Cancer de la peau : reconnaître, surveiller, réagir
L’article qui va suivre est tiré du Journal de l’Institut Curie n°98, page 7.
Le cancer de la peau compte parmi les plus fréquents, touchant près de 80 000 Français chaque année. Sa forme la plus grave est le mélanome cutané. Son incidence a triplé en trente ans, rappelant l’importance d’une détection précoce et le rôle clé de l’autosurveillance.
On distingue deux types de cancers de la peau :
• les carcinomes, bénins pour la plupart,
• et les mélanomes (plus de 9 000 cas en France par an) pouvant former des métastases. De plus en plus fréquents, ces derniers soulignent l’importance d’une détection précoce des taches suspectes sur la peau.
En complément des mesures de protection contre les rayonnements UV et des visites annuelles chez le dermatologue, l’autosurveillance est primordiale.
Apprendre à s’observer
Observer sa peau tous les trois mois est le meilleur moyen de se familiariser avec ses taches pigmentées et ses grains de beauté (ou nævus). Et ainsi de détecter les changements, en particulier sur des nævus existants, et d’identifier un « vilain petit canard », cette tache différente, bizarre, qui détonne au milieu d’un ensemble plus homogène.
Attention, tout comme la crème solaire doit s’appliquer sur tout le corps, et pas seulement sur les zones à risques, l’autosurveillance concerne toute la peau (du cuir chevelu à la plante des pieds) et non pas deux ou trois nævus suspects ! Il est conseillé de se munir d’un miroir et de se faire aider par une personne de son entourage.