[DÉBAT] Nouveaux formats de mobilisation des collaborateurs chez LepC
Mardi 16 mai 2017, Les entreprises pour la Cité (LepC) a organisé une matinée dédiée à la mobilisation des collaborateurs chez Vivendi. Quelles sont aujourd’hui les techniques de mobilisation des collaborateurs ? Quels sont les outils disponibles ? Comment convaincre sa direction générale d’engager des actions de mobilisation ? Autant de questions que se posent souvent les responsables de fondations d’entreprise, les responsables RSE et plus largement tous ceux qui s’occupent d'animer l’engagement sociétal des entreprises.
Une cinquantaine de personnes étaient réunies pour une matinée d’échange autour de la mobilisation des collaborateurs. Diane Emdin, responsable du projet Create Joy chez Vivendi a accueilli cette matinée d’échanges préparée et animée par Sylvain Reymond et l'équipe des Entreprises pour la Cité (LepC, anciennement IMS-Entreprendre).
Les invités à partager leur expérience et leur connaissance du sujet étaient :
- Romain Riboud, Accenture France - Chef de projet RSE
- Thérèse Lemarchand, Commeon - Présidente et co-fondatrice
- Xavier Gay, Pro Bono Lab - Président
- Sabrina Murphy, BNP Paribas - créatrice et responsable du People's LAB, Intrapreneurship
- Ines Dauvergne, Les Entreprises pour la Cité - Responsable Diversité
Leur retours d’expérience ont permis d’illustrer les principaux enseignements de cette matinée :
1 - À chacun son dispositif
S’il existe de nombreux outils (crowdfunding, marathon Pro Bono …), on ne répétera jamais assez que chaque cas est unique. La construction d’un dispositif de mobilisation des collaborateurs doit donc être adapté en fonction de la culture d’entreprise, du métier, de la localisation, de la pyramide des âges…
2- Du concret, de l’impact
Les actions de mobilisation doivent avoir un réel impact. Les collaborateurs ont horreur des opérations cosmétiques. Elles ne prennent pas. À la fin d’une opération de mobilisation, on doit pouvoir montrer son impact et communiquer clairement à son sujet (par ex. : "nous avons repeint un hôpital", "nous avons collecté 15 000 euros", "nous avons créé le site Internet et le plan de communication d'une association").
3- Un catalogue d’engagements
Pour les grandes entreprises, un seul type d’action ne suffit pas. L'idéal est de constituer un catalogue d’actions intégrant toutes les techniques d’engagement (collecte, mécénat de compétence…). Cette diversité permet à chaque collaborateur de trouver un mode d’engagement qui lui correspond en fonction de sa sensibilité et de sa disponibilité. On parle de plus en plus d’engagement à la carte.
4- Des formats courts et collectifs
Par expérience, les formats courts et collectifs emportent l’adhésion des collaborateurs. L’engagement doit être simple à réaliser en terme de planning et de contrainte. L’aspect collectif apporte une motivation supplémentaire et permet, au-delà de la cause défendue, de rencontrer des collègues et de « faire ensemble » en dehors d'un cadre hiérarchique ou d'un métier.
5- Toutes les générations ont envie de s'engager
Malgré une croyance largement partagée, toutes les générations dans les entreprises sont sensibles aux actions de mobilisation, même si les jeunes générations revendiquent plus fortement cette envie.
Quelques études pour aller plus loin et consolider votre argumentaire :
- Le Panorama des fondations (EY & LepC)