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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 26 novembre 2020 - 10:36 - Mise à jour le 26 novembre 2020 - 10:40
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A Nantes, l’éducation thérapeutique passe au digital

La maladie chronique, par définition, ne se soigne pas. Les patients apprennent à vivre avec. Et pour cela, les thérapies complémentaires aux soins occupent une place de choix pour améliorer leur qualité de vie. A Nantes, la Fabrique Créative de Santé propose un large panel de prestations – créatives, corporelles ou réflexives – de manière totalement gratuite. En 2020, l’association innove et propose une « E-fabrique », une plateforme 100% numérique pour être accessible au plus grand nombre. Ce souhait de digitalisation – décidé bien en amont du premier confinement ! – a bénéficié du soutien de la Fondation Bouygues Telecom, via l’appel à projets annuel dédié aux clients de l’entreprise engagés dans une association.

Un atelier de socio-esthétique à distance
Un atelier de socio-esthétique à distance

Se reconstruire grâce à des ateliers thérapeutiques ciblés

L'annonce du diagnostic d’une maladie chronique bouleverse la vie des patients. Pour y faire face, année après année, les activités fondées sur la créativité, le bien-être et les soins alternatifs recèlent de nombreuses vertus.

Elodie Basset en a fait l’expérience. Atteinte de deux maladies chroniques depuis vingt ans, elle découvre La Fabrique Créative de Santé, et au fil du temps, s’investit dans son fonctionnement : « je suis aujourd'hui un patient-expert reconnu. Je coordonne une partie des activités de la Fabrique et je suis également membre du bureau en tant que Trésorière. »

Cliente Bouygues Telecom, elle décide de répondre à l’appel à projet organisé chaque année par la Fondation Bouygues Telecom auprès des clients investis en faveur d’une association.

« La Fabrique Créative de Santé est une association hors du commun. Elle intervient sur des thérapies complémentaires qui n'existent nulle part ailleurs : art-thérapie, massages ayurvédiques, méditation de pleine conscience, yoga, Pilates... L’association met en avant la vie avec la maladie. J'ai voulu m'y investir pour rendre d'une certaine façon ce que l'on m'a donné. La parrainer aujourd’hui pour lui permettre de grandir est un privilège. »

 

« Un sas entre l’hôpital et la ville »

En étroite collaboration avec le CHU de Nantes, la Fabrique Créative de santé accueille depuis 2015 des patients traités pour maladie chronique, quelle qu’elle soit. C’est la spécificité de l’association : proposer un accompagnement multi-pathologique, et entièrement gratuit – la maladie chronique étant bien souvent synonyme de difficultés sociales et financières.

« Les gens viennent chez nous parce qu’ils n’ont pas d’étiquette liée à leur maladie », explique Elodie Basset.

Après une étude personnalisée du profil du patient, l’association préconise une ou plusieurs activités pertinentes, complémentaires des recommandations médicales.

« La Fabrique est un sas entre l’hôpital et la ville.  Notre accompagnement améliore la qualité de vie des patients. »

Que ce soit en ateliers individuels ou collectifs, les bénéficiaires viennent y puiser de nouvelles ressources pour gérer leur stress, regarder différemment la maladie, entrer dans un processus de changement ou tout simplement accéder à des moments de bien-être.

Or 80% des personnes suivies au CHU de Nantes habitent à plus de 50 kilomètres de la ville. Début 2020, la Fabrique Créative de Santé a décidé d’abolir les distances et de passer ses ateliers au format numérique, via une plateforme Internet et une application.

 

Une digitalisation qui tombe à point nommé

Désignée lauréate de la Fondation Bouygues Telecom quelques semaines avant le premier confinement, La Fabrique accélère le mouvement mi-mars. Quitte à fournir au début des contenus de manière encore artisanale, pour tester les différentes possibilités d’ateliers à distance. L’expérience s’est avérée très instructive, car de nombreuses prestations ont passé l’épreuve haut-la-main, comme le raconte Elodie Basset.

« Cela fonctionnait vraiment très bien. Nous avons mis de plus en plus d’ateliers en ligne : du Pilates, des groupes de parole, de l’art-thérapie et même de la socio-esthétique. Nous avons essayé un maximum de choses et finalement, le confinement est devenu une grande période de test. »

En parallèle, l’association peaufine son projet de plateforme en bonne et due forme. La structure travaille avec une agence spécialisée pour concevoir un outil professionnel et sécurisé. Elle fait également appel à ses usagers via un comité de pilotage, pour mieux connaître leurs besoins et ce qui fonctionne ou non. « Même si nous avons connu de grosses pertes financières pendant cette période, nous avons déployé tous nos efforts pour garder le lien avec nos adhérents. Et les retours sur les ateliers ont été fous ! »

L’annonce du reconfinement fin octobre a paradoxalement donné un coup d’accélérateur au projet. Contrainte de travailler dans l’urgence depuis des mois, la Fabrique a mis les bouchées double et sa plateforme verra le jour début janvier 2021, soit un mois avant la date initialement prévue.

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