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Imagine 84 : entre insertion et aide alimentaire

"Nous souhaitons vivement développer le partenariat avec SOLAAL pour accroître la diversité des produits et disposer ainsi d’une offre variée qui fait notre force au niveau de nos « partenaires/associations »." selon Michel Mainsain, président des Jardins de la Méditerranée

Imagine 84 : entre insertion et aide alimentaire
Imagine 84 : entre insertion et aide alimentaire

Comment s’est créée Imagine 84 ?

L’association Imagine 84, fondée en 1985, est reconnue d’intérêt général depuis 2009. Elle est constituée de deux pôles : l’un de lutte contre l’exclusion et l’autre d’accès à l’alimentation. Imagine 84 a mis en œuvre une structure de collecte et de redistribution à destination des plus défavorisés nommée «Les jardins de la Méditerranée», à l’initiative de son président, Pierre Bonnefille. Créé en 2008 à la demande de l’Etat, il favorise la récupération des invendus et des déclassés en matière de fruits et légumes. Le ministère de la Santé et des Sports avait en 2007 sollicité la Fédération Française des Banques Alimentaires afin de créer cet atelier couplé à un chantier insertion.

Le Vaucluse a été choisi pour expérimenter cet outil, à vocation sociale. Le Service Chantier d’Insertion a mis au point une organisation pour gérer un atelier de stockage et de  récupération, de tri et conditionnement de fruits et légumes, en provenance d’agro-industriels ou directement de producteurs.

Quelles sont les activités majeures de votre association en ce qui concerne l’aide alimentaire ?

Une équipe de cinq permanents et 22 employés en CDI de 4 mois renouvelable trois fois maximum, dirigée par Nicolas Cabot, assure le retraitement et organise l’acheminement de plus de 1000 tonnes/an de fruits et légumes sur la France, à travers 40 départements vers le réseau des Banques alimentaires, des fédérations du Secours Populaire, des Restos du cœur, de la Croix Rouge, de Revivre Rhône-Alpes et d’une dizaine d’associations indépendantes.

Ces produits viennent, pour l’essentiel de producteurs, expéditeurs, coopératives, grossistes, transporteurs, centrales d’achats du bassin PACA, qui bénéficient de la défiscalisation de 60% pour le don, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires. Mais il faut surtout insister sur le courant de sympathie que cette « réutilisation » de produits suscite dans le cercle des responsables d’entreprises donateurs, en direction des défavorisés.

Les salariés sur le chantier d’insertion travaillent 24 heures par semaine du lundi au jeudi, et sont dans les conditions très professionnelles d’un travail équivalent chez un producteur-expéditeur. Nous tenons à cette analogie pour renforcer l’employabilité de ces mêmes personnes, afin de leur donner toutes les chances d’une sortie positive à l’issue de leur passage dans notre structure (+53% des personnes ont retrouvé un emploi en CDI –CDD + ou – 6 mois ou une formation qualifiante rémunérante pendant leur passage au chantier depuis 8 ans).

Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux agriculteurs ?

Nos liens avec SOLAAL et son réseau contribuent à renforcer l’offre en amont. Nous souhaitons vivement développer ce partenariat pour accroître la diversité des produits et disposer ainsi d’une offre variée qui fait notre force au niveau de nos « partenaires/associations ». Cette expression met davantage en relief notre exigence sur la qualité des produits redistribués et justifie le fort taux de satisfaction exprimée par nos partenaires, sur le territoire français.

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