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Pertes et gaspillages alimentaires : tous concernés, selon l'Ademe

« 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont détournés chaque année de l’alimentation humaine. La valeur théorique de ces produits, s’ils étaient valorisés en alimentation humaine, est évaluée à 16 milliards d’euros. L’impact carbone de la production de ces produits détournés de l’alimentation humaine est évalué à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% de l’ensemble des émissions de l’activité nationale. »

« 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont détournés chaque année de l’alimentation humaine. La valeur théorique de ces produits, s’ils étaient valorisés en alimentation humaine, est évaluée à 16 milliards d’euros. L’impact carbone de la production de ces produits détournés de l’alimentation humaine est évalué à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% de l’ensemble des émissions de l’activité nationale. »

Les chiffres publiés fin avril 2016 dans le rapport de l’Ademe Pertes et gaspillages alimentaires : l’état des lieux et leur gestion par étapes de la chaîne alimentaire sont impressionnants.

Toutefois, l’affichage est clair : pas question de désigner un coupable plus qu’un autre. C’est l’affaire de tous ! Le graphique ci-dessous le prouve. L’Ademe parle également de « pertes », ce qui signifie que certains acteurs subissent les pertes et cherchent des solutions, alors que le gaspillage correspond à un défaut de responsabilité des acteurs.

Le périmètre retenu pour l’étude, à la différence de celui choisi par l’INRA ou par le groupement européen FUSIONS, n’inclut pas les produits destinés à l’alimentation animale alors qu’ils se retrouvent dans l’alimentation humaine.

Par ailleurs, l’étude a été menée sur la base d’enquêtes auprès d’acteurs de la chaîne agroalimentaire, du producteur au consommateur, en passant par les transformateurs et les distributeurs. Il s’agit donc d’un échantillon plus qualitatif que représentatif.

Les solutions proposées, notamment au niveau de la production agricole, s’inspirent d’expériences déjà menées et qui peuvent être transposées :

> développement de circuits courts et de proximité en complément de circuits longs, > fourniture directe des écoles et présentation des produits et de l’exploitation aux élèves, > production de petits légumes, > modifications des conditions d’élevage laitier, > contrats sans pénalité en cas de sous-production avec suivi plus précis de la production, > recherche active de débouchés pour les producteurs sous contrats ayant surproduit, > fabrication de confitures, > transformation de fruits invendus en confiserie, > glanage dans les champs, > cahier des charges du don.

Enfin, selon l’Ademe, « il est particulièrement interpellant de constater qu’une forte partie des produits alimentaires gaspillés sont les produits frais (fruits, légumes, produits laitiers…) qui manquent le plus à l’équilibre alimentaire des personnes bénéficiant de l’aide alimentaire. »

SOLAAL, en apportant 99 % des dons de produits agricoles en frais, contribue à diversifier l’alimentation distribuée par les associations d’aide alimentaire.

Retrouvez le rapport de l’Ademe en cliquant ICI.

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