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Par Société Générale - Publié le 28 février 2019 - 08:54 - Mise à jour le 4 mars 2019 - 10:16
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[ENTRETIEN] Le pro bono, pilier de l’engagement de Société Générale

Le 5 février dernier, Frédéric Oudéa, directeur général de Société Générale, co-signait une tribune invitant les entreprises à développer les compétences de leurs collaborateurs grâce au pro bono aux côtés de trois autres dirigeants d’entreprise : Frédéric Moulin, président du conseil d'administration de Deloitte France et président de la Fondation Deloitte, Marie-Célie Guillaume, directrice générale de Paris La Défense et Alain Dinin, président directeur général de Nexity. Cécile Jouenne-Lanne, qui dirige l’équipe Citoyenneté de Société Générale, pierre angulaire de la mobilisation des collaborateurs de la banque, revient sur les éléments clés de cette tribune et ce qu’elle signifie pour la banque au quotidien.

[ENTRETIEN] Le pro bono, pilier de l’engagement de Société Générale
[ENTRETIEN] Le pro bono, pilier de l’engagement de Société Générale

 

La tribune affirme qu’une entreprise « qui ne s’engage pas est une entreprise qui ne se projette pas ». Comment cela se traduit-il chez Société Générale ? Comment l’engagement est-il intégré à la stratégie de la banque ?

Cécile Jouenne-Lanne : Depuis trois ans, le nombre de collaborateurs engagés dans l’entreprise sur une action de solidarité est présenté au conseil d’administration de Société Générale. L’évolution à la hausse de ce nombre est un élément que les administrateurs regardent attentivement chaque année. L’histoire de cet indicateur est simple. En 2010, un plan stratégique Société Générale sur 5 ans appelé « Ambition SG 2015 » contenait l’axe « Développer l’engagement citoyen des collaborateurs », dont a découlé la création de la direction Citoyenneté. Fin 2015, à la fin du plan, l’indicateur d’engagement a été proposé dans les indicateurs de pilotage présentés au board pour contrôler et suivre les mesures prises.

 

Pro Bono Lab, un des partenaires de la Fondation, est cité dans cette tribune. Pouvez-vous nous raconter l’histoire de ce partenariat ? Qu’avez-vous appris sur l’engagement des collaborateurs durant ces années à construire des dispositifs pro bono ensemble ?

C. J.-L. : En 2012, nous avons été sollicités par mail par des étudiants qui souhaitaient développer le pro bono en France. Ils avaient besoin de soutien pour partir faire une étude de cas aux États-Unis sur les bonnes pratiques existantes. Une fois l’étude réalisée, ils sont revenus nous voir pour expérimenter l’une des premières journées pro bono. Nous avons donc mobilisé des collaborateurs en interne pour tester ce format d’engagement. Depuis, nous en organisons régulièrement ensemble. Nous avons cru dès le début à leurs convictions. J’ai appris qu’il n’y a pas qu’une forme d’engagement, qu’il n’y a pas de petit engagement et que nous ne devons pas juger un engagement mieux qu’un autre. J’ai appris qu’il fallait adapter les formes d’engagement aux contraintes de l’entreprise. Je vois un cheminement dans le degré d’engagement : un collaborateur peut changer d’avis sur ce qu’il pense pouvoir faire ou non pour une association pendant son engagement. Il faut vraiment s’adapter aux besoins des associations et à ceux des collaborateurs.

 

Quels sont les objectifs de développement de l’engagement des collaborateurs et du pro bono pour la Fondation Société Générale aujourd’hui ?

C. J.-L. : En 2018, on compte 18 688 collaborateurs engagés pour une action solidaire au sein de la banque. L’objectif pour 2019 sera a priori fixé à 20 000. Nous avons prévu de développer l’engagement et de décentraliser les actions, c’est-à-dire de donner à nos filiales partout dans le monde les moyens et les outils pour qu’ils puissent eux aussi permettre à leurs équipes de s’impliquer dans les actions locales, dans le respect de nos cadres et de nos règles.

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