L’IA au service du fundraising : une opportunité à saisir en 2025
En 2024, l’IA générative révolutionne le fundraising en optimisant les collectes et la communication des associations. Si elle offre de nombreuses opportunités, elle soulève aussi des défis, notamment sur la confidentialité des données et l’acceptation des donateurs.

L'ia comme outil pour les fundraisers
En 2024, l’intelligence artificielle (IA) générative s’est imposée comme un outil incontournable pour de nombreux fundraisers. Rédaction d’appels aux dons, création de visuels, de vidéos ou encore de sons : les associations explorent de plus en plus les possibilités offertes par ces technologies pour dynamiser leurs collectes et optimiser leurs stratégies de communication.
Mais l’IA ne se limite pas à ces fonctions. Selon Charity Digital, qui analyse les tendances du fundraising pour 2025, son potentiel s'étend à des applications plus stratégiques : analyse des bases de données, optimisation des pratiques de dons, amélioration des chatbots de collecte… Des avancées qui permettent de personnaliser davantage les interactions avec les donateurs et d’affiner les campagnes de levée de fonds.
une opportunité d'efficacité...
Cette montée en puissance de l’IA est largement perçue comme une opportunité. Une étude du State of Nonprofit Digital Engagement Report révèle que 92 % des associations considèrent l’IA comme un levier pour stimuler l’engagement des donateurs. En automatisant certaines tâches répétitives, l’IA libère du temps pour des initiatives plus créatives et stratégiques. Elle pourrait également décupler l’impact des campagnes de collecte en adaptant les messages et en personnalisant les sollicitations en fonction des profils des donateurs.
...mais des difficultés d'adoption de la technologie
Cependant, l’IA soulève aussi des défis majeurs. D’un point de vue technique, l'évolution rapide de ces technologies peut compliquer leur adoption par les associations, qui doivent sans cesse s’adapter aux nouvelles tendances. Plus encore, l’acceptation de l’IA par les donateurs reste incertaine. Selon Chronicles of Philanthropy, 31 % des donateurs seraient moins enclins à soutenir une association utilisant l’IA, un chiffre qui grimpe à 70 % parmi les donateurs les plus fortunés (revenus annuels supérieurs à 200 000 dollars).
Ces réticences s’expliquent principalement par des inquiétudes sur la confidentialité des données, un enjeu essentiel pour le secteur associatif. La transparence et la pédagogie seront donc des éléments-clés pour rassurer les donateurs et leur montrer que l’IA peut être utilisée de manière éthique et responsable.
Allié ou ennemi des collecte de fonds ?
En 2025, l’IA sera donc un allié puissant pour les collectes de fonds, à condition d’en maîtriser les enjeux techniques et éthiques. L’acceptation des donateurs dépendra de la manière dont les associations expliqueront leur usage de ces outils et garantiront une protection optimale des données personnelles. Plus que jamais, la confiance sera au cœur du fundraising de demain.