nécessaire de marcher sur deux pieds : justice sociale et préservation de la planète », explique Laurence Lamy, déléguée générale de la Fondation groupe EDF. « La crise que nous vivons nous appelle plus que jamais à réconcilier ces deux enjeux : ce sont toujours les plus démunis qui sont les plus exposés, il en sera des conséquences du changement climatique comme de la pandémie actuelle.»