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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 7 novembre 2017 - 15:56 - Mise à jour le 21 novembre 2017 - 11:13
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Ouvrir une Barber Shop grâce à la Fondation de la 2ème Chance

Audrey, 30 ans, a été lauréate de la Fondation en 2016 pour son projet de création d’une «Barber Shop» à Poitiers. Site-relais de Poitiers.

Ouvrir une Barber Shop grâce à la Fondation de la 2ème Chance
Ouvrir une Barber Shop grâce à la Fondation de la 2ème Chance

Le 4 février 2010, j'ai subi un accident de la circulation en voiture ; j'étais à quelques jours de passer un certificat de maquillage professionnel, après une formation d'une durée de 4 mois. Ce soir-là, j'ai perdu connaissance, à mon réveil le diagnostic est tombé : 2 vertèbres lombaires fracturées. J'ai eu très peur de finir mes jours en fauteuil roulant. Suite à l’opération chirurgicale, plusieurs mois avec des efforts m'ont été nécessaires pour marcher à nouveau. À ce moment-là, je n'ai pas pu reprendre mon métier d’origine, la coiffure. J'ai dû exercer un nouveau métier.

France Loisirs m’a donné ma chance ; j’étais donc commerciale : je faisais du porte à porte chez les particuliers, mais je ne gagnais pas ma vie, j’ai donc décidé d’arrêter. J'ai tenté de reprendre mon métier de coiffeuse, mais je n'ai pas tenu... Les souffrances physiques et psychologiques liées au choc de l'accident étaient toujours là. J'ai compris qu'un accompagnement sur le plan psychologique et physique m’était nécessaire.

Maintenant, c'est du passé, en restant vigilante sur ma santé. J'ai construit mon projet avec l'aide de l'ADIE (Association pour le Droit à l'Initiative Économique). C'est mon conseiller accompagnement qui m'a orientée vers La Fondation de la 2ème Chance.  Je dois dire que les interlocuteurs ont été très réactifs ; lors de notre rencontre, j'ai ressenti que mon projet était construit sur des bases solides et qu'ils n'avaient pas de doute sur l'aide financière à soumettre à l'accord de la Fondation de la 2ème Chance pour concrétiser mon projet. Cela est très porteur et « flatteur » lorsque vous rencontrez des personnes qui croient en vous et à votre projet. L'aide financière de la Fondation, indispensable à mon projet, m'a permis de payer une devanture conforme à mon concept, image première de la société. Cette « image» est  primordiale pour les clients qui entrent dans le salon. 

L'idée de ce projet m'est venue de l'expérience de technico-commerciale pour un grossiste en produits cosmétiques. Je visitais les salons de coiffure sur 5 départements et j’ai tout de suite constaté que les hommes étaient demandeurs de soins pour leur cheveux, mais particulièrement pour leur barbe, et beaucoup plus qu’avant !  L'envie donc de me mettre à mon compte a très vite émergé, et quitte à créer, je voulais que ce soit ciblé pour un besoin et un marché bien réel ! J'ai saisi l'opportunité d'un local commercial; le loueur a tout de suite eu confiance dans mon projet et ainsi j'ai négocié certaines clauses de mon bail. J'avais une idée bien précise du concept du salon avec un choix  d'aménagement, de matériaux, de décorations.

J'ai eu la chance d'avoir un papa connaissant le domaine du bâtiment ; il m'a beaucoup aidée avec ma mère et ma sœur également pour les travaux, les autorisations administratives et le respect des normes dans ce type d'établissement. Mon expérience dans les produits  cosmétiques a été déterminante pour les sélectionner auprès des fournisseurs.

Je dois dire que jusqu'à l'ouverture du salon en septembre 2016, j'ai été régulièrement conseillée, accompagnée et soutenue par mes interlocuteurs ADIE, Fondation de la 2ème Chance, mes amis, ma famille, c'est vraiment un vrai plus. C'est « porteur ».

À ce jour, depuis quatre mois environ, je suis très satisfaite, très contente du taux d'activité. J'envisage de déléguer certaines activités car les journées sont bien remplies, tant mieux. Maintenant, je suis  seule à décider et ce n'est pas toujours simple ni confortable. Chaque jour, vous devez trouver une solution à chaque problématique.  En  même temps, je sais que préserver sa santé est un aspect à ne pas oublier.

J'ai tenu à appeler mon salon « Fauteuil 54 »; vous pourrez comprendre que le mot fauteuil a une résonance toute particulière. Le 54 est l’année de naissance de mon oncle décédé au démarrage de mon projet, un hommage et surtout un moyen de transformer ces moments difficiles d’une vie en quelque chose de positif. Preuve qu’on peut se relever quoi  qu’il arrive.

C'est avec beaucoup de reconnaissance que j'ai appris que la Fondation de la 2ème Chance envisageait de réaliser un focus sur mon projet. Encore un grand merci à La Fondation de la 2ème Chance pour son soutien et son aide financière pour  cette devanture si importante et indispensable à mes yeux. Pour ne rien vous cacher, je parle de la Fondation à mes amis, parfois à mes clients en prenant soin de bien expliquer son cadre d'accompagnement : un rebond de vie.

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