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Par Fondation Generali – The Human Safety Net - Publié le 3 octobre 2022 - 16:26 - Mise à jour le 4 octobre 2022 - 15:55
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Carlos Arbelaez, pour un café Populaire

The Human Safety Net, la fondation de Generali, soutient les personnes réfugiées qui souhaitent créer leur entreprise ou association en France. Pour cela, elle se base sur l’expertise de deux associations partenaires : Singa et La Ruche. Carlos Arbelaez a bénéficié du programme THSN avec un accompagnement vers l’entrepreneuriat de plusieurs mois au sein de l’incubateur de La Ruche

©Mary-Lou Mauricio
©Mary-Lou Mauricio

Populaire. Pour que résonne l’identité de sa marque de café, Carlos Arbelaez lui a choisi un nom corsé. Avec son projet, cet entrepreneur de 35 ans soutient le peuple colombien, les travailleurs des fermes et des caféières de son pays d’origine. C’est à des familles victimes des conflits armés, qui trouvent dans l’agriculture un modèle économique pour se réapproprier leurs terres, que Carlos Arbelaez achète son café. À d’anciens combattants, aussi, qui ont décidé de déposer les armes pour se réinsérer professionnellement dans la culture du café.

J’aime dire qu’avec mon café Populaire originaire de Colombie, je fais concurrence aux narcotrafiquants. »

La matière première, sourcée et payée à meilleur prix que celui du marché, est importée par une structure engagée dans la traçabilité des produits. Une fois en France, le café est torréfié à Paris, tantôt vendu à des professionnels, tantôt livré à vélo à des particuliers franciliens. Dans la tasse, cela donne un café de très bonne qualité qui a du goût. Mais aussi un café éthique, qui a du sens.

Ce projet, Carlos Arbelaez l’a conçu dans la rue lorsqu’il est arrivé en France en 2011. Lui-même victime de pressions de la part de groupes armés alors qu’il était militant pour le respect des droits de l’homme et étudiant en droit à l’université de Medellín, au nord-ouest de la Colombie, il a dû fuir sa terre natale. Mais avec son associé Saul Suaza, il valorise aujourd’hui le terroir colombien par la vente de son café, dégusté dans les locaux de Sciences-Po Paris ou encore des associations Singa et Les Cuistots Migrateurs.

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