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Par Carenews INFO - Publié le 1 février 2023 - 16:30 - Mise à jour le 1 février 2023 - 17:17
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Les associations sportives voient leur nombre de licenciés diminuer depuis le Covid-19

Depuis quelques années, les associations sportives perdent leurs adhérents. Entre 2019 et 2021, le nombre de licenciés a baissé de 20 %. Détails.

Crédit photo : iStock.
Crédit photo : iStock.

 

Depuis la crise du Covid-19, les associations sportives observent une baisse d’adhérents. Elles ont attribué, en 2021, 14,4 millions de licences, soit une diminution de 20 % par rapport à 2019. Pourtant, elles occupent une place centrale dans le secteur associatif : 20 % des associations françaises agissent dans le domaine du sport, selon Recherches & Solidarité. 

Dans une étude publiée en janvier 2023 intitulée « La filière sport : les challenges d’une championne », BPCE L’Observatoire fait un focus sur les défis qui attendent le milieu associatif sportif. Elle s’appuie notamment sur des données de l’INJEP.

Un secteur en ralentissement depuis 2012

Depuis 2012, le nombre d’adhérents aux associations sportives connaît un certain ralentissement : après une hausse de 5 % du nombre de licenciés entre 2012 et 2019, il est seulement en hausse de 0,5 % depuis 2015. Parmi les fédérations les plus impactées, celle du tennis, « le socle historique de la pratique sportive » avec une perte de 12 %, celle d’équitation (-12 %) ou encore du judo qui a perdu 40 000 licenciés. Les sports de ballon connaissent quant à eux une certaine attractivité (+11 %), tout comme les sports de combat et de tir. Autre évolution notable : la Fédération de Roller et de Skateboard dont le nombre d’adhérents a bondi de 25 % depuis 2012.

L’observatoire attribue ces évolutions à une tendance de fond : l’autonomisation des pratiques avec, par exemple, la randonnée pédestre, l’athlétisme ou encore le triathlon.

L’impact du Covid-19 sur les associations sportives

La crise sanitaire, les confinements successifs et la généralisation du télétravail ont également été vecteurs d’une « rupture pour la pratique sportive des Français », les fédérations étant les premières impactées. Durant les confinements, contrairement à d’autres secteurs d’activités, les associations sportives ont eu des difficultés à s’adapter pour innover et rester au contact de leurs adhérents. Résultat : nombreux sont ceux qui n’ont pas renouvelé leur licence, notamment les jeunes urbains. Les Français pratiquent désormais le sport chez eux ou en autonomie à l’extérieur (marche, running).

Infographie sur les associations sportives.

Dans son étude BPCE L’Observatoire souligne « l’incapacité du secteur associatif à tirer parti d’un contexte aussi favorable est préoccupant quant à ses capacités d’adaptation aux nouvelles formes de la demande » avant de préciser que ces associations sont avant tout des lieux de contacts qui doivent persister à exister : 

La préservation du sport associatif n’est donc pas seulement un enjeu quantitatif qui pourrait être traité par une montée du sport autonome ou marchand, c’est aussi un enjeu qualitatif car il produit des externalités positives spécifiques qui rendent d’autant plus nécessaires sa pérennité et son développement.

 

La rédaction 

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