[Interview] Blandine Mulliez (Fondation Entreprendre) : « l’entrepreneuriat est un levier essentiel pour avoir un impact »
L’esprit d’entreprendre chevillée au cœur, Blandine Mulliez se bat avec détermination pour donner un imaginaire positif et enthousiasmant à l’entreprise, moteur d’insertion et de développement personnel, et pour permettre au plus grand nombre d'entreprendre sa vie, son travail, son entreprise. Un projet familial original et porteur de sens. Interview par Francis Charhon.
- Blandine Mulliez, vous présidez la Fondation Entreprendre, initiative très originale puisqu’elle s’adresse spécifiquement aux entrepreneurs. Quelle idée a présidé à cette fondation ?
Le Réseau Entreprendre a été créé en 1986 par mon père André Mulliez, alors président de Phildar, pour aider des entrepreneurs à créer des entreprises à potentiel d’emploi. L’association se développant, mon père, dans la prolongation de son action, a souhaité assurer la pérennité et le développement de l’association Réseau Entreprendre et plus largement l’esprit d’entreprendre en France. C’est ainsi qu’est née la Fondation Entreprendre en 2008. Il souhaitait la doter de 50 millions d’euros avec plusieurs entrepreneurs engagés. Grâce au produit du placement de cette dotation, celle-ci distribuerait également des subventions à d’autres associations pour développer l’entrepreneuriat en France, et notamment l’éducation à l’entrepreneuriat : « Il faut donner envie et former, pour voir apparaître des entrepreneurs créateurs d’emplois. » Ainsi était son souhait.
À mon arrivée à la présidence en 2009, nous avons poursuivi cette dynamique. Cependant, tout en dotant significativement cette fondation pour sa pérennité, nous avons privilégié la philosophie du flux. D’une part à cause de la chute des revenus des placements (post-crise 2008) mais aussi comme le disait mon père, parce que « l'argent c’est comme le sang, il est fait pour circuler ». Pour nous aider à développer la fondation et à élargir notre périmètre d’actions, nous avons cherché des donateurs, des partenaires, des entreprises. Notre politique financière est double : assurer la distribution de subventions pour des projets portés par des associations et sécuriser la fondation pour agir dans la durée.
En 2011, la Fondation Entreprendre est reconnue d’utilité publique. Depuis 2015, la Fondation Entreprendre est devenue fondation abritante pour permettre à des particuliers ou à des entreprises de donner corps à un projet philanthropique en faveur de l’entrepreneuriat.
L’exigence fait partie intégrante de nos valeurs et cela se traduit notamment par notre labellisation IDEAS depuis 2016, garantissant la transparence de notre gouvernance et de notre gestion financière.
- Quel est l’objet de la Fondation Entreprendre ?
La raison d’être de la fondation est de permettre à chacun de se réaliser par l’entrepreneuriat, avec la volonté de créer collectivement une société inclusive et durable. Notre mission couvre trois champs d’action :
- rendre l’entrepreneuriat accessible à tous en favorisant l’égalité des chances
- accompagner les entrepreneurs tout au long de leur parcours
- être porte-voix de la cause entrepreneuriale dans le débat public.
Parmi nos objectifs, nous contribuons à renforcer l’écosystème associatif français au service de tous ceux qui entreprennent, quels que soient l’âge, le genre, l’origine, la situation géographique… pour les guider sur la voie du succès. Plus précisément, nous les soutenons pendant leur cycle de vie entrepreneuriale : sensibilisation, création, reprise, croissance d’entreprise, rebond après un échec entrepreneurial, sur tout le territoire et sans distinction de secteurs d’activité. Nous répondons également aux défis de notre société : égalité des chances pour l’entrepreneuriat au féminin, pour les chefs d’entreprise porteurs de handicap, pour redynamiser les territoires isolés…
Nous sommes convaincus que l’entrepreneuriat est un levier essentiel pour avoir un impact social, sociétal et environnemental.
L’entrepreneur est quelqu’un qui prend sa vie en main, qui est responsable et qui agit en fonction de sa propre volonté d’impact.
- Comment agissez-vous ?
Nos actions évoluent et s’articulent depuis 2020 sur trois piliers :
Nous sommes convaincus que l’impact de nos actions peut avoir une résonnance encore plus forte dans la mesure où il est collectif. Nous avons lancé la Réponse Collective pour répondre à des enjeux thématiques forts sur l’entrepreneuriat, en permettant à plusieurs associations et mécènes de travailler ensemble sur un même sujet.
Dans ce cadre, dès le premier confinement de la crise Covid-19 en 2020, nous avons développé le programme « [RE]AGIR » avec le soutien d’AXA France. Ce programme, d’une durée de trois ans, accompagnera spécifiquement 3 000 entrepreneurs en difficulté ou les aidera à rebondir lorsque le dépôt de bilan est inévitable. Nous avons identifié et sélectionné trois associations expertes et complémentaires que nous soutenons sur le sujet : 60 000 Rebonds, Second Souffle et Crésus.
Cette année, nous adressons l’enjeu des territoires isolés ou en fragilité. Nous avons lancé le programme « Entreprendre la Ruralité » avec un appel à projets ayant pour ambition de redynamiser une quinzaine de territoires et bassins de vie par l’entrepreneuriat avec le soutien de trois mécènes fortement engagés sur cette problématique : la Fondation RTE, le Fonds de dotation Terre & fils et AG2R La Mondiale, Action sociale. Les associations lauréates auront la capacité à créer des incubateurs ou mettre en place les outils pour accompagner des entrepreneurs locaux.
L’année prochaine nous adresserons notre appel à projets autour de la jeunesse qui n’a pas ou a peu l’accès à l’accompagnement à l’entreprenariat : décrocheurs scolaires, lycéens en bac pro, étudiants en BTS, et d'autres.
Le deuxième pilier d’action, L’Accélérateur, est une aide structurelle à des associations dont nous voyons le potentiel de développement et pour lesquelles nous pouvons avoir un effet levier sur leur changement d’échelle. Notre méthode repose sur un renforcement des capacités en plusieurs phases : un audit externe sur leur fonctionnement, puis un accompagnement à la structuration. Le financement apporté est de trois ans.
Le dernier pilier est la R&D avec Le Lab : nous recherchons toutes les nouvelles pistes pour favoriser l’entrepreneuriat en France et produire de la connaissance sur ces sujets. Par exemple, nous avons développé l’expérimentation d’un programme pilote de six mois pour les personnes de plus 45 ans, afin de les aider à retrouver rapidement un horizon professionnel par l’entrepreneuriat. Nous avons parallèlement lancé une étude d’impact qui permettra de faire émerger les bonnes pratiques. Notre objectif est de les partager via un livre blanc auprès de l’écosystème associatif élargi, pour mieux accompagner ces entrepreneurs. Aujourd’hui nous accompagnons une vingtaine d’associations sur ces trois modes de fonctionnement.
- Depuis la création de la Fondation Entreprendre, quels enseignements avez-vous tirés ? Que pensez-vous avoir apporté à la société ?
Quand nous avons lancé la Fondation Entreprendre, l’esprit d’entreprendre en France n’était pas encore très développé. Nous avons participé à la connaissance de l’entrepreneuriat qui est très largement vulgarisé aujourd’hui. En 2008, 80 % des jeunes voulaient devenir fonctionnaires, et aujourd’hui 80 % des jeunes veulent partir dans le monde privé, voire être entrepreneurs. 60 % des jeunes veulent être entrepreneurs. Ils ne le seront pas tous bien entendu, mais cela montre un changement de paradigme. La sécurité de l’emploi n’existe plus, et on constate l’envie de prendre sa vie en main : prendre des responsabilités, choisir son engagement professionnel en se disant qu'on aura un impact. On assiste alors à la création d’entreprise sur des métiers nouveaux.
Aujourd’hui, le climat général est très différent. Il y a dix ans, notre projet rencontrait beaucoup d’incompréhension (j’entendais : « philanthropie et entrepreneuriat ? union étrange ») maintenant l’entrepreneuriat est vraiment devenu un sujet d’importance sociétale. Nous en avons eu la preuve pendant la période de la COVID, beaucoup d’entreprises face aux difficultés ont dû se réinventer, certaines ont profité des nouveaux modes de fonctionnement pour très bien performer, avec notamment le télétravail et la digitalisation. Dans le même temps, un nombre important d’entrepreneurs nous ont soutenus avec des dons plus nombreux pour réaliser nos programmes. Malgré nos craintes nous sommes restés dans nos prévisions budgétaires. C’est formidable, car cela signifie qu’il y a vraiment une prise de conscience de l’utilité d’accompagner ceux qui veulent entreprendre pour aider l’économie française à sortir de cette crise.
Il y a bien sûr d’autres moyens de pousser au développement de l’entrepreneuriat en dehors de la philanthropie directe comme nous le faisons. Certains s’engagent dans de l’investissement responsable ou de l’investissement à impact et leur profit est redistribué pour l’entrepreneuriat ou le soutien au développement des entreprises. C’est aussi une nouvelle dynamique très intéressante.
- On peut corréler cette dynamique à la croissance de l’esprit startup qui crée un véritable imaginaire du développement de l’entreprise.
Les startups sont créées par des entrepreneurs qui, sur des idées originales et disruptives, partant de rien, cherchent des fonds, souvent importants, pour faire de la R&D, pour faire grandir leur projet et développer leur marché. Ceux qui réussissent font alors croître rapidement leur entreprise, soit pour la garder ou la revendre et le plus souvent pour redémarrer un projet nouveau. Ces réussites ont créé un imaginaire positif qui a entrainé beaucoup de personnes à devenir entrepreneurs et on a constaté qu’il y avait de plus en plus de création d’entreprises. Le statut de micro-entrepreneur a poussé cette tendance avec malheureusement beaucoup de casse. C’est là que notre rôle est important pour que les entrepreneurs ne soient pas seuls pour préparer leur projet et qu’ils puissent être formés afin de faire face aux contraintes et aux difficultés de l’entreprise. C’est tout cet écosystème associatif que nous soutenons qui aide à la création et au développement des entreprises dans les premières années. Une entreprise accompagnée a 80 à 85 % de chance de réussite au bout de cinq ans, alors que pour les entreprises non-accompagnées, le pourcentage n’est que de 45 %.
- En réalité, vous les aidez à comprendre les risques et les gérer.
Oui, entreprendre c’est prendre des risques et savoir les transformer en opportunités. À travers nos réseaux, nous accompagnons donc l’entrepreneur pour qu’il puisse s’adapter au monde mouvant du marché, aux demandes des clients, aux évolution des produits.
- Vous intervenez aussi dans les écoles où la notion d’entreprise n’est pas une évidence, c’est quelque chose de lointain qui peut véhiculer une mauvaise image.
Il nous paraît important de développer la culture entrepreneuriale et économique des jeunes. Nous touchons tous les jeunes scolarisés, dans les collèges, les lycées, les universités, en apprentissage, ou parfois hors cadre scolaire. Comment ?
D’abord par le témoignage. Nous souhaitons que les plus jeunes possible puissent rencontrer des chefs d’entreprises qui viennent en classe témoigner de leur quotidien. Les jeunes réalisent que ces entrepreneurs assument beaucoup de responsabilités, qu’ils sont très engagés pour faire réussir leurs projets et qu’ils doivent se battre tous les jours pour faire vivre leur entreprise. Cela combat l’image du patron lointain et inaccessible. En témoignant, il transmet la passion et c’est le premier pilier de la sensibilisation.
Un deuxième moyen est de mettre la main à la pâte. Durant l’année, des associations travaillent avec les jeunes en cours de scolarité sur la création d’entreprises. Ils apprennent la complémentarité du travail en équipe, à développer leurs compétences et gagner en confiance. Il y a aussi les challenges universitaires à la création d’entreprises où de vrais projets entrepreneuriaux sont davantage maturés, qu’ils soient associatifs ou d’entreprises. Le principe est de porter ensemble un projet assez abouti avec des études de marché et de la modélisation, environ 20 % de ces modèles deviennent de véritables entreprises.
- Comment êtes-vous accueillis par l’Éducation nationale?
Les associations sont en contact avec les différents rectorats, eux-mêmes se tournent vers les chefs d’établissements. Les enseignants intéressés mettent en place le programme par l’association choisie. Quand le chef d’entreprise vient rencontrer une classe, qu’il explique pourquoi il faut bien travailler à l’école, pourquoi il faut travailler les maths, apprendre à parler anglais, connaître la géographie et étendre sa culture générale…, il montre combien l’enseignement du professeur est utile, réduisant ainsi des oppositions théoriques ou pré-supposées. Les associations qui interviennent nous disent avoir maintenant plus de demandes d’écoles que de chefs d’entreprises disponibles. Un constat très positif. En 2020, avec la fondation, plus de 150 000 jeunes ont pu bénéficier de ce lien école-entrepreneuriat, malgré le contexte sanitaire de la crise Covid ayant eu pour conséquence la fermeture des établissements. Évidemment, c’est peu par rapport à ce qui reste à faire mais c’est très encourageant !
- Vous vous êtes également engagée dans le soutien de l’entrepreneuriat des femmes ?
Tout à fait et, depuis plusieurs années, c’est un sujet très important pour nous. Pour citer quelques exemples, l’association 100 000 entrepreneurs, que nous soutenons, organise la semaine de sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat féminin durant laquelle des femmes entrepreneures viennent témoigner dans les écoles. Ces rôles modèles sont essentiels pour montrer aux jeunes garçons et aux jeunes filles que les femmes peuvent entreprendre et réussir. Je trouve cela génial car la mobilisation est très importante. Nous avons aussi co-fondé fin 2019 avec l’association Femmes de Bretagne et notre mécène AXA France « Femmes des territoires », avec l’ambition qu’il y ait d’ici trois ans 50 000 femmes qui s’entraident pour entreprendre. Femmes des territoires est une plateforme qui permet à toutes les femmes en France d’adhérer à un réseau phygital, de demander des conseils et de partager ses connaissances sur la création d’entreprise. Nous sommes persuadés que plus on développera l’esprit d’entreprendre à la base, plus progressera le nombre de femmes de haut niveau dans les directions et dans les gouvernances d’entreprises. La parité dans les gouvernances est un sujet auquel je suis très sensible qui n’avance pas vite et malheureusement oblige à légiférer pour faire bouger les lignes.
- Vous êtes devenus un acteur important pour le développement de l’esprit d’entreprendre.
Ce qui est spécifique à la Fondation Entreprendre est que nous sommes la seule fondation qui allie la philanthropie et l’entrepreneuriat. Cette idée s’est révélée bonne quand on voit l’évolution de notre environnement. Au début, il était difficile d’expliquer qu’une organisation d’intérêt général pouvait être au service de tous et de l’économie, je crois aujourd’hui que notre message est bien passé.
Nous voulons une philanthropie au service d’une économie de sens, c’est-à-dire durable avec un impact positif pour la société. Nous sommes en train d’œuvrer pour que la création d’entreprise s’accompagne d’une sensibilisation aux impacts pour réduire les externalités négatives. Il en est de même pour notre propre bilan d’externalités négatives ou positives. En tant que fondation, bien sûr, nous souhaitons que les associations que nous soutenons aient la même démarche.
Je ne veux pas oublier les publics éloignés du monde du travail et de l’entreprise. La Fondation Entreprendre accompagne particulièrement les personnes en difficulté professionnelle, porteuses de handicap, situées dans les territoires isolés ou issues de milieux défavorisés. En 2020, nous avons pu par l’entrepreneuriat, toucher 2 700 personnes pour les aider à retrouver un parcours professionnel.
- Votre fondation est abritante, quel en est l’intérêt pour vous ?
Nous abritons dix fondations. Elles représentent le prolongement de nos bras en agissant dans le même esprit. Bien sûr, elles travaillent à leur manière sur des enjeux complémentaires, mais toujours dans l’objet de notre action. Certaines sont focalisées sur l’éducation, d’autres dans le champ de l’économie sociale et solidaire, sur le plaidoyer entrepreneurial, enfin l’une d’entres elles est une fondation territoriale sur la Côte d’Opale. Nous nous réunissons ensemble tous les deux mois, pour développer l’envie du travail collectif et échanger sur nos pratiques. Nous avons beaucoup de demandes, mais elles ne sont acceptées que si leur capacité d’impact est forte et qu’elles peuvent s’engager sur des montants de 200 000 euros sur trois ans.
La Fondation Entreprendre est-elle présente sur plusieurs sites ?
Le siège social de la Fondation Entreprendre est basé à Paris. Même si nous ne sommes pas physiquement en région, nous développons le rayonnement territorial. Par exemple, nous avons une ambassadrice qui développe en région lyonnaise l’animation des associations que nous soutenons. Nous souhaitons vraiment travailler de la même manière dans les autres régions si le besoin s’en fait sentir. Le rôle d’ambassadeur est d’accompagner les associations en proximité, parce qu’en tant que fondation, nous soutenons plutôt les fédérations d’associations, la tête de leurs antennes régionales.
- Par exemple ?
Nous accompagnons la Fédération de Réseau Entreprendre, la Fédération Entreprendre pour Apprendre et non leurs associations dans les territoires. L’objectif est de leur donner les moyens d’avoir une structure solide et de leur permettre de développer leur activité de tête de réseau. Cela nous paraît essentiel, car nous savons que peu d’acteurs sont prêts à financer de la structuration alors que c’est la colonne vertébrale de leurs actions, permettant à leurs associations de terrain de mieux travailler.
- Avez-vous été confrontée à des échecs ?
Comme tout le monde, il nous est arrivé de nous tromper sur la pertinence ou l’objet de telle ou telle association, ce qui nous a permis d’affiner notre méthodologie de sourcing et de suivi. Comme vous l’avez compris, au-delà du financement notre but est de travailler ensemble, d’être proches en partageant les mêmes valeurs.
- Pensez-vous que votre action a été significative ?
Je le crois, en effet. Depuis la création de la fondation, nous avons distribué un peu plus de 32 millions d’euros aux associations de notre réseau pour leurs actions d’accompagnement auprès d’1,2 million de bénéficiaires.
Nous montons en puissance. En 2020, nous avons soutenu 22 projets et associations, pour toucher plus de 181 000 bénéficiaires.
- Votre siège est un peu la maison de l’entrepreneuriat ?
Oui, tout à fait ! En 2014, nous avons réhabilité un ancien atelier, « la Filature », devenu notre siège social pour qu’il puisse devenir une pépinière. Aujourd’hui, nous accueillons sept associations œuvrant en faveur de l’entrepreneuriat. C’est un lieu où se tissent des liens et ouvert tous ceux qui s’engagent résolument vers le soutien d’entrepreuneurs. Grâce aux habitants, ce lieu magnifique a une âme, tous s’y sentent bien. Cela permet des échanges de pratiques, de faire des rencontres très enrichissantes et aussi de faire le pont entre philanthropie et soutien à l’entrepreneuriat.
Cet endroit représente tout l’esprit de ce que nous avons voulu faire en créant notre projet Entreprendre : chaleur, enthousiasme, partage et bien sûr engagement pour une cause à laquelle nous croyons : la dignité de chacun par sa capacité à entreprendre.
Propos recueillis par Francis Charhon.