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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 21 juin 2022 - 15:09 - Mise à jour le 22 juin 2022 - 19:11
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« La Fondation Bouygues Telecom, c’est aussi la Fondation des collaborateurs »

C’est une première : la Fondation Bouygues Telecom confie le choix des lauréats de son appel à projets à des jurys de collaborateurs en régions. Une démarche de gouvernance participative que nous explique Amélie Vilaine, responsable de projets Mécénat au sein de la Fondation.

Crédits: Graphix-Images
Crédits: Graphix-Images
  • Quel est le principe de ces nouveaux jurys locaux ?

Nous sommes partis du principe que le local est le mieux placé pour évaluer les projets menés en local. 

Comme tous les ans, nous avons lancé notre appel à projets sur tout le territoire, dont les candidats sont parrainés soit par un collaborateur, soit par un client Bouygues Telecom. Mais cette année, nous avons décidé de décentraliser le choix des lauréats. Nous avons mis en place un jury de collaborateurs dans chacun de nos huit sites régionaux, à savoir Aix-en-Provence, Bordeaux, Bourges, Lyon, Meudon, Nantes, Strasbourg et Tours. 

Les 38 jurés volontaires ont eu une mission complète, de l’instruction des dossiers jusqu’au verdict final. Il n’y avait pas de pré-requis, tout le monde pouvait postuler : nous avons fait appel à Pro Bono Lab pour les former en amont et leur donner tous les outils nécessaires. 

Ces jurys locaux sont une vraie innovation ! Nous mobilisions déjà nos collaborateurs sur une partie de la sélection des projets mais c’est la première fois qu’ils sont aussi nombreux et que leur engagement est aussi important. 

  • En quoi la mise en place des jurys locaux contribue-t-elle à l’action de la Fondation ?

Les jurys locaux répondent parfaitement à notre nouvelle mission, qui est de favoriser l’engagement de tous. Y compris de nos collaborateurs. En choisissant de décentraliser l’instruction des dossiers de l’appel à projets, nous permettons à des liens forts de se créer entre les collaborateurs et les associations d’un même territoire, des rencontres sont même déjà prévues à Bordeaux et à Paris. Il y a donc une sensibilisation immédiate de nos collaborateurs au monde associatif et aux causes sociétales. Et nos jurés volontaires deviennent ensuite comme des ambassadeurs de la Fondation sur leur site.

Les jurys locaux sont l’expression concrète de notre volonté de gouvernance participative : la Fondation Bouygues Telecom, c’est la Fondation des collaborateurs. Nous voulons qu’elle leur ressemble, qu’ils s’emparent de nos causes et de notre action. Essaimer notre gouvernance était en cela une étape fondatrice, pour que notre siège d’Ile-de-France se rapproche encore davantage des sites en régions.

  • Qu’est-ce que cela apporte aux collaborateurs ?

Le participatif est un premier levier d’engagement très efficace. Le fait de passer du temps à lire et instruire les dossiers permet d’engager les collaborateurs aux côtés du monde associatif. Certains découvrent des causes auxquelles ils n’ont pas l’habitude d’être confrontés, comme par exemple les jeunes de l’aide sociale à l’enfance ou les publics sans-abri. Pour certains, c’était la première fois qu’ils se mobilisaient auprès de la Fondation.

Les premiers retours d’expérience des jurés ont été très instructifs. Pour eux, la mission a été source de fierté, ils se sont sentis honorés de la confiance que nous leur avons accordée. Le mot responsabilité est aussi beaucoup revenu, puisqu’ils ont décidé quelles associations recevraient une dotation comprise entre 5 000 et 15 000 euros. 

Être juré volontaire est autant une mission individuelle que collective. C’est une manière de développer de nouvelles compétences, tout en encourageant la cohésion interne des équipes car les collaborateurs étaient issus de métiers très différents.

  • Que retenez-vous de cette première édition ?

Nous avons eu beaucoup de candidatures ! Cela montre l’intérêt des collaborateurs pour ces jurys. Le moment des délibérations a été très intéressant aussi, lorsque chacun a dû confronter sa propre analyse avec les autres points de vue. Nous avons également permis aux jurés d’aller au bout de la démarche et d’appeler directement le parrain ou la marraine pour lui annoncer la bonne nouvelle, un moment d’échanges et d’émotion partagée.

Du côté de la Fondation, c’est la première fois que nous avons osé remettre notre processus de décision entre les mains de nos collaborateurs. C’est un défi d’accepter de déléguer à ce niveau-là. Cette première édition a été très intéressante à construire puis à piloter. Nous avons ouvert les coulisses de la Fondation aux collaborateurs en leur faisant découvrir en détails nos modalités de soutien, en les accompagnant, en les faisant monter en compétences vis-à-vis du secteur associatif. C’est une très belle philosophie. 

  • Quelles sont les prochaines étapes ?

Nous allons annoncer leur sélection aux parrains et marraines des projets retenus, pour qu’ils transmettent la bonne nouvelle à l’association. Nous procéderons ensuite à la signature des conventions de partenariat au cours de l’été. Début septembre, nous serons en mesure de communiquer toute la liste des lauréats.

Les jurys locaux seront renouvelés tous les ans. À l’issue de cette première expérience, nous serons à l’écoute des retours des jurés pour faire évoluer le programme, que ce soit au niveau de la formation, de l’accompagnement ou des outils mis à disposition. Nous voulons répondre encore mieux à leurs attentes, et qui sait, peut-être un jour leur confier aussi la partie appel à projets.

 

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