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Par Fondation EY - Publié le 14 avril 2021 - 11:56 - Mise à jour le 14 avril 2021 - 12:07
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Programme Ré-action : retour d’expérience sur une action individuelle et collective menée à distance par les collaborateurs d’EY

Grâce à l’association makesense, 75 collaborateurs d’EY se sont mobilisés pour aider concrètement des personnes vulnérables dans leur insertion professionnelle.

 

Même si les migrations internationales ont ralenti en 2020, les personnes exilées ont subi l’épidémie de plein fouet. Selon une première étude réalisée à l’automne dernier par Médecins sans Frontières sur cette population, plus d’une personne précaire sur deux, pour l’essentiel des migrants, a été infectée au Covid- 19. Par ailleurs, dans l’ensemble des pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles, les immigrés ont été davantage touchés par l’augmentation du chômage que les travailleurs nés dans le pays.

Pour s’adapter au télétravail, EY et la Fondation EY, en partenariat avec l’association makesense, ont proposé à 75 collaborateurs de se mobiliser via le programme Ré-action pour agir à distance en aidant des personnes primo-arrivantes dans leur insertion professionnelle.

Le programme Ré-action de makesense : une réponse à la crise

Lancé lors du premier confinement pour créer de l’émulation collective et répondre aux besoins de populations particulièrement vulnérables, le programme Ré-action permet à chacun d’aider à son échelle des personnes touchées par la crise via des associations référentes. Le format est très accessible : en fonction de son temps et de son envie, le citoyen mobilisé choisit les actions qui lui conviennent et est guidé à chaque étape.

Ré-action et les collaborateurs EY : une action individuelle et collective

Le programme a été adapté par makesense pour EY afin de permettre à 75 collaborateurs d’accompagner à distance, pendant deux semaines, des personnes primo-arrivantes dans leur insertion professionnelle. Trois associations expertes de la thématique de l’accueil et de l’intégration socio-professionnelle des personnes réfugiées les ont accompagnés : La FourmilièreSinga et Light Towards Future.

Chaque jour, les collaborateurs ont reçu des contenus et des idées concrètes pour passer à l’action, et ce, en fonction de leurs disponibilités, par exemple :

  • Aider la personne dans son intégration professionnelle via des ateliers de formalisation de CV ;
  • Créer du lien social et faciliter l’intégration d’une primo-arrivante en passant un peu de temps au téléphone avec elle.

Plus de cent actions concrètes menées par les collaborateurs d’EY

  • 75 collaborateurs impliqués en 2 sessions
  • 40 cours de français donnés
  • 35 ateliers CV réalisés
  • 30 moments conviviaux avec des personnes primo-arrivantes organisés.

« C’était une magnifique expérience et nous avons beaucoup appris sur la thématique en elle-même et sur le parcours d’un primo-arrivant », Rafik.  

« En seulement deux cours de français, nous avons réussi à créer un lien fort et je me suis sentie hyper utile. C’est une très grande aventure humaine », Elodie.

« J’ai trouvé ce programme vraiment sympa, je me suis sentie guidée et ensuite j’ai bien réussi mon cours, c’est presque passé trop vite ! », Emma.

 

Focus sur Light Towards Future, désormais accompagnée en compétences par la Fondation EY

Suite au programme Ré-action co-construit par makesense avec trois associations dont Light Towards Future, la Fondation EY soutient cette jeune structure pour pérenniser ses activités ; ceci grâce aux collaborateurs d’EY qui donnent de leur temps et partagent leurs compétences.

C’est sur les bancs de leur école de commerce trois amis étudiants commencent à construire les bases de Light Towards Future. Sensibles à la thématique des primo-arrivants, ils partagent leurs expériences respectives et découvrent un terrain d’action encore peu occupé par les différentes associations parisiennes intervenant auprès des réfugiés : la préparation à l’insertion professionnelle, et ce dès la période de demande d’asile. Fin 2018, ils créent l’association Light Towards Future pour rendre cette période constructive et bénéfique.

©Light Towards Future

 

Les co-fondateurs composent alors un parcours d’accompagnement professionnalisant afin de faciliter et accélérer l’accès à l’emploi et l’autonomie des personnes exilées. Co-construit avec les structures d’accueil des demandeurs d’asile, ce parcours se divise en deux étapes avec des ateliers socioprofessionnels collectifs d’une part, et un accompagnement personnalisé d’autre part.

Deux ans après son lancement et une année de résilience face à la pandémie de Covid-19, l’association se développe et compte, début 2021, un total de 50 personnes accompagnées depuis la création.

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