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Par FONDATION DE LA 2e CHANCE - Publié le 6 novembre 2018 - 14:13 - Mise à jour le 13 novembre 2018 - 14:15
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Un atelier de Tapissier bien outillé grâce à la Fondation de la 2ème Chance

Pascale, 57 ans, a été lauréate de la Fondation en avril 2017 pour son projet de création d’un atelier de tapisserie d’ameublement. Site-relais de Clermont-Ferrand.

Un atelier de Tapissier bien outillé grâce à la Fondation de la 2ème Chance
Un atelier de Tapissier bien outillé grâce à la Fondation de la 2ème Chance

«En 1990, au moment de la naissance de notre fils, mon conjoint m’a quittée en me laissant sans ressources. Il n’a plus donné de nouvelles et a échappé au versement de toute pension alimentaire. J’ai alors 29 ans et les « petits boulots » se succèdent.

Mon fils est atteint de bipolarité à l'adolescence (maladie sous-jacente depuis l'enfance) : prise en charge en psychiatrie, mais les soins sont quasiment impossibles en raison d'une allergie aux traitements. Il est atteint, en outre, d'une maladie orpheline voisine de la maladie de Lyme. Il doit composer avec ces contraintes et est reconnu Travailleur Handicapé mais avec un taux de handicap qui ne lui permet pas de bénéficier d’une allocation. Je subviens donc à ses besoins.

Autres chocs : ma mère a été gravement malade et ma sœur est décédée en 2004 des suites d’un cancer foudroyant.

Suite à un licenciement économique en 2016, et sur les conseils de Pôle Emploi, je prends contact avec le groupe d'Aide à la Création d’Entreprise du Relais Amical Malakoff Médéric (RAMM) de Clermont-Ferrand. Les conseillers qui me reçoivent me dirigent vers la Déléguée de site de la Fondation de la 2ème Chance.

J’ai investi dans mon projet le maximum, à savoir mon indemnité de licenciement, ce qui m’a permis d’acheter un petit utilitaire d’occasion.

Compte tenu de ma situation personnelle le recours à tout emprunt bancaire s’est révélé impossible. Sans l’aide financière de la Fondation de la 2ème Chance, je n’aurais pas pu acquérir le matériel qui m’a permis de m’installer à mon compte.

J’ai également obtenu de précieux conseils pour la gestion de mon activité.

Je possédais un carnet d’adresses d’anciens clients de l’entreprise dont la fermeture a causé mon licenciement. A partir de là et par le « bouche à oreille » ainsi que par le dépôt de cartes professionnelles dans les commerces, j’ai pu démarrer mon activité.

A cela s’ajoute le fait qu’un magasin de tissus d’ameublement de Clermont-Ferrand, qui me connaissait, me recommande à ses clients. Néanmoins, cette clientèle est encore à développer pour atteindre le chiffre d’affaires escompté.

Aujourd’hui l’effort doit porter sur l’augmentation de ma clientèle. Je perçois encore un peu d’indemnités de chômage et je bénéficie de charges réduites compte tenu de l’ACCRE.

Je dois continuer sans relâche à rechercher de nouveaux clients, seul moyen pour élever le niveau de mes revenus.

Un atelier de tapisserie désormais bien outillé, grâce à l’apport financier de la Fondation de la 2ème Chance, a considérablement contribué à l’ascension de mon entreprise et à ma progression vers l’autonomie financière.

Je bénéficie d’une relation privilégiée : je m’attendais à un échange purement technique et professionnel, mais au fil des rendez-vous la relation s’est enrichie de bons conseils amicaux et sincères. Je peux compter sur la grande disponibilité de mes parrains, toujours là dès qu’un problème se pose.

Je parle de la Fondation dans tout mon entourage et serait prête, à mon tour, à aider une personne dans une situation difficile.

Je ne peux que conseiller aux personnes au parcours difficile, motivées par un projet professionnel, de ne pas hésiter à faire confiance à la Fondation de la 2ème Chance, sans doute la dernière marche qui leur permettra de reprendre espoir et d’accéder à la réalisation de leur projet. »

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