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Par Association Française des Fundraisers (AFF) - Publié le 20 février 2019 - 09:05 - Mise à jour le 8 avril 2019 - 13:23
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Fundorama au plus près de la réalité des fundraisers

L’Association Française des Fundraisers a reconduit pour sa 5ème édition, Fundorama, premier observatoire français des métiers du fundraising. Cette enquête a pour but de fournir une vision juste et prospective des métiers du fundraising et d’apporter une meilleure visibilité à la profession. Menée pour la première fois en 2008 puis repris tous les deux ans, l’AFF obtient ainsi un regard historique de 10 ans sur la profession. L’étude 2018 a eu lieu en juin 2018 auprès de 270 professionnels du développement des ressources et du mécénat.

Fundorama au plus près de la réalité des fundraisers
Fundorama au plus près de la réalité des fundraisers

FUNDRAISER 2018, PORTRAIT-ROBOT

Qui sont les fundraisers ? Fundorama brosse le portrait type du professionnel du développement des ressources. La population interrogée est plutôt jeune, 32% ont moins de 35 ans et 34% entre 35 et 44 ans, travaille à Paris à 46% et de plus en plus féminine avec 77% de femmes contre 53% en 2008. Du débutant à l’expert en fundraising, les profils sont variés : 48% des professionnels interrogés évoluent dans les métiers du fundraising depuis 3 à 10 ans. Le rayon d’action des organisations est de plus en plus à dominante nationale (47% contre 34% en 2013) et sur les premières marches des domaines d’intervention se retrouvent les partenariats entreprise (63%), les grands donateurs (49%), la communication et l’événementiel (48%).

DES PROFESSIONNELS ENGAGÉS, SATISFAITS MAIS STRESSÉS

Edition après édition, une constante des plus positives ressort de l’enquête : l’attachement au secteur (95%) et au métier exercé (81%), à la fois porteur de sens et source de satisfaction est toujours aussi fort. La cause défendue par l’organisation (37%) et le sens trouvé dans leur travail (36%) sont les motivations principales des fundraisers pour exercer leur métier. La rémunération apparaît donc comme une motivation secondaire. 60% des interrogés se disent prêts à gagner moins que dans un autre secteur pour continuer à y travailler. Ombre au tableau, la charge de travail en augmentation participe au stress des professionnels qui trouvent pour 69% leur métier stressant.

FUNDRAISING, UN SECTEUR EN MOUVEMENT ENTRE INQUIÉTUDES ET OPPORTUNITÉS

Des perspectives d’évolution dans le secteur se dessinent. Le nombre d’organisation faisant appel au fundraising ne cesse de croître, entraînant par ricochet la professionnalisation du secteur, propice à une meilleure reconnaissance du métier. La spécialisation requise dans différents domaines tels que la digitalisation s’accélère.  Ajoutons la multiplication des acteurs et des nouvelles réformes : les fundraisers s’accordent pour dire que le secteur connaît et va connaître des changements importants (96%). En réponse, les fundraisers expriment une certaine inquiétude et aimeraient que la stratégie de leur organisation soit mieux définie (45%). Le contexte oblige les fundraisers à se positionner dans l’innovation et la recherche de nouveaux axes de fundraising : une priorité pour 85% des sondés. Malgré ses inquiétudes, 93% des sondés restent optimistes quant à l’avenir de leur métier.

 

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