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Par Carenews PRO - Publié le 19 février 2015 - 09:41 - Mise à jour le 23 février 2015 - 11:08
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[ENTRETIEN] Quentin d’Epenoux, délégué général de Terre Plurielle

La Fondation d'entreprise de Bouygues Construction, Terre Plurielle, apporte un soutien financier à des projets parrainés par des collaborateurs impliqués. Elle répond à des situations d’urgence à la suite de catastrophes naturelles. Ses 4 domaines d'intervention sont l'éducation, l'insertion, la santé et le handicap.

[ENTRETIEN] Quentin d’Epenoux, délégué général de Terre Plurielle
[ENTRETIEN] Quentin d’Epenoux, délégué général de Terre Plurielle

Dans quelles circonstances êtes-vous devenu délégué général de la Fondation Terre Plurielle ?

Je travaille depuis 2004 à la direction de la communication de Bouygues Construction, tout d’abord sur des missions liées à l’événementiel, et l’audiovisuel puis je me suis intéressé plus particulièrement au mécénat. Chez Bouygues Construction, nous avons amorcé la philanthropie avec des opérations de mécénat culturel comme au Louvre pour le département des Arts de l’Islam. Puis nous avons associé nos collaborateurs à des actions de solidarité avec Planète Urgence par le biais de de congés solidaires. Au sein du groupe Bouygues, chaque filiale a sa fondation aussi il était logique de poursuivre en créant une fondation propre à Bouygues Construction. Ce que nous avons fait en 2008 avec Terre Plurielle en élargissant notre champ d’action à quatre domaines: l’éducation, l’insertion, la santé et le handicap. J’en suis le délégué général ; à  ce titre, je présélectionne les projets et les présente à nos deux instances décisionnaires selon le montant envisagé, j’anime la Fondation en accompagnant les « parrains » qui jouent un rôle central dans notre organisation.

Pouvez-vous nous expliquer comment Terre Plurielle apporte son aide et finance les projets ?

Le plus important dans notre mode de fonctionnement est notre soutien à des projets exclusivement parrainés par nos collaborateurs. Il n’y a pas de petits ou grands projets, c’est chez nous l’implication du parrain qui fait l’intérêt du projet. Au-delà du financement, c’est avant tout un engagement humain que nous soutenons et ce très souvent par l’intermédiaire du mécénat de compétences. Au Maroc, par exemple, une vingtaine de collaborateurs mettent leurs compétences au service d’une école en rénovation à Casablanca. En France, un salarié ayant un enfant handicapé s’est impliqué dans une association pour installer dans une école où son fils a été scolarisé des tableaux interactifs facilitant le travail des enfants handicapés. Avec le financement de la T’Boli School à Lake Sebu aux Philippines, la Fondation a franchi le cap des 150 projets solidaires soutenus depuis son lancement dont 60 % à l’étranger. Elle est intervenue dans 21 pays dans lesquels le Groupe est implanté, auprès de 114 associations. Et ce pour un montant total de 2,4 millions d’euros. Mais ce qui fait la richesse de Terre Plurielle, c’est l’histoire qui s’écrit avec nos 185 collaborateurs impliqués qui sont les ambassadeurs de nos actions.

Quel est votre regard sur le mécénat et son évolution ces dernières années ?

Je me suis rendu compte que les domaines d’intervention des fondations avaient tendance à se rapprocher de l’activité de l’entreprise. Chez Terre Plurielle, nous faisons signer à chaque collaborateur qui parraine un projet une déclaration d’absence de conflit d’intérêt. Nous ne faisons bien entendu jamais de mécénat pour un client et nous pratiquons  une philanthropie sans lien avec nos activités. D’où le choix de nos quatre domaines d’intervention.

Par ailleurs, la baisse des financements publics en France dans une période plus difficile pousse les fondations d’entreprise à s’engager davantage dans le domaine social. Pour les projets qui ont des besoins élevés, elles le font aujourd’hui à plusieurs. C’est le cas pour La Maison des Femmes victimes de maltraitance à l’hôpital de Saint-Denis que nous cofinançons avec d’autres fondations d’entreprise comme celles de Kering, Elle, Raja ou L’Oréal. 

 

Photo : Didier Cocatrix

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