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Par PIE - Publié le 10 octobre 2018 - 07:44 - Mise à jour le 10 octobre 2018 - 07:52
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Entrepreneuriat et ESS : Baptiste Guillemet, l'aidé devenu aideur

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises et de l’ESS ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Découvrez les portraits de ceux qui animent PIE au quotidien.  Consultant spécialiste des questions culturelles à PIE, Baptiste Guillemet sait se mettre à la place des entrepreneurs qu'il accompagne. Normal, il en est un lui aussi.

Entrepreneuriat et ESS : Baptiste Guillemet, l'aidé devenu aideur
Entrepreneuriat et ESS : Baptiste Guillemet, l'aidé devenu aideur

Quand l'aideur devient aidé, il sait se mettre à la place de l'autre et accroît son degré d'empathie. Baptiste Guillemet est bien placé pour le savoir.  Arrivé comme consultant chez PIE en avril 2017 afin notamment de lancer le Dispositif Local d'Accompagnement - dispositif public de conseil destiné aux acteurs de l'ESS, le diplômé de l'ESSEC (master en management) connaît les deux côtés de la barrière.

 

Avant de rejoindre PIE, il a concrétisé son envie d'impact dans l'ingénierie et le financement de projets culturels, avant de s'intéresser à l'entrepreneuriat social, notamment dans le cadre d'un échange à l'université du Cap. C'est dans la cité-mère de l'Afrique du Sud que ce passionné de musique a ensuite travaillé pendant an an pour le Comptoir de l'Innovation et sur des projets personnels. "J'ai connu et je connais les difficultés que beaucoup de porteurs de projets connaissent : développement de ressources propres, financement des activités, enjeux liés aux ressources humaines sans budget ", confie-t-il.

 

"Dans le cadre du Philippi Music Project, au Cap, on a dû lever des fonds pour monter le studio, convaincre des financeurs, faire un crowdfunding. Même si le budget était assez faible par rapport aux plans de financement que je vois chez PIE, je suis passé par là et je sais l'engagement que ça demande", ajoute le spécialiste des dossiers culturels à PIE. Être capable d'empathie est donc une nécessité au quotidien. " Mais tout en restant objectif sur le projet et la situation de son porteur ", rappelle aussitôt Baptiste Guillemet. " Notre objectif est d'accompagner les entrepreneurs sur le développement pérenne de leur activité, et donc de ne pas les mettre en difficulté. Techniquement, cela implique une capacité d'anticipation sur les enjeux et difficultés que va rencontrer le projet, et une certaine pédagogie pour les transmettre", détaille-t-il.

 

Rappelant que de plus en plus d'acteurs culturels s'émancipent du financement public en développant de nouvelles activités marchandes servant leur mission sociale, Baptiste Guillemet assume que " ce sont ces logiques spécifiques à un secteur qu'il faut maîtriser. Et notre profil pluridisciplinaire et pluri-sectoriel facilite l'émergence de ces nouveaux modes de financement, à la croisée des chemins." Pour lui, c'est là que se cache l'innovation. Beaucoup des projets que PIE finance proposent des alternatives durables en termes de consommation, de traitement des déchets, d'accès à la culture, d'insertion.

 

" Accompagner ces projets, c'est quelque-part participer à l'émergence de nouveaux modèles plus durables ", se félicite le consultant. Que chaque dossier soit une occasion d'apprendre de nouvelles choses avec de nouvelles personnes est pour lui un défi stimulant. Et enthousiasmant : " On fait face à une grande diversité de secteurs, et même si les mécanismes financiers sont souvent les mêmes, il y a sur chaque dossier des spécificités que l'on maîtrise parfois moins bien que nos interlocuteurs. L'humilité, savoir dire "je ne sais pas", dialoguer pour apprendre, tout ça permet de gagner en expérience, et d'améliorer sa capacité d'anticipation."

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