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Par Carenews INFO - Publié le 4 août 2016 - 12:03 - Mise à jour le 29 août 2016 - 07:00
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[LU VU ENTENDU] Nathalie Sauvanet, la personnalisation du mécénat

Nathalie Sauvanet est la responsable de l’offre « Philanthropie individuelle » BNP Paribas Wealth Management. De la France en passant par Hong-Kong et les États-Unis, sans oublier le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, Nathalie Sauvanet conseille les personnes fortunées dans leur stratégie de philanthropie. Elle livre à Jeune Afrique sa vision d’experte internationale qui lui permet de comparer et d’analyser les spécificités de la philanthropie dans le monde.

[LU VU ENTENDU] Nathalie Sauvanet, la personnalisation du mécénat
[LU VU ENTENDU] Nathalie Sauvanet, la personnalisation du mécénat

L’évolution de la philanthropie

Pour Nathalie Sauvanet, il y a la philanthropie américaine de la révolution industrielle d’un côté, et la philanthropie au temps de l’ère numérique de l’autre. En d’autres termes, l’évolution de la philanthropie peut se lire géographiquement sur la carte des États-Unis : la côte est où les grandes et vieilles fortunes de l’industrie offraient leur argent souvent après leur mort, sans cause spécifique à défendre et dépensant le minimum légal. Vous l’aurez compris, la philanthropie de l’ère numérique, symbolisée par la côte ouest, provient de personnes ou de structures vivantes et généreuses fixant des objectifs spécifiques. À l’instar de Mark Zuckerberg et de Bill Gates, les riches philanthropes sont aujourd’hui les porte-paroles de la cause qu’ils défendent. Nathalie Sauvanet observe en effet cette tendance à la « personnalisation du mécénat ».

La philanthropie, une question de culture

La générosité des Américains lui semble plus dynamique, plus riche et bénéficiant de bien plus de visibilité que dans le reste du globe. Nathalie Sauvanet tend à expliquer ce constat par la mentalité des États-Unis. En effet, la tradition protestante contraint moralement les personnes qui se sont enrichies à redistribuer leur fortune. La tradition catholique, qui couvre une grande partie de l’Europe impose aux riches la discrétion. De ce fait le mécénat est davantage développé outre-Atlantique. Cependant, il souffre de sa proximité avec le monde des affaires et de la politique. Mais là encore, Nathalie Sauvanet veut distinguer les fondations engagées politiquement, des fondations qui utilisent la politique comme levier pour répondre à des objectifs d’intérêt général.  Peu connu il y a quelques années, le mécénat chinois est en pleine expansion et gagne en notoriété. Aujourd’hui on leur reconnaît des actions engagées pour l’économie sur le continent africain. La croissance de la Chine a permis aux nouveaux riches industriels et aux entreprises de s’inscrire dans des actions philanthropiques. Nathalie Sauvanet remarque dans le magasine Jeune Afrique, que « les nouvelles générations s’engagent de plus en plus dans des actions philanthropiques ».

 

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