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Par Fondation groupe EDF - Publié le 20 janvier 2022 - 09:03 - Mise à jour le 20 janvier 2022 - 09:03
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L’accès à l’électricité en faveur du développement économique : le projet CASELEC de la Fondem

Avoir accès à l’électricité n’est pas qu’une avancée technologique. C’est un des éléments fondateurs du développement d’un territoire en vue de la mise en place d’infrastructures et d’activités économiques. C’est pour cela que la Fondation groupe EDF soutient aujourd’hui la Fondation Énergies pour le Monde, dit la Fondem, et le projet CASELEC au Sénégal.

L’accès à l’électricité en faveur du développement économique : le projet CASELEC de la Fondem. Crédit photo : Cyril le Tourneur d'Ison.
L’accès à l’électricité en faveur du développement économique : le projet CASELEC de la Fondem. Crédit photo : Cyril le Tourneur d'Ison.

Fondation reconnue d’utilité publique, Énergies pour le Monde œuvre depuis 30 ans pour un accès universel à l’électricité en milieu rural dans le respect de l’environnement. Au fil des années, l’action de la fondation s’est élargie à des thématiques transversales comme l’entrepreneuriat, l’insécurité alimentaire et l’accès à l’eau. La Fondation groupe EDF soutient ainsi le projet CASELEC de la Fondem, qui consiste en l’électrification de huit villages de la commune de Kataba 1 dans la région de la Casamance au Sénégal et le soutien au développement d’activités génératrices de revenus pour les populations locales.

L’accès à l’énergie au Sénégal, un besoin essentiel à différents niveaux

La Fondem est active depuis près de 30 ans au Sénégal, notamment en Casamance. C’est ainsi qu’il y a quelques années, la population de Kataba 1 a fait remonter son besoin en électricité aux acteurs étatiques sénégalais et que CASELEC a vu le jour.

« L’objectif est d’électrifier huit villages de la commune de Kataba 1, donc d’installer des kits solaires à destination de la plupart des ménages, d’électrifier certains bâtiments communautaires de ces huit villages et de développer le service d’électricité pour l’activité économique. Il s’agit, d’une part, des activités qui n’ont pas forcément besoin de grosses infrastructures et qui peuvent émerger assez naturellement et d’autre part de proposer un appui un peu plus précis et spécifique pour les activités génératrices de revenus qui viennent avec de plus gros besoins d’accès aux financements ou à la formation », explique Jérémy Ankri, coordinateur au sein de la Fondem.

L’heure de l’installation

Le projet a commencé en octobre 2020 et s’étend sur trois ans. Après une première année d’études, de dimensionnement en vue de l’installation des kits solaires et de sélection de l’entreprise locale qui exploitera les kits solaires, l’année 2022 est celle du démarrage des travaux. « L’objectif est d’implanter un acteur basé à proximité des bénéficiaires pour assurer la gestion, l’entretien et la maintenance des installations », dit Jérémy Ankri.

En effet, un des axes directeurs du projet est le « faire faire », ou le renforcement des capacités de des populations bénéficiaires. « Nous allons solliciter cette association locale au maximum pour mettre en place les activités d’accompagnement. La première année du projet, nous avons donc renforcé les compétences du partenaire avec une partie de formation », raconte Jérémy Ankri.

Cette année sera aussi celle de l’organisation des programmes d’accompagnement vers l’entrepreneuriat, de manière collégiale avec les autorités locales et les différents partenaires du projet au niveau étatique et régional. « Ce que nous souhaitons mettre en place, et que nous avons mis en place dans d’autres régions d’intervention, c’est un appel à projets auprès de la population pour que la communauté nous propose des activités économiques qu’elle souhaiterait voir développer », explique Jérémy Ankri. « À partir de là, nous sélectionnons une quinzaine d’activités économiques qui sont jugées nécessaires ou qui promettent un bénéfice pour la société au global, qui montrent un potentiel de viabilité économique sur le long terme. Ensuite, nous passons à la phase d’appui qui va être un axe de travail sur la formation en entrepreneuriat, un autre sur la pratique de l’activité et un autre sur le financement des infrastructures. » La Fondem souhaite qu’avant la fin 2022 les activités économiques soient sélectionnées et lancées.

Assurer un dispositif aux impacts pérennes

Ces actions phares laisseront plusieurs opportunités d’implication de collaborateurs du groupe EDF dans le cadre d’une mission en mécénat de compétences. « Nous avons proposé à la Fondation groupe EDF de nous accompagner sur la sensibilisation qui est prévue tout au long du projet durant les deux prochaines années pour travailler sur les bons usages de l'électricité et assurer la pérennité des équipements ou sur le suivi de travaux et la réception technique, car les travaux doivent commencer fin janvier », précise Jérémy Ankri.

CASELEC ne s’étend peut-être que sur trois ans, mais la Fondem garde une vision à long terme du projet, en mobilisant par exemple les autorités locales pour qu’elles soient prêtes à suivre et accompagner le dispositif, notamment sur le traitement et la collecte des déchets électroniques. « Le but est qu’à terme les différentes parties prenantes locales soient en mesure de gérer le service de manière autonome et de le suivre. Nous devons donc créer si besoin les comités villageois nécessaires, par exemple. Il y a tout un travail d’organisation à prévoir cette année », conclut Jérémy Ankri.

 

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