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Par La Fondation la France s'engage - Publié le 21 février 2020 - 11:50 - Mise à jour le 21 février 2020 - 16:00
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Nils Pedersen de la Fondation la France s’engage : « C’est un cadre unique de notation pour un appel à projets »

115 examinateurs étaient réunis le 23 janvier 2020 à Paris pour examiner les 400 projets candidats au concours de la Fondation la France s’engage. Composition du jury, outils technologiques, éthique, Nils Pedersen, responsable concours et relations institutionnelles, revient sur les spécificités de cette édition 2020.

Nils Pedersen de la Fondation la France s’engage : « C’est un cadre unique de notation pour un appel à projets ». Crédits photos : François Lafite pour la Fondation la France s’engage
Nils Pedersen de la Fondation la France s’engage : « C’est un cadre unique de notation pour un appel à projets ». Crédits photos : François Lafite pour la Fondation la France s’engage

Un jury collectif, représentant la société française

Il y a plusieurs nouveautés dans cette édition du concours 2020. La première, c’est que nous avons fait appel à des jurés citoyens, tirés au sort au travers de Démocratie Ouverte qui travaille sur la question des civic tech. Nous avions déjà au sein des jurys des représentants des entreprises fondatrices et des mécènes, et des jeunes de l’Institut de l’Engagement (Lauréat de la Fondation la France s’engage 2014). C’était également important pour nous d’associer des examinateurs, représentatifs de la société française. Nous avons souhaité aller encore plus loin cette année, d’où la présence pour cette première journée de 20 jurés citoyens parmi les 115 examinateurs. La spécificité très forte de ce concours est que les équipes de la fondation n’examinent pas les dossiers. Notre rôle, côté Fondation la France s’engage se limite à une instruction administrative. Cette année, nous avons choisi de mener en parallèle le Concours 2020 et la Filière outre-mer. L’autre spécificité de cette nouvelle édition est que nous avons souhaité qu’un tiers de confiance puisse garantir le processus de notation. Nous avons donc fait appel à un huissier qui certifie les notes saisies et assure leur suivi tout au long du déroulement du concours qui comprend trois différentes phases, entre octobre 2019 et juin 2020. 

Crédit photo : François Lafite pour la Fondation la France s’engage

Les mêmes chances tout au long du processus 

Lors du Concours de la Fondation la France s’engage, nous sommes attentifs aux biais cognitifs et aux préjugés, mais aussi aux distorsions de notes et aux questions d’éthique. Nous faisons en sorte que le dossier ait les mêmes chances tout au long de son avancement. Nous avons ainsi mis en place des facilitateurs de table pour qu’il y ait les mêmes mécanismes d’instruction d’une table à l’autre. C’est fondamental pour nous. Nous avons voulu éviter l’approche liée au « coup de cœur ». Les dossiers sont notés uniquement sur quatre critères tout au long du concours :

  • l’impact social
  • l’innovation sociale
  • la capacité au changement d’échelle
  • l’efficacité démontrée.

C’est un cadre unique de notation. Au préalable, les examinateurs ont tous reçu un manuel avec l’ensemble des instructions et les facilitateurs ont suivi une formation. 

Une technologie collaborative au service de la philanthropie 

Nous avons aussi développé une plateforme de gestion des notes propre à la Fondation la France s’engage pour que les examinateurs saisissent eux-mêmes les notes. Ensuite, la plateforme calcule les moyennes et indique les disqualifications. La technologie est vraiment au service de la fluidité d’instruction des dossiers pour que les examinateurs puissent passer le plus de temps possible sur l’examen des projets. C’est une évolution dans la façon de faire de la philanthropie, plus collaborative. On s’appuie sur des outils de facilitation et de gestion car nous avons un très grand nombre de dossiers à instruire et nous gérons quatre concours et prix par an. Il ne s’agit pas de déshumaniser l’instruction, ni la relations aux porteurs de projets, mais de se focaliser sur le contenu du dossier. L’usage de la technologie nous permet par ailleurs de gérer un grand nombre de dossiers et d’offrir un cadre uniforme, tant aux candidats, qu’aux examinateurs.  

Crédit photo : François Lafite pour la Fondation la France s’engage

 Jean Saslawsky, directeur général de la Fondation la France s’engage

 « À la Fondation la France s’engage, nous avons fait le choix d’avoir des jurys représentatifs de la société française. Habituellement une fondation fonctionne avec un jury de quatre ou cinq d’experts qui vont instruire les dossiers. Nous avons fait le choix inverse. Celui de donner la possibilité à des salariés d’entreprises, des responsables associatifs, des jeunes en service civique et même cette année, à des citoyens tirés au sort, de choisir et noter les dossiers au nom de notre fondation. L’avis des citoyens compte, leur expertise de vie quotidienne nous intéresse. Il faut que les projets choisis parlent au plus grand nombre. Ce regard citoyen est donc très important pour nous. »

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