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Par Du nord pour le sud - Publié le 30 janvier 2015 - 22:34 - Mise à jour le 11 février 2015 - 14:07
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Inauguration du puits de Natiponi au Togo, en pays Tamberma

Une inauguration dans la joie, émaillée de nombreux discours et suivi d'un repas organisé par le village.

Inauguration du puits de Natiponi au Togo, en pays Tamberma
Inauguration du puits de Natiponi au Togo, en pays Tamberma

Le besoin d’un bon système d’eau et d’assainissement est largement reconnu comme une composante essentielle du développement social et économique. En apportant des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement on répond à certains des besoins les plus cruciaux des populations. L’eau propre ainsi qu’un bon système d’assainissement sont essentiels pour protéger la santé de la communauté en limitant la transmission des maladies infectieuses et en aidant au maintien d’un environnement sain au niveau de la population. En même temps, ils contribuent de manière essentielle à l’amélioration de la dignité humaine et apportent plus d’opportunités économiques en libérant les individus, plus particulièrement les femmes et les enfants, de la corvée d’eau ce qui leur permet d’avoir plus de temps pour se consacrer à d’autres activités.

Nous nous sommes rendus à plusieurs reprises (lors de précédents déplacements) dans les villages et avons interrogé les gens pour essayer de comprendre comment ils avaient accès à l’eau. En Pays Tamberma coexistent trois façons de se procurer de l’eau suivant les villages:

> Les villages qui bénéficient d’un forage équipé d'une pompe à motricité humaine. C’est le mieux et l’eau est consommable telle quelle (bien qu’un traitement serait parfois utile).

> Les villages qui utilisent un puits, souvent souillé. L’eau ne présente pas les caractères de potabilité, bien qu’elle soit bue sans filtration, ni traitement.

> Le pire des cas: villages sans forage et dont le premier puits est très éloigné ou tari en saison sèche. Alors, c’est l’eau de surface et des marigots qui est consommée.

On le voit, les cas de figures sont très différents selon qu’il y a un forage, un puits ou même le ruisseau. De plus les villages étant composés d’habitations dispersées et éloignées les unes des autres (c’est l’une des caractéristiques de l’habitat des Batammariba), les situations d’accès à l'eau sont très hétérogènes, y compris à l’intérieur d’un même village.

C'est en octobre 2013 que nous avons décidé de lancer un programme d'accès à l'eau.

Le village de Natiponi est le plus au bout de la vallée Tamberma. Nous l'avions visité en saison sèche quand le niveau des eaux est au plus bas. Le puits utilisé jusqu'alors par les familles est à environ 1,5 km des habitations (près de l'école) et il tarit en saison sèche. Les femmes sont obligées d'aller chercher l'eau au marigot...

Les travaux de creusement ont débuté en février 2014. Des difficultés sont apparues. Il a fallu traverser une couche rocheuse, ce qui a nécessité de faire intervenir un marteau piqueur, finalement trouvé au Bénin voisin. Le puits, avec toute ces finitions (cuvelage, bac de récupération, aménagements extérieurs, peinture) a été achevé en septembre 2014 à la grande satisfaction des gens du village. L'eau est claire pour un puits car elle jaillit de sous la roche. L'analyse chimique révèle seulement un PH un peu basique et une légère turbidité. L'analyse bactériologique est en cours.

Visualiser la carte du pays Tamberma : BLOG DNPLS

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