[VU] La finance au secours de l'environnement
À la suite du « One Planet Summit » qui s’est tenu à Paris le 12 décembre 2017, les invités de l’émission « On va plus loin » sur la chaîne Public Sénat s’interrogent sur l’implication des entreprises. Est-elle réelle ou s’agit-il d’un coup de pub à moindres frais ? Retour sur le débat.
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One Planet Summit, quels enjeux ?
Juste après la 23e conférence de l'ONU sur le changement climatique, la France a proposé un autre sommet plus particulièrement centré sur le financement de l’adaptation aux nouveaux défis environnementaux posés par le changement climatique, le « One Planet Summit ». Cet évènement, qui a rassemblé les acteurs du privé et du public, a mis en exergue une évidence : les enjeux du climat ne peuvent pas seulement être résolus par les États, les entreprises aussi doivent apporter leur pierre à l’édifice. Mais dans celles qui affirment leur soutien à la lutte en faveur du climat, le font-elles sincèrement ou se rachètent-elles une image publique à moindres frais ?
Des experts divisés
Pour Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre.net, qui, à l’instar de Corinne Lepage, pointe les échecs des États dans la lutte en faveur du climat, c’est le signe que la « finance s’est emparée du pouvoir », alors que celle-ci ne peut faire cohabiter les enjeux financiers de la croissance économique avec ceux du climat, qui apparaissent hautement contradictoires.
Pour Boris Le Ngoc et Nicolas Boudot, au contraire, « c’est une bonne chose que les entreprises se mobilisent », une marque de « pragmatisme » face aux enjeux de demain.