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Par Carenews PRO - Publié le 30 septembre 2016 - 16:32 - Mise à jour le 30 décembre 2016 - 08:36
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[CARENEWS JOURNAL 6] DANIEL HERRERO, AMBASSADEUR DE LA FIDH

Daniel Herrero a été rugbyman de haut niveau au sein du RC Toulon (Rugby Club Toulonnais). Il est ensuite devenu entraîneur, professeur, conférencier et consultant. À le lire, à le regarder et à l’écouter sur YouTube sur lequel sont présentes nombre de ses interventions, on sait, d’avance, que Daniel Herrero est « un personnage ».

[CARENEWS JOURNAL 6] DANIEL HERRERO, AMBASSADEUR DE LA FIDH
[CARENEWS JOURNAL 6] DANIEL HERRERO, AMBASSADEUR DE LA FIDH

L’homme au bandeau rouge a l’accent chantant et une verve unique. Son champ lexical reprend des termes forts : le courage, le cœur, la fraternité… S’entretenir avec Daniel Herrero, c’est prendre un cours de rhétorique, et un cours d’engagement aussi, car le sportif est aussi exubérant que sincère. Le « conteur de l’Ovalie » nous a accordé quelques instants estivaux pour nous parler de sa mobilisation en tant qu’ambassadeur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH). En 5 minutes, Daniel Herrero fait notre éducation sportive en liant d’emblée le rugby à l’intérêt général. En rugby,il existe 2 sortes de joueurs que sont les impact-players et les care-players. L’impactplayer est un joueur que l’on fait entrer sur le terrain au cours d’un match, ses atouts sont sa tonicité et sa fraîcheur physique, ce qui lui apporte une valeur supplémentaire. Joueur sur le « long-terme » et pilier de son équipe, le careplayer est polyvalent et porte l’équipe. Ainsi, du rugby à l’engagement associatif, Daniel Herrero rebondit sur le nom du Carenews Journal. Un sacré préambule.

« Mon engagement leplus authentique et le plus conséquent. »

Pour Daniel Herrero, c’est un « noble et haut engagement » que celui d’être ambassadeur depuis quinze ans ; il précise qu’il « collabore, accompagne et soutient » la fédération. C’est un porte-parole haut en couleur qui tient à la « flamboyance et au rayonnement qui illustre la cause ». La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme est une organisation non gouvernementale (ONG) internationale. Elle regroupe 178 organisations nationales de défense « de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme ». Daniel Herrero a toujours été actif dans le champ de l’associatif et des ONG, il est un soutien « économique » et personnel. Parmi ses engagements, on peut citer sa présence aux côtés de Handicap International (colauréat du prix Nobel de la paix en 1997) depuis une décennie. Handicap International « vient en aide aux populations vulnérables, notamment les personnes handicapées, partout dans le monde où cela est nécessaire ». Son engagement s’est également tourné, à une époque, vers Médecins Sans Frontières et les associations qui soutiennent l’enfance défavorisée. D’où vient cet intérêt pour l’humanitaire, pourquoi mettre son énergie au service de la cause des autres ? « Je viens du champ sportif qui est essentiellement associatif », répond-il. Et d’enrichir sa réponse en précisant que le terreau du sport, qui est un secteur de coopération, c’est de mêler l’éducatif et le constructif. Son engagement pour les droits de l’homme vient de leur sens, celui « de l’égalité et du respect », une valeur qu’il retrouve dans la FIDH, « en ligne connectée avec [son] engagement dans le sport ».

« L’idée d'un engagement construit, c'est le coeur, je suis touourd avec eux. »

Leur histoire commune s’est construite sur « une main tendue, un souhait de collaboration ». Et l’histoire dure depuis longtemps. Il effectue beaucoup de déplacements à l’étranger, au nom de la fédération ou à titre personnel (Birmanie, Palestine) pour vivre des rencontres et des échanges là où « les droits sont contraints, sont abimés ». Il aide la fédération sur des opérations de communication, ce qui n’est pas étonnant quand on entend l’orateur nous parler des droits de l’homme. Et avec un charisme unique et une rhétorique bien rodée, d’entraîner les autres, en rugby comme en humanité. Il cite le travail d’Amnesty International qui a une méthode de « harcèlement médiatique, pour que l’oubli ne s’installe pas ». La FIDH a une approche du sujet différente, c’est « une épaule rationnelle et opérationnelle ». Ce sont des juristes qui agissent dans le champ des droits de l’Homme, il insiste sur le terme. Lui qui se dit « militant de la cause de l’engagement et du courage, et de ses frères humains » clôt notre échange rythmé sur ce qui fait la spécificité de la FIDH, personnifiée, « humble, courageuse et pugnace » : « Elle ne quête pas le lustre. »

La FIDH

ONG fondée en 1922 à Paris, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme rassemble 178 ligues membres dans plus de 120 pays. Apolitique et non confessionnelle, l'organisation, dont le slogan est "Gardons les yeux ouverts", milite pour la liberté, la justice et la démocratie selon la Déclaration des droits de l'Homme de 1948.

 

Crédit photo : TV5 Monde

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