The Human Safety Net s’engage dans « Le Parlement des Invisibles » : l’art au service de l’inclusion
À l’occasion de la 19e Biennale d’Architecture de Venise, The Human Safety Net (THSN) devient le premier partenaire du programme « Après la Migration », une initiative de la Fondation Art for Action imaginée par l’artiste Anish Kapoor. Ce projet, intitulé « Le Parlement des Invisibles », vise à replacer les voix marginalisées au cœur du débat public à travers l’art et l’engagement social.

Installée dans les Procuratie Vecchie sur la place Saint-Marc à Venise (Italie), siège de THSN, cette première édition accueille une exposition poignante du collectif « Rêves en Transit ». Les œuvres de Leila Alaoui, Ange Leccia, Lorraine de Sagazan & Anouk Maugein, et Sarah Makharine y explorent les trajectoires migratoires, les identités en mouvement et les espoirs d’un avenir à reconstruire. Photographies, vidéos, dessins et installations composent un récit sensible et pluriel de la condition post-migratoire.

Le 8 mai, une journée de conférences et d’ateliers a réuni artistes, chercheurs, activistes et penseurs. Parmi les intervenants phares : Marshall Ganz, professeur à Harvard et stratège de la campagne « Hope » de Barack Obama, accompagné de Shepard Fairey. Ensemble, ils ont exploré le pouvoir du récit dans l’organisation sociale et la transformation collective.

Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la mission de THSN, fondation sociale de Generali, qui agit dans 26 pays pour libérer le potentiel des personnes vulnérables. Son programme dédié aux réfugiés, actif dans six pays dont la France, a déjà soutenu plus de 13 000 personnes, permis la création de 650 startups et généré plus de 1 500 emplois depuis 2017.
« Représenter cet engagement à travers l’art permet d’enrichir l’expérience du visiteur et d’offrir de nouveaux outils de réflexion », souligne Simone Bemporad, vice-président de THSN. Amandine Lepoutre, présidente d’Art for Action, ajoute : « Il ne s’agit pas d’optimisme, mais d’espoir. L’espoir est la croyance en la possibilité d’agir pour améliorer les choses. »
À travers cette initiative, l’art devient un levier puissant pour amplifier les voix invisibles, favoriser l’inclusion et inspirer des actions concrètes.