Grande précarité : les collaborateurs Crédit Agricole s’engagent avec Entourage
Pour briser l’isolement des personnes sans-abri, l’association Entourage a créé le réseau des Ambassadeurs. Celui-ci est composé d’habitants d’un même quartier, volontaires pour apporter de l’aide ou de la compagnie à ceux qui vivent dans la rue. Crédit Agricole, partenaire de l’association, soutient ce réseau solidaire de proximité en engageant les collaborateurs de son siège social à Montrouge dans des rendez-vous récurrents de convivialité et d’échanges.
Les Ambassadeurs Entourage, un réseau social... au sens premier du terme
C’est celui dont on parle le moins et qui pourtant leur manque le plus : le lien social est un besoin de première nécessité des personnes sans abri, au même titre que manger, dormir ou ne plus avoir froid. Et ce lien social se construit d’abord avec le voisinage de quartier, habitants et entreprises.
L’association Entourage a donc créé le réseau citoyen des Ambassadeurs. Via une appli dédiée, ces voisins solidaires tendent la main aux personnes vivant en grande précarité, par une discussion, une aide ponctuelle, le partage d’un moment de convivialité, autant de gestes simples qui font changer les regards.
Crédit Agricole, engagé pour une société plus inclusive, soutient le déploiement des programmes d’Entourage. Au-delà d’une dotation financière, le groupe enjoint ses collaborateurs à se mobiliser pour créer localement une dynamique de solidarité avec les personnes en grande précarité autour de leur lieu de travail.
Ce réseau d’Ambassadeurs Crédit Agricole est l’un des formats possibles d’engagement proposés par le Groupe à l’ensemble de ses équipes.
« On fait tous partie de la solution »
À Montrouge, un mercredi sur deux, quatre collaborateurs Crédit Agricole ambassadeurs d’Entourage animent un atelier jeux de société au Schmilblick, café solidaire de la ville situé non loin du campus Evergreen où se trouve le siège du groupe.
Toutes les deux semaines, les binômes formés par Claire Bony-Coupard et Bouchra Hejjar d’une part, Sébastien Brodhag et Gersende Yuste d’autre part, s’y rendent pour passer un moment joyeux, en présence de personnes en situation de grande précarité et d’habitants du quartier, unis par une même volonté de créer un lien social solidaire.
Tous les quatre sont profondément convaincus par cette démarche, décrite comme « enrichissante et épanouissante » par Bouchra. Un sentiment partagé par Gersende, qui retient de ces ateliers les « partages » mais aussi « les sourires et les rires », qui lui donnent le sentiment « de faire quelque chose d’utile et ça fait du bien ».
Au café solidaire, pas de place pour les préjugés. Tout le monde joue avec les mêmes règles. Les participants sont tous des joueurs d’un jour, échangeant sur un pied d’égalité. Pour ceux qui hésiteraient à se lancer dans l’aventure, Claire porte un message : « On fait tous partie de la solution. (…) Ne pas franchir le pas, c’est se priver de partage de moments joyeux avec des personnes qui viennent d’horizons extrêmement différents. »
