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Par Fondation AÉSIO - Publié le 27 mars 2023 - 10:30 - Mise à jour le 27 mars 2023 - 10:30
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Parole d’administrateurs : faire vivre les valeurs de la fondation d’entreprise en créant des liens privilégiés avec ses partenaires

Depuis sa création en janvier 2021, la Fondation AESIO s’est donnée pour mission d’agir pour le bien-être des individus tout au long de la vie quels que soient leur genre, leur âge, leur santé physique ou mentale, leur situation sociale, familiale ou professionnelle. La Fondation AÉSIO soutient à ce jour 16 porteurs de projets agissant pour le bien-être mental. Ceux-ci sont sélectionnés par les 24 administrateurs et administratrices siégeant au conseil d’administration : 14 représentant le fondateur, AÉSIO mutuelle, 2 représentant le personnel du fondateur et 8 personnalités qualifiées extérieures, dont l’expertise vient éclairer les décisions du conseil d'administration. Cet engagement collectif pris par les membres du conseil d'administration peut également s’incarner avec une implication plus personnelle.

Si la Fondation AÉSIO soutient ses partenaires financièrement, son équipe et ses administrateurs les accompagnent également sur le plan opérationnel.

Les administrateurs et administratrices se portent volontaires pour devenir parrain et marraine d’un porteur de projet lauréat de nos appels à projets. Le parrain ou la marraine du projet devient un interlocuteur privilégié pour le porteur de projet, au même titre que l’équipe opérationnelle de la Fondation. Il ou elle participe aux points de suivi du projet, aux événements le cas échéant et devient référent.e pour le porteur de projet au conseil d'administration de la Fondation lors des points d’actualités des partenaires.

Pourquoi s’engager individuellement auprès des porteurs de projets partenaires de la Fondation ? Nous avons interrogé deux de nos administrateurs, Françoise Beyssen et Emmanuel François.

Comment votre rôle d’administratrice de la Fondation AÉSIO s’incarne-t-il au quotidien ?

Françoise Beyssen, présidente du territoire Nouvelle-Aquitaine d’AÉSIO mutuelle et secrétaire générale de la Fondation AÉSIO :

Le rôle du conseil d'administration est de déterminer la stratégie de la Fondation AÉSIO, notamment le choix de la mission « agir pour le bien-être mental des individus » en 2021, à laquelle j’adhère pleinement. Aujourd’hui, avec les membres du conseil d’administration, je participe à la sélection des projets que l’on va soutenir dans le cadre des appels à projets. Par un engagement collectif et collégial, il s’agit concrètement de répondre à des besoins mal satisfaits dans le champ de la santé mentale en France.

J’ai aussi choisi de suivre un projet plus particulièrement. C’est avec joie que j’ai accepté d’être la marraine de cette belle association L’BURN, dont le siège est à Bordeaux et dont j’ai pu constater l’efficacité en me rendant sur place et en rencontrant des personnes atteintes du syndrome d’épuisement professionnel ou « burn out ». Grâce à l’accompagnement de l’association, elles vont mieux psychologiquement, refont des projets pour s’insérer dans la vie active, ont abandonné le stress au profit du sourire. Avec les opérationnelles de La Fondation, nous suivons les actions de L’BURN de façon régulière, à travers des réunions mensuelles et nous avons la joie de noter combien cette association se développe et étend sa notoriété.

Pourquoi avoir développé un programme d’accompagnement opérationnel des partenaires de la Fondation AÉSIO ?

Emmanuel François, directeur adjoint de la RSE chez AÉSIO mutuelle, représentant des collaborateurs AÉSIO mutuelle au sein du conseil d'administration de la Fondation AÉSIO

Depuis sa création en 2021, la Fondation AÉSIO a travaillé sur les différents axes d’accompagnement qu’elle pouvait proposer à ses partenaires : formation et coaching à la mesure d’impact avec Improve, échanges entre pairs, valorisation des temps forts de nos partenaires (via nos canaux de communication) et soutien opérationnel avec l’engagement des administrateurs et administratrices.

C’est notre souhait de développer avec ces structures une relation de collaboration inscrite dans la durée, cela passe par une implication plus directe auprès de nos partenaires, pour réellement connaître leurs besoins et identifier ensemble les moyens d’y répondre.

Pourquoi avoir choisi d’accompagner particulièrement ce projet ? 

Emmanuel François, parrain des Centres Relier

Les Centres Relier traitent de harcèlement des jeunes, qui est une thématique qui m’interpelle et m’intéresse beaucoup. Aujourd’hui, un jeune sur 3 est confronté à du harcèlement (scolaire, extra-scolaire ou cyberharcèlement). C’est donc un enjeu majeur de santé mentale de nos enfants et adolescents.

L’immersion dans les projets des associations que nous accompagnons est essentielle, en ce qu’elle nous permet de mieux comprendre la réalité de l’activité de l’association. Cette connaissance du terrain et des enjeux de nos partenaires nous permet de mieux contribuer à la prise de décision stratégique de la Fondation, notamment dans le choix des porteurs de projets.

Françoise Beyssen, marraine de L’BURN

Tendre la main aux personnes fatiguées et souvent désespérées est une si belle mission ! Solidarité, humanité, entraide sont des valeurs communes qui nous réunissent. L’accompagnement et le soutien que cette association apporte à ces personnes en détresse est d’une grande efficacité. Par son écoute, sa bienveillance, ses compétences, son sérieux, L’BURN redonne espoir et offre donc de nouveaux lendemains et un avenir plus serein à toutes ces personnes qui arrivent épuisées physiquement, émotionnellement, mentalement.

Quel est le moment qui vous a le plus marqué dans le cadre de l’accompagnement de ce projet ?

Emmanuel François, parrain des Centres Relier

J’ai été particulièrement marqué par les témoignages des victimes de harcèlement qui ont bénéficié de l’accompagnement des Centres Relier, l’impact psychologique que cela a pu avoir sur leur développement, malgré le temps qui a passé. Surtout, on voit l’importance d’une prise en charge personnalisée et du soutien apporté par les équipes de l’association pour remobiliser les jeunes et leur permettre de découvrir leur propre capacité d’engagement.

Françoise Beyssen, marraine de L’BURN

La rencontre avec de jeunes femmes en souffrance lors d’un évènement de l’association, à l’ouverture à Bordeaux de la Maison des Burnettes, la première sur le territoire français. Elles avaient retrouvé confiance en elles et en leur force pour se reconstruire et préparer l’avenir, c’était un moment particulièrement mobilisant. Merci à Anne-Sophie Vives, la directrice de l’association, et son équipe pour toutes les réinsertions sociales et professionnelles abouties et toutes celles qui viendront.

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