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Par Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires - SOLAAL - Publié le 4 janvier 2018 - 10:48 - Mise à jour le 18 janvier 2018 - 09:15
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Insécurité alimentaire et lutte contre le gaspillage au cœur des EGA

Deux ateliers des Etats généraux de l’alimentation, qui se sont clôturés le 21 décembre 2017, concernaient plus particulièrement les thématiques en lien avec l’activité de SOLAAL : l’atelier 10 visant à lutter contre le gaspillage alimentaire, présidé par le député Guillaume Garot, et l’atelier 12, pour lutter contre l’insécurité alimentaire en France et dans le monde, présidé par François Soulage, président du collectif Alerte. Deux ministres sont intervenus plus particulièrement sur ces thématiques.

Deux ateliers des Etats généraux de l’alimentation, qui se sont clôturés le 21 décembre 2017, concernaient plus particulièrement les thématiques en lien avec l’activité de SOLAAL : l’atelier 10 visant à lutter contre le gaspillage alimentaire, présidé par le député Guillaume Garot, et l’atelier 12, pour lutter contre l’insécurité alimentaire en France et dans le monde, présidé par François Soulage, président du collectif Alerte. Deux ministres sont intervenus plus particulièrement sur ces thématiques.

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, a rappelé que la réduction des inégalités d’accès à une alimentation de qualité et durable représentait le troisième axe stratégique de la politique de l’alimentation. La politique alimentaire constitue, en effet, un « déterminant important de la réduction des inégalités sociales ». « On ne peut pas accepter qu’on jette 150 kg de nourriture par personne et par an alors que 12% des familles sont en situation d’insécurité alimentaire ».

Il a annoncé plusieurs mesures pour renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire et favoriser le don :

obliger les acteurs de la restauration collective et de l’industrie agroalimentaire à donner à des associations d’aide alimentaire ;

créer un parcours alimentaire pédagogique en milieu scolaire, pour permettre aux enfants et aux jeunes de connaître les aliments et leur fabrication, leurs impacts sanitaires et environnementaux et l’importance du gaspillage ;

accélérer les Projets alimentaires territoriaux (PAT) et leur prise en compte des aspects environnementaux, nutritionnels et de justice sociale.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé a retenu les actions suivantes :

Inscrire la lutte contre la précarité alimentaire comme axe majeur de la lutte contre la pauvreté et les exclusions et dans le code de l’action sociale et des familles.

« Nous ne devons pas seulement couvrir les besoins nutritionnels, mais aussi aborder les questions d’identité, de lien social et familial, de culture, de plaisir, et de santé ».

Elaborer un nouveau Programme national nutrition santé (PNNS), avant la fin du premier semestre 2018, pour lutter contre les inégalités territoriales et sociales en matière de pathologies nutritionnelles. « Chez les parents ayant un diplôme inférieur au baccalauréat, on compte près d’un quart d’enfants en surpoids, tandis qu’ils sont moins de 10% chez les parents dont le diplôme équivaut au moins à la licence ».

Articuler le PNNS avec le Programme national de l’alimentation (PNA), sous l’égide du Comité interministériel pour la santé, rattaché au Premier ministre.

Elargir le Conseil national de l’alimentation (CNA), « ce Parlement de l’alimentation », aux représentants de la société civile.

Toutes ces mesures sont issues des conclusions des ateliers 10 et 12. A noter que le secteur des industries agro-alimentaires ne figurait pas comme cible de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les membres de l’atelier 10 avaient retenu le seul secteur de la restauration collective. Par ailleurs, il reste beaucoup de propositions qui n’ont pas été mentionnées par les deux ministres (cf. l’intégralité ci-dessous). Gageons que le temps ne le permettait pas et que les présidents respectifs sauront leur rappeler. Parmi ces dernières, il en est plusieurs auxquelles SOLAAL attache une importance particulière :

créer un dispositif fiscal pour les dons de viandes,

financer les PAT, qui peuvent représenter un outil utile pour des développer des actions locales collectives et solidaires.

Pour en savoir plus sur les EGA : http://agriculture.gouv.fr/journee-de-cloture-des-etats-generaux-de-lalimentation

Pour en savoir plus sur la position commune des organisations professionnelles agricoles : atelier 10 et atelier 12

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