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Par Cepaze - Publié le 30 avril 2022 - 15:28 - Mise à jour le 30 janvier 2024 - 17:38
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Retour sur les 3 volets du rapport du GIEC

À travers cet article, nous souhaitons contribuer à apporter plus de visibilité au rapport du GIEC. Il ne s’agit pas d’un exposé détaillé, étant donné que le GIEC travaille en toute transparence et que toutes les ressources sont disponibles en ligne, mais plutôt d’un résumé des points importants à retenir.

Rapport du GIEC : il faut agir maintenant !
Rapport du GIEC : il faut agir maintenant !

Qu’est-ce que le GIEC ?

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a été créé en 1988 afin de fournir des évaluations détaillées sur les changements climatiques : leurs causes, leurs conséquences et les projections qui en découlent en fonction de différents leviers applicables. Il est important d’insister sur le terme “projections” : il ne s’agit pas de recommandations.

Les rapports du GIEC sont l’évaluation et la synthèse de tous les travaux de recherche sur l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques menés dans les laboratoires du monde entier et qui ont été reconnus par la communauté scientifique. 

Ses membres, qui travaillent bénévolement, sont répartis en 3 groupes de travail et un groupe de soutien. Chaque groupe de travail se consacre à un volet du rapport.

 

Que retenir de chacun de ces 3 volets ?

 

Le premier volet, sorti en août 2021, dresse un constat de la situation actuelle, plus que préoccupante. En effet, les experts du GIEC ont publié un état des lieux détaillé des connaissances portant sur les bases physiques du changement climatique, et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre.

On y apprend que le seuil de +1,5°C de réchauffement, qui permettrait de limiter l'ampleur des conséquences du dérèglement climatique, devrait être atteint dès le début des années 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente estimation. Mais si on veut rester un peu optimiste, il faut savoir que le GIEC estime que nous avons 83 % de chance de rester sous la barre de + 1,5°C, si l’humanité émet moins de 300 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent de 10 ans d’émissions au niveau de 2019.

 

Le deuxième volet est paru en février dernier, et traite quant à lui des conséquences liées au dérèglement climatique, mettant en avant le rôle primordial de la justice sociale dans l’adaptation à ces changements climatiques.

L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes liés à l’activité humaine, a eu des effets néfastes généralisés et a entraîné des dommages parfois irréversibles, pour la nature et les populations, poussées au-delà de leur capacité de résilience. Cependant, il faut souligner que certains efforts de développement et d’adaptation ont permis de réduire la vulnérabilité. Mais nous ne sommes pas tous égaux face à ces phénomènes, car dans toutes les régions du monde, les personnes et les systèmes les plus vulnérables sont affectés de manière disproportionnée. C’est d’ailleurs ce que nous constatons lors de nos missions au Mali notamment, où la population subit de plein fouet la désertification qui impacte durement leur quotidien, alors que leur implication dans le réchauffement climatique est négligeable.

 

Le troisième volet du rapport du GIEC a été présenté ce mois d’avril. Il porte sur les solutions qui s’offrent à nous pour modifier la trajectoire actuelle qui nous mène à des conséquences plus que dramatiques.

À l’heure actuelle, nous disposons de moins de 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre, si nous voulons conserver un monde vivable.

La bonne nouvelle c’est que l’argent ne manque pas : il suffit de mettre les financements au service des solutions et non plus des problèmes.

Et surtout, ce que l’on retient c’est que la clé c’est la sobriété, et à tous les niveaux : énergie, agriculture, mode de consommation…

 

Aucun résultat ne sera accompli sans une planification holistique et une gestion intégrée des écosystèmes et de leurs services. " Dixit le GIEC

C'est exactement ce que le CEPAZE applique au Mali, au moyen d'un projet pilote d'aménagement territorial en Région de Kayes selon la planification holistique de design permacole qui la caractérise.

 

Nous avons tous un rôle à jouer, chacun à notre niveau, y compris lors des prochaines élections.

 


Si vous aussi vous voulez nous rejoindre pour contribuer à nos côtés à faire avancer les choses en Afrique de l’ouest, suivez ce lien:

https://linktr.ee/CEPAZE

Merci de votre soutien!

 

▪ L.T.▪

 

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