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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 28 mars 2017 - 17:16 - Mise à jour le 31 mars 2017 - 13:26
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Un ancien commercial se lance dans la création d’un food-truck

Laurent, 46 ans - Site-relais de Aix - Des problèmes professionnels, familiaux et de santé ont conduit Laurent à monter un projet de Food Truck Bar à soupes et tartines. Il devient lauréat de la Fondation en juin 2015.

Un ancien commercial se lance dans la création d’un food-truck
Un ancien commercial se lance dans la création d’un food-truck

Comment êtes-vous arrivé à la Fondation de la 2ème Chance ?

« Vers 40 ans, j’ai connu une période de dépression à la suite d’une accumulation de problèmes : d’abord de santé, m'obligeant à renoncer à mon métier de commercial, puis un burn-out au bout de 5 mois de tentative de reconversion, suivi d’un licenciement économique, du décès de mon père, de la séparation avec ma conjointe, d’un surendettement,…

L’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) m’a aidé à réfléchir à mon projet et m’a suggéré de venir frapper à la porte de la Fondation de la 2ème Chance. Le montage de l’opération a été un peu délicat, car j’étais associé dans une SAS dont un des associés bénéficiait par ailleurs d’un microcrédit de l’ADIE. Néanmoins, j’ai pu surmonter les difficultés administratives, avec le soutien de mon parrain et… beaucoup de persévérance.»

Comment votre projet a-t-il pris naissance ?

« Nous sommes partis d’une idée commune devenue une évidence... la création d’un Food Truck. Ainsi est né le concept bar à soupes, tartines et jus. Et notre enseigne « Les garçons...Food Truck », proposant une cuisine généreuse pour remettre au goût du jour toutes ces saveurs qui ont bercé notre enfance : les soupes savoureuses de nos grand-mères (réalisées avec des légumes de saison) ; les tartines gourmandes à base de bon pain artisanal (recette travaillée avec notre boulanger). En plus les garçons... proposent la cuisine du bien-être avec des jus de fruits pressés et des jus de légumes réalisés avec un extracteur de jus, qui permet de conserver toutes les propriétés des légumes. Bien évidemment, tous les produits sont frais, de saison et les plats sont cuisinés dans le camion. La carte a cependant un peu évolué à la demande de la clientèle, vers une carte de burgers maisons.»

Où en êtes-vous  aujourd’hui ? Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

« Après un an et demi d’activité, nous venons de prendre le temps, avec notre parrain Daniel Alexandrian, d’analyser le bilan de notre premier exercice, nous ne sommes pas des experts en gestion et avons parfois besoin d’être éclairés sur la mécanique comptable. Les chiffres sont bons, quoi qu’en deçà de nos espérances initiales, du fait de plusieurs mésaventures que nous rencontrées en chemin.

La grande difficulté depuis la création est de trouver des emplacements et de les garder. À chaque changement, il faut recommencer à zéro pour conquérir la clientèle. A l’inverse les événements marchent bien et je sais aller les chercher.

Site internet, page Facebook, communication diverse et surtout relance des prospects permettent de transformer 80% des devis. La taille du camion est aussi pénalisante, car le camion nous limite à 120 personnes par service maximum.

Ne pas négliger l’apport en trésorerie aussi, car nous ne l’avions pas anticipé et nous le payons encore maintenant (prévoir au moins 2 mois de chiffre d’affaire en apport de trésorerie).

Le deuxième exercice va être décisif, car nous devons commencer à nous rémunérer et envisager de nous développer. Avec mon associé, nous envisageons plusieurs pistes, notamment de développer au maximum notre activité pendant encore au moins cet exercice, en agissant sur tous les leviers à notre disposition (emplacements, communication,...).»

Que pensez-vous de la Fondation de la 2ème Chance ?

« Je dois avouer qu’elle m’a donné le coup de pouce nécessaire pour redémarrer dans la vie. Pas que de façon financière, mais aussi par les bons conseils de mon parrain et par le suivi qu’il a effectué régulièrement. Souvent, en création de société, on se sent épaulé avant la création et après c’est le trou noir. Plus personne ! Alors que c’est à ce moment-là que nous en avons besoin. Mon parrain et la Fondation m’ont aidé à sortir la tête du guidon, à prendre les bonnes décisions sans rien imposer, mais en apportant un conseil. La Fondation travaille en partenariat avec l’ADIE et le duo a très bien fonctionné pour nous. »

https://fr-fr.facebook.com/lesgarconsfoodtruck/

tel : 06 58 85 60 54

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