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Par Fondation groupe EDF - Publié le 15 juin 2021 - 18:04 - Mise à jour le 15 juin 2021 - 18:04
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Le team building solidaire se pratique aussi en phygital chez EDF

L'engagement n'a pas à être réservé à la sphère personnelle et individuelle. Ainsi, la Fondation groupe EDF propose des team buildings solidaires aux managers du groupe qui souhaitent s'engager sur leur temps de travail, avec leur équipe. En aidant les autres, les équipes développent un sens plus accru du collectif, hors des limites de la hiérarchie établie. 

Le team building solidaire se pratique aussi en phygital chez EDF. Crédit photo : DR.
Le team building solidaire se pratique aussi en phygital chez EDF. Crédit photo : DR.

Leur confiance se renforce, ainsi que leurs valeurs communes. Le 30 mars dernier, la direction Grands Comptes d'EDF a organisé un team building solidaire pas comme les autres. L'équipe, la Fondation et son partenaire Unis-Cité ont planifié et mis en place un dispositif ambitieux pendant le confinement : 20 associations bénéficiaires, 179 collaborateurs engagés, tous réunis, mais chacun chez soi.

Une envie de se retrouver et de s'engager

Tout démarre avec la pandémie et un séminaire de direction prévu en 2020 reporté à septembre 2021. En parallèle, en télétravail, la direction Grand Comptes s'implique dans quelques actions solidaires pour fédérer ses équipes, notamment des challenges sportifs durant lesquels les collaborateurs cumulent des points, en individuel ou en groupe, à convertir en dons. Au final, trois dons sont faits à trois associations différentes. Des dons alimentaires sont également faits au personnel soignant en première ligne.

Vient alors l'idée de remplacer le séminaire annulé par un événement en deux parties en 2021 : un format « traditionnel » en septembre et une date virtuelle en mars qui intègrerait un volet solidaire. « La Fondation groupe EDF nous a donc mis en contact avec Unis-Cité et, en trois semaines, c'était plié », raconte Corentin Robert, attaché de direction à la direction Grands Comptes. « Ils n'avaient jamais fait ça en un temps aussi record, ni la Fondation, ni Unis-Cité."» La Fondation a pris en charge les coûts du team building et a aidé les organisateurs à cadrer les possibles tandis qu'Unis-Cité a fait le lien avec les associations. La journée étant prévue en plein confinement, il a donc été décidé qu'aucune activité ne s'organiserait en présentiel. Toutefois, l'équipe s'est débrouillée pour que cette journée ne soit pas uniquement numérique.

L'engagement phygital, au delà des contraintes géographiques

Le 30 mars, 179 collaborateurs, répartis entre Paris, Lyon, Lille, et Tours se sont donc connectés pour ce séminaire inédit. La matinée, organisée en plénière, s'est composée d'un partage d'informations. Alain Bernard, champion olympique de natation et athlète du Team EDF, était également invité pour discuter du parallèle entre l'engagement salarié et l'engagement sportif. Avant le déjeuner et pour introduire la suite des évènements, Denis Bouchard, expert engagement au sein de la Fondation groupe EDF, est venu présenter les actions de la Fondation.

L'après-midi, les participants étaient répartis en groupes allant d'une petite dizaine à 25 dans 14 ateliers qu'ils avaient choisis au préalable. Deux formats étaient proposés :

  • des ateliers manuels, animés par les associations grâce à des kits de fabrication envoyés chez les participants en amont. Ces activités avaient différentes ambitions : rompre l’isolement des personnes seules à Lyon et Lille avec des cartes pop-up personnalisées, développer le lien entre la nature et les patients à l'hôpital à Tours et Paris en fabriquant des nichoirs à oiseaux et des boules de graines, ou encore créer 50 pièces pour orner une fresque collaborative dans les locaux d'un Ehpad parisien.
  • des ateliers digitaux, en lien avec les bénéficiaires. Certains ont ainsi participé à des séances de coaching et de partage d’expériences avec des jeunes, des personnes en situation de handicap ou en cours de reconversion pour les aider à prendre confiance. D'autres ont partagé leurs compétences et connaissances lors d’ateliers de conseil en intelligence collective permettant de faire émerger des solutions à une problématique précise d'une association, comme élaborer un plan pour recruter de nouveaux bénévoles auprès d’entreprises partenaires.

 

« Les gens se sont inscrits en fonction de la cause et non de la géographie, ainsi il n'y avait pas de limites. Pour les ateliers manuels, les créations ont ensuite été envoyées aux associations par la poste», explique Corentin Robert.

Lui a participé à un atelier visant à aider plusieurs jeunes venus de Seine-Saint-Denis dans leur insertion professionnelle. Ils ont discuté en petits groupes des envies de carrière des jeunes, ont revu leurs CV et les ont entraînés à contrer les préjugés que certains recruteurs peuvent avoir contre eux à travers des jeux de rôle. « C'est intéressant de se mettre dans une posture d'écoute et d'humilité », raconte Corentin Robert. « Il faut éviter d'être donneur de leçons. On retire une certaine fierté de faire quelque chose d'utile. »

Une journée déclencheuse d'engagement futur

Du côté des associations comme des collaborateurs, cette journée fut un grand succès. L'association La table d’Heshima, par exemple, qui a bénéficié d'un atelier de conseil pour comprendre comment mieux engager ses bénévoles, a trouvé les apports des collaborateurs « très constructifs et inspirants ». Une collaboratrice a même pris l'initiative de contacter l'association afin de lui apporter son aide.

Pour 82 % des salariés impliqués, ce fut leur première participation à une action solidaire et les retours sont tout aussi positifs. « Je suis reconnaissante à EDF de nous avoir offert la possibilité de cette déconnexion professionnelle mais reconnexion à soi-même et aux autres. Nous faisons partie d’un tout et se faire plaisir pour faire plaisir est primordial ! », dit une collaboratrice. « J'ai été agréablement surprise par la proposition des ateliers. Je ne pense pas que je me serai lancée dans l'aide aux personnes éloignées de l'emploi et j'en ressors avec l'envie d'aider de nouveau », ajoute une autre.

Une deuxième édition de cette journée solidaire est d'ores et déjà envisagée, même si rien n'est pour le moment décidé. « Il y a un appétit de la part des collègues. Si on le refait, on se donnera plus de temps et plus de proximité physique », explique Corentin Robert.

« Pour moi, ce fut un premier pas de découverte. »

 

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