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Par Fondation SNCF - Publié le 19 juin 2020 - 09:22 - Mise à jour le 19 juin 2020 - 11:20
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World Refugee Day : la Fondation SNCF s’engage pour l’intégration des réfugiés

Ce samedi 20 juin, c’est la Journée Mondiale des Réfugiés. Organisé par le Haut-commissariat des Nations Unies, l’évènement intervient cette année dans un contexte bien particulier, la crise sanitaire ayant aggravé les conditions de vie et d’accès aux droits des réfugiés et des demandeurs d’asile. Depuis 2019, SNCF et sa fondation déploient un programme ambitieux en faveur des réfugiés, à hauteur de 1,3 million d’euros, pour faciliter leur intégration et leur insertion professionnelle en France.

World Refugee Day – La Fondation SNCF s’engage pour l’intégration des réfugiés. Interview de Marianne Eshet. Crédit photo : Clara Ferrand
World Refugee Day – La Fondation SNCF s’engage pour l’intégration des réfugiés. Interview de Marianne Eshet. Crédit photo : Clara Ferrand

L’aide aux réfugiés : un enjeu sociétal, économique et solidaire

Chaque minute, selon les Nations Unies, 20 personnes sont forcées de fuir et de tout abandonner pour aller trouver une vie meilleure dans un autre pays. Or, pour se déplacer, un grand nombre d’entre eux utilise le train. 

Depuis longtemps mobilisée sur le sujet, SNCF a décidé de mettre en place, dès 2019 avec sa fondation, un dispositif d’envergure pour leur venir en aide.

Avec l’appui de cinq associations majeures, l’action est déployée en trois axes prioritaires :

Les collaborateurs SNCF sont quant à eux pleinement associés au programme. Ils en sont même l’un des piliers fondateurs puisque grâce au mécénat de compétences, ils ont la possibilité de se porter volontaires pour accompagner une personne réfugiée pendant plusieurs mois.

Un an après son lancement, le programme montre des résultats à la hauteur de ses ambitions

L’apprentissage du français est la première étape essentielle de l’intégration. Apprentis d’Auteuil a accompagné, dans 13 établissements de six régions différentes, 700 jeunes au sein d’une formation intensive. En avril 2019, 12 jeunes ont également été accueillis en stage pendant une semaine dans les locaux SNCF à Saint-Denis.

Il est aussi primordial, pour une intégration durable et heureuse, de créer du lien social. Le mécénat de compétences révèle ici de nombreux atouts. Depuis le lancement du programme, 100 binômes « réfugié-salarié » ont vu le jour, avec les dispositifs « Duo de demain » de France terre d’asile et « Buddy » de SINGA. De son côté, France Bénévolat a proposé à 150 réfugiés de prendre part à des missions solidaires. Un point particulièrement relevé par Marianne Eshet, déléguée générale de la Fondation SNCF :

« Quand on propose à des personnes réfugiées de faire du bénévolat, elles ne se voient plus comme des gens à la marge mais comme des personnes pleinement capables d’aider les autres »

Enfin, dernier volet d’une intégration réussie : l’insertion professionnelle. Là encore, le mécénat de compétences intervient sous la forme d’un coaching personnalisé, en binômes « réfugié-salarié », afin de développer l’employabilité des réfugiés. Les associations SINGA et KODIKO sont à la barre, en Île-de-France, à Lyon, à Lille, à Montpellier ou encore à Tours et à Strasbourg.

« Nous nous mobilisons pour accompagner 100 réfugiés dans leur recherche d’emploi », détaille Marianne Eshet.

Un soutien à l’entrepreneuriat des réfugiés a également été mis en œuvre à Saint-Denis : un incubateur, en partenariat avec Generali et La Ruche, donne à chacun les moyens de se lancer dans une création d’entreprise via un plan d’accompagnement personnalisé sur neuf mois. Quinze futurs entrepreneurs vont intégrer l’incubateur en septembre 2020.

Pendant le confinement, les binômes ont tous été maintenus, sous un format à distance de circonstance. L’expérience s’est d’ailleurs avérée très enrichissante, tout particulièrement sur le plan humain. 

Des temps forts pour soutenir l’aide et l’accueil des réfugiés

Pour sensibiliser les collaborateurs, et promouvoir le dispositif, une dizaine de réunions a été organisée un peu partout sur le territoire, à Paris, Saint-Denis, Lille, Lyon, Nantes, Rouen.

Le bilan est très encourageant selon Marianne Eshet :

« Un an après le lancement, nous avons atteint de beaux objectifs et  à l’occasion de rencontres avec d’autres acteurs publics et privés, nous avons pu identifier de nouvelles pistes pour enrichir notre programme. »

SNCF et sa fondation ont en outre co-créé fin 2019, avec le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, la Mairie de Paris et le Gouvernement, le Train de la Solidarité #Aveclesréfugiés. Ce train spécialement affrété a traversé Paris, Bordeaux et Clermont-Ferrand pour aller à la rencontre des voyageurs et donner un éclairage particulier sur l’accueil des réfugiés. Le train a achevé son voyage à Genève, ville où se tenait le Forum mondial des réfugiés. Plus de 3 000 visiteurs grand public et 500 élèves avec leurs enseignants ont participé aux conférences et activités du Train.

Prochaine étape : une cartographie précise mettant en lien, sur tout le territoire, les lieux d’accueil des réfugiés et la présence d’antennes régionales SNCF, afin de développer davantage les parrainages et le mécénat de compétences.

Ce samedi 20 juin, la Fondation SNCF relayera et accompagnera sur les réseaux sociaux les nombreux évènements prévus par le Haut-commissariat aux Réfugiés pour cette journée internationale exceptionnelle.

 

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