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Par Greffe de Vie - Publié le 29 janvier 2013 - 15:10 - Mise à jour le 17 juillet 2014 - 08:21
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Les français et le don d'organes

Plus que jamais, la pénurie d'organes est une réalité en France. En 2011, la liste des patients en attente d'un greffon enregistrait 16 371 patients et 1 572 personnes ont été prélevées pour seulement 4 945 greffes. Dans le même temps, les greffes réalisées à partir de donneurs vivants n'ont pas évoluées, elles s'établissent à 6,4%. En France, la loi est régie par le principe du Droit d’opposition : « Don d’organes, tu n’as pas dit non, tu es donneur ». Il existe un Registre National des Refus ou les personnes ne souhaitant pas se faire prélever doivent s’inscrire. Cependant, si au moment du décès, le défunt n’est pas inscrit sur ce Registre, le médecin doit recueillir auprès des proches son opposition au don d'organes éventuellement exprimée de son vivant. La plupart du temps, les proches n’ont pas ou n’ont jamais eu connaissance de sa volonté, et cela ajoute de la douleur à la douleur car ils doivent interpréter la volonté du défunt. Selon notre enquête* réalisée par OpinionWay en février 2011, seuls 13% de nos concitoyens connaissent la loi tandis que 92% aimerait qu’elle le soit massivement. (*Cf. www.greffedevie.fr pour consulter et / ou télécharger l’enquête en ligne). Lorsqu’on sait qu’un donneur peut sauver en moyenne trois vies, et qu’aujourd’hui des centaines de personnes meurent chaque année faute de greffons, il est regrettable que la loi française soit si peu connue et que le taux de refus ne diminue pas. Il est également possible de faire un don du vivant. Pour cela, il faut que le donneur soit majeur, et justifie d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.
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