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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 9 novembre 2016 - 15:46 - Mise à jour le 23 novembre 2016 - 16:27
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Comment Séverine a réalisé son projet de formation d’Auxiliaire ambulancière

Séverine, 37 ans, a été lauréate de la Fondation en 2015 pour son projet de formation d’Auxiliaire ambulancière, accompagnée par le site-relais de Nantes. Après sa formation de soudeur, Séverine a été victime de discrimination au travail liée à son physique et à son statut de femme dans un milieu d’hommes. Avec une charge de famille difficile à assumer seule et sans soutien familial, elle effectue alors des petits travaux, se précipite dans une série de formations, monte une petite entreprise de vente sur les marchés. Son état de santé s'aggrave, ce qui entraîne l'arrêt de son activité professionnelle et déclenche une dépression. Suite à l’accumulation de tout cela, Séverine a plongé dans une grande détresse morale qui l’a conduite dans sa reconstruction à se remotiver et entamer une reconversion professionnelle complète afin d’adapter son emploi à ses capacités physiques.

Comment Séverine a réalisé son projet de formation d’Auxiliaire ambulancière
Comment Séverine a réalisé son projet de formation d’Auxiliaire ambulancière

« Un jour je suis tombée malade et c’est là que j’ai connu le métier d’ambulancier ; j’ai eu envie de l’exercer.

Je me suis renseignée auprès de l’Institut de Formation d’Auxiliaire Ambulancière (IFA) à Nantes.

Les tarifs de formation étaient de 4900 € pour ambulancier et 900 € pour auxiliaire ambulancière. La différence tient à la durée de la formation, mais bien sûr l’ambulancier a davantage de responsabilités : dans une ambulance,  c’est lui qui est responsable du patient et non l’auxiliaire, mais il faut savoir qu’en réalité c’est la même chose, mais deux auxiliaires n’ont pas le droit de conduire une ambulance,  il faut une auxiliaire et un ambulancier obligatoirement, avec un DEA, Diplôme d’État. Le salaire varie très peu entre les deux.

Mon dernier emploi était commerçante, je ne cotisais pas à l’Assedic car j’étais à mon compte, donc pas le droit à une quelconque aide financière.

Compte tenu de ma « reconnaissance handicapée » je me suis tournée vers CAP Emploi.

Tout d’abord pour être vraiment sûre de mon choix pour ce métier, j’ai été mise en relation avec quelqu’un afin de me documenter et ensuite je suis partie faire un stage en entreprise pour voir concrètement comment cela fonctionne. J’ai eu une vision globale, du transport sanitaire classique au transport sanitaire d’urgence avec le SMUR.

Ce stage m’a confortée dans mon choix et je suis retournée à l’IFA au CHU de Nantes pour m’inscrire pour une formation tout en ayant conscience de l’importante sélectivité, en raison du nombre de places limité (12 places deux fois dans l’année).

La formation d’ambulancier était financièrement au-dessus de mes moyens et j’ai donc choisi celle d’auxiliaire ambulancière. Mais il y avait un gros problème, c’était le financement, impossible à moi seule.

Un conseiller de CAP Emploi m’a parlé de la Fondation de la 2ème Chance et je suis entrée en contact avec Corinne Fonteneau, Déléguée du site-relais de Nantes, qui m’a aidée à monter le dossier de demande de financement.

L’aide financière a été acceptée. J’ai beaucoup apprécié que mes parrains se déplacent à mon domicile pour m’expliquer le déroulement du dossier et qu’ensuite ils me téléphonent pour prendre de mes nouvelles. Ce contact est très important.

De mon côté, je les ai toujours tenus informés de l’évolution de ma formation, c’est la moindre des politesses,  car c’est grâce à vous que suis là, sinon je ne sais pas ce que je ferais.

Je n’aurais pas connu votre organisme, je n’aurais jamais pu le faire.

Une fois la formation terminée, j’ai su que j’avais été acceptée !

J’ai déjà réalisé un remplacement aux Ambulances Brévinoises pendant trois semaines, transport sanitaire simple et même urgence.

Le travail n’est jamais le même, ce n’est pas ennuyeux, car on ne voit pas le temps passer. C’est parfois un peu difficile avec la vie de famille, car on a toujours le planning du jour au lendemain.

Je continue à être suivie par CAP Emploi également.

Je ne saurai jamais comment vous remercier pour cela, sans vous je n’aurais jamais pu rien faire.»

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