[D'AILLEURS] Un café montre un bel exemple de solidarité au Kazakhstan
Dans la ville kazakhe d’Almaty, un café emploie 40 personnes en situation de handicap mental. Cette initiative, saluée par la ministre de la Santé en personne, offre une lueur d’espoir à ce collectif trop souvent tombé dans l’oubli.
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Une intégration sociale qui fait parler d’elle
A Almaty, ville du Kazakhstan, ce café qui ressemble en apparence à tous les autres a reçu les éloges du gouvernement et de plusieurs organisations. Et pour cause, le Training Café emploie une quarantaines de personnes atteintes d’un handicap mental. Une initiative à applaudir dans un pays où ces personnes étaient il n’y a pas si longtemps enfermées dans des centres semblables en plusieurs points à des prisons. Ce projet solidaire, rendu possible grâce au soutien financier de l’ONG américaine Open Society Institute, a fait tant de bruit que son écho est parvenu aux oreilles du gouvernement kazakh. Il y a quelques semaines, la ministre de la Santé Tamara Dousseïnova a franchi les portes du Training Café pour déguster son menu et surtout pour constater que les personnes souffrant de troubles mentaux avaient leur place dans la société.
Un chemin encore long
Malgré ce rayon de soleil et les efforts des autorités ces dernières années, les conditions des personnes en situation de handicap mental sont encore difficiles au Kazakhstan. D’après les experts, uniquement dans la ville d’Almaty, environ 700 patients jugés sans danger pour la société sont enfermés dans des institutions spécialisées. Et selon les chiffres officiels, seulement 3 % des personnes handicapées ont un emploi. Par conséquent, les autorités devront redoubler d’efforts pour changer les mentalités, rompre les barrières existantes et améliorer la qualité de vie de ces personnes victimes d’exclusion.