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Par PIE - Publié le 28 novembre 2018 - 10:16 - Mise à jour le 29 novembre 2018 - 13:21
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Entrepreneuriat et ESS : F. Hauye : " Mon travail n’est pas un « bullshit job "

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Découvrez les portraits de ceux qui animent PIE au quotidien. Aujourd’hui, rencontre avec Frédéric Hauye. Responsable administratif et financier de PIE, Frédéric Hauye assure beaucoup de responsabilités. Il le fait le cœur léger.

Entrepreneuriat et ESS : F. Hauye : " Mon travail n’est pas un « bullshit job "
Entrepreneuriat et ESS : F. Hauye : " Mon travail n’est pas un « bullshit job "

 

Depuis bientôt huit ans, Frédéric Hauye, 55 ans, tient la comptabilité de PIE. Responsable administratif et financier, il gère les conventions entre PIE et ses financeurs avec Laurence Jones, la directrice générale. Il assure le reporting multiple auprès des financeurs, la gestion administrative de la RH, des fournisseurs, des relations avec les prestataires (informatique, téléphonie,…). Ancien de la direction financière du Palais des Congrès de Paris, où il est resté 18 ans, il a aussi en charge, avec la direction, de la bonne tenue des réunions des instances dirigeantes (AG et CA). Autant dire que c'est un DAF couteau-suisse qui nous explique son rôle et son regard sur PIE et l'ESS.

 

Comment définiriez-vous votre rôle dans la machine PIE ? Une analogie vous vient-elle en tête par exemple ?

 

Le rôle du comptable est double : il doit constater et traduire en écritures des faits passés ; il doit aussi avoir une vue sur l’avenir, en particulier sur l’exécution budgétaire et la santé de la trésorerie, surtout dans une période de restriction des subventions publiques. La confiance que les années ont tissé entre Laurence Jones et moi fait que l’analogie qui me viendrait pourrait être celle d’une vigie, ou d’un pilier sur lequel elle peut s’appuyer. Je parle là dans le cadre de mes compétences administratives bien sûr, je ne me mêle pas d’opérationnel.

 

Votre regard sur l’ESS et la RSE a t-il changé depuis que vous êtes chez PIE ?

 

Oui bien sûr, sortir d’une culture du tourisme d’affaires, pour rentrer dans celle d’une association d’intérêt général m’a fait découvrir ces domaines.

 

Comment définiriez-vous votre expérience professionnelle et humaine à PIE ?

 

Travailler à PIE demande de l’agilité intellectuelle, car dans une structure à taille humaine on traite beaucoup de sujet différents : le soutien aux créateurs en manque de moyen, le soutien à l’ESS, maintenant le Dispositif Local d’Accompagnement, la création de POUSSES.paris, une plateforme numérique d’accueil et d’orientation des entrepreneurs  pour Paris, et demain la création d’un fonds d’intervention en capital. Oui c’est une aventure humaine, au contact de jeunes diplômés généreux, ce qui ne peut que faire du bien aux plus anciens, en âge, d’entre nous.

 

Qu’est-ce qui continue de vous surprendre au quotidien à PIE ?

 

Son âme, pas mal de jeunes qui y arrivent s’y forgent un caractère avant de partir pour d’autres projets, mais l’esprit « PIE » demeure.

 

Comment jugez-vous votre impact sociétal et économique et quel regard portez-vous sur vous -même quant au sens de votre action professionnelle ?

 

Mon impact ? PIE contribue à des actions positives pour ce qui fait sens aujourd’hui, le développement durable, l’économie circulaire, la revitalisation des quartiers, l’innovation… Et de fait, à ma modeste place, j’y contribue un peu. En conséquence et sans employer de grands mots je viens au bureau le cœur léger et en sifflotant, persuadé que mon travail n’est pas un « bullshit job ».

 

 

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