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Par Carenews PRO - Publié le 19 janvier 2015 - 18:00 - Mise à jour le 11 février 2015 - 14:04
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[EDITO] La générosité des français, la prime aux plus gros : changement en vue ?

L'article de Lorène Rimondi dans le Nouvel Economiste dresse un panorama en deux teintes de la générosité des français. De plus en plus généreux malgré la crise, leurs dons restent cependant concentrés sur les plus grandes associations : une aubaine pour ces dernières, un super challenge pour les plus petites structures, notamment celles servant des causes moins populaires ...

[EDITO] La générosité des français, la prime aux plus gros : changement en vue ?
[EDITO] La générosité des français, la prime aux plus gros : changement en vue ?

Chaque année environ 3 milliards d'euros de dons sont effectués en France par des donateurs particuliers. Les bénéficiaires ? Les quelque 1 million d'associations ... mais la répartition est assez déséquilibrée puisque 60 d'entre elles se partagent environ 30% de la collecte et que sur ces 60, cinq récoltent 9% des dons.

On connaît la force de frappe du Téléthon qui concentre entre 80 et 100 millions de dons en fin d'année, et on devine la capacité de collecte des très grandes associations visibles dans l'espace public (transports en commun, panneaux publicitaires) comme les Restos du Coeur, la Croix Rouge, le Secours Catholique ou Médecins sans Frontières.

Les subventions publiques ayant tendance à baisser et les projets associatifs à se multliplier, prenant en charge plus de problématiques - parfois de façon innovante et plus efficace que l'Etat ne pourrait le faire - les petites et moyennes associations (les PMA par comparaison aux PME, aurait-on tendance à dire si l'acronyme n'était pas déjà pris) ont des défis considérables à relever en matière de collecte de dons.

Elles peuvent pour cela faire appel à la créativité et à l'imagination des professionnels qui les rejoignent de plus en plus nombreux (le secteur associatif attire désormais des profils désireux de découvrir concrètement l'économie sociale et solidaires) mais également profiter de leurs atouts : en temps de crise les donateurs se recentrent sur leur environnement proche et sont séduits par les efforts de transparence des petites et moyennes associations.

Et puis il y a toute la gamme des financements dits innovants (voir l'excellente étude Cerphi/France Générosités/AFF/Crédit Coopératif de décembre 2013 sur le sujet) qui grâce à internet et aux nouvelles applis, permettent l'utilisation des fameux dons indolores (microdon, arrondi sur salaire ou sur paiement ...) et la mise en place des dons en ligne (sur un site propre ou sur un site délégué comme Carenews.com) et augmentent leur visilbilité tout en garnissant leurs caisses. Quand on sait que près de 90% des dons sont encore effectués par chèque, le don en ligne et toutes les applications qui tournent autour ont une belle perspective de croissance et de renouvellement des profils des donateurs.

Par ailleurs, en combinant ces nombreux atouts la grande majorité des associations pourra sans nul doute augmenter le montant des dons qui lui sont alloués, sans pour autant d'ailleurs prendre sur la part de gâteau des 60 plus grosses : avec 58% des français se déclarant donateurs au moins une fois dans les trois dernières années, la marge de progression et d'aquisition de nouveaux donateurs est grande ...

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