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Par Carenews INFO - Publié le 17 mai 2016 - 14:20 - Mise à jour le 31 mai 2016 - 09:30
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[LU] Jean-Paul Bailly, Augustin de Romanet, Claude Bébéar: le mécénat performant

Respectivement Président d’Honneur du groupe la Poste, Président d’Honneur du groupe AXA, et Président Directeur Général d’Aéroports de Paris, ces trois personnalités ont livré leur vision du mécénat d’entreprise, sous le prime d’IMS – Entreprendre pour la Cité dont ils sont membres.

[LU] Jean-Paul Bailly, Augustin de Romanet, Claude Bébéar: le mécénat performant
[LU] Jean-Paul Bailly, Augustin de Romanet, Claude Bébéar: le mécénat performant

Dans une tribune publié par les Echos Business au cours du mois d’avril, Jean-Paul Bailly, Augustin de Romanet et Claude Bébéar affirment que  « le mécénat n’est pas la bonne conscience de l’entreprise. » Pour cela, ils valorisent le réseau IMS – Entreprendre pour la Cité, dont Claude Bébéar est le fondateur et Jean-Paul Bailly le Président. Créé il y a trente ans, ce réseau participait au mouvement du mécénat humanitaire. C’était en France le début de l’engagement de certaines grandes entreprises, qui voyaient dans cette forme d’engagement le moyen de jouer un rôle nouveau au sein de la société et de sortir des mécénats plus traditionnels orientés vers le sport ou la culture. D’après ces trois personnalités, les politiques de mécénat traduisent la volonté qu’ont développée les entreprises d’ « investir les grandes causes de la Société ». Par-là, elles répondent ainsi à  une « attente de la Société elle-même », qui doit faire face à des difficultés d’ordre économiques et sociales (précarité, chômage…). L’entreprise, en mettant en place des actions concrètes par le biais du mécénat, répond donc à « une réelle nécessité économique ». Ces actions ont par ailleurs un effet vertueux, car l’entreprise ne se développe qu’en « favorisant la prospérité de son écosystème ».

Si le mécénat est aujourd’hui questionné, c’est qu’il concentre à la fois désintéressement et intérêt de l’entreprise. Jean-Paul Bailly, Augustin de Romanet et Claude Bébéar vont à l’encontre de ceux qui penseraient que le mécénat doit rester en dehors de tous enjeux économiques ou financiers. Ils affirment en effet avec force qu’ « intérêt général et intérêts économiques ne sont pas indissociables ! ». Ils encouragent les entreprises à « investir dans des projets à fort impact social en veillant à une affectation efficace de ses ressources » et à intégrer durablement les démarches de mécénat au sein de leur stratégie globale. A l’image des entreprises du réseau IMS, les missions de mécénat sont également utiles au service des ressources humaines, qui peuvent y impliquer les salariés, par exemple pour du mécénat de compétence. Les projets soutenus peuvent également s’avérer être porteurs d’innovation et d’expérimentations pour les entreprises mécènes.

« Tant dans leur mise en œuvre qu’en termes de finalité, tous ces partenariats créent de la valeur partagée, de la valeur ajoutée, y compris au sens économique du terme. Nous assumons pleinement cette vision décomplexée d’un mécénat utile, d’un mécénat gagnant-gagnant, d’un mécénat performant. Pour la société bien sûr, mais aussi pour l’entreprise ».

 

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