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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 17 août 2017 - 08:53 - Mise à jour le 17 août 2017 - 09:15
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Des tablettes pour apprendre à vivre avec le diabète

Le diabète est une maladie qui demande un suivi à vie. Pour les plus jeunes, c’est parfois difficile de trouver les bons repères. A Toulouse, l’association Enfance, Adolescence et Diabète a franchi le pas du numérique pour s’adapter au mieux à leur mode de vie. Grâce au soutien de la Fondation Bouygues Telecom, elle se sert de tablettes comme support pédagogique.

Des tablettes pour apprendre à vivre avec le diabète
Des tablettes pour apprendre à vivre avec le diabète

Au service des enfants diabétiques

Depuis 10 ans, Enfance Adolescence et Diabète travaille en collaboration avec le service de diabétologie pédiatrique de l’Hôpital des Enfants de Toulouse. Elle aide les jeunes patients diagnostiqués à améliorer leur qualité de vie. Elle mène des actions pédagogiques auprès des enfants, des adolescents et de leur famille, principalement sous forme de journées à vocation éducative. Deux séjours sont également organisés, l’un plutôt sportif, l’autre plus axé sur l’alimentation.

Face au diabète, la bonne compréhension des enjeux alimentaires, du traitement et des conditions de pratique d’une activité sont primordiales. Pour donner un impact plus adapté à ses supports pédagogiques, Enfance Adolescence et Diabète a fait l’acquisition de 15 tablettes tactiles et 2 ordinateurs portables.

Maeva Talvard, pédiatre adhérente de l’association et cliente Bouygues Telecom, a parrainé le projet auprès de la Fondation Bouygues Telecom« Je vois les difficultés au quotidien pour gérer au mieux cette maladie, tout en menant une vie d'enfant la plus normale possible. Les nouvelles technologies aident les jeunes. Ils peuvent profiter des sorties au restaurant ou des goûters d'anniversaire comme tout autre enfant. Ils apprennent à identifier les situations à risques et à prévenir les complications comme la perte de connaissance liée à une hypoglycémie. »

Ludique, intuitif, créatif : la force pédagogique du numérique

L’association propose ce dispositif aux 800 enfants et adolescents suivis par l’équipe, en l’intégrant à l’ensemble de ses actions. Au moment de la découverte de la maladie, tout au départ, la tablette sert de support pour être informé et comprendre les conséquences quotidiennes de la maladie. « On va numériser tous nos programmes d’éducation thérapeutique. On a des coloriages, des cas pour travailler. On pourra faire toute l’éducation initiale au diabète de façon plus ludique avec les Ipad », explique Corinne Colmel, présidente d’Enfance Adolescence et Diabète.

Lorsque les jeunes patients et leurs parents reviennent en journée, les tablettes sont là pour montrer à l’enfant, en fonction de son âge, comment gérer son traitement et sa maladie. « Sur nos tablettes, on a téléchargé les applications qui existent et dont on veut faire la promotion. Il en existe beaucoup, on a fait un tri dans les plus fiables. ». Le numérique fait qu’il adhère davantage aux contenus proposés. Et donc qu’il sera enclin à continuer de les utiliser au quotidien, chez lui.

Lors des séjours en famille, la tablette vient étayer les explications. « On se sert des tablettes tous les jours au moment des repas pour calculer la quantité de glucides dans un repas et la quantité d’insuline qu’il faut injecter. Et il y a un atelier spécial où on va regarder les applications qui existent. En fonction de ce qu’on leur montre, il y a des applications qui collent plus que d’autres. ». Les parents sont largement mis à contribution : « quand toute la famille connaît le fonctionnement et voit les bénéfices de ces applications, ça incite soit l’enfant soit l’adolescent à continuer à les utiliser. C’est un relai. »

Relever le défi de la transition numérique était une priorité pour l’association. Car si les jeunes patients sont consciencieux dans leur suivi quotidien, ils évitent les risques de complications à court et long terme. Le soutien de la Fondation Bouygues Telecom est en ce sens un vrai gage de pérennité et d’efficacité des initiatives. « De voir que notre projet a plu à un mécène, ça nous a encouragé, confie Corinne Colmel. On est en lien avec l’hôpital mais il n’a plus les moyens de faire ces activités-là. Et les parents, assez déçus de l’investissement hospitalier, voient que d’autres arrivent à prendre le relai. Ça fait du bien. Quand on veut développer des choses originales, la réponse est du côté du mécénat. ».

Et pourquoi pas, envisager un jour de développer sa propre application.

 

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