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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 30 mai 2017 - 14:20 - Mise à jour le 31 mai 2017 - 16:44
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Mettre en scène la citoyenneté

Quand le théâtre s’empare de la Ville, il embarque avec lui une troupe de comédiens issus de tous horizons sociaux et culturels. Citoyen et créatif, le Grand Théâtre de Paris joue du 9 au 13 juin un spectacle haut en couleurs en plein cœur de la capitale. Pour une belle démonstration de vivre ensemble.

Mettre en scène la citoyenneté
Mettre en scène la citoyenneté

Partir à la découverte de sa citoyenneté par l’expression théâtrale

L’association Fra Angelico donne depuis plus de trente ans des cours de théâtre amateur à Paris. Ses élèves abordent leur personnage de manière très personnelle. On ne travaille pas seulement un texte ; on se découvre un peu plus soi-même, sa présence sur scène, sa relation à l’autre. Une quête de sens, que l’association a voulu mener plus loin encore.

Car depuis 2011, Fra Angelico s’est associé avec le théâtre de L’Arc-en-Ciel pour un projet plus grand que nature. Et si s’engager sur scène était aussi une manière de se représenter en tant que citoyen ? Tous les deux ans, la troupe hétéroclite du « Grand Théâtre de Paris » joue une fresque grandiose en plein-air, mêlant l’histoire du théâtre et la Grande Histoire.

Les 9, 10, 12 et 13 juin prochains, aux Arènes de Lutèce, les spectateurs voyageront dans le théâtre parisien du XIXème siècle, entre 1789 et 1914. Ils suivront une saga familiale prise dans la tourmente de l’histoire, celle des héritiers (fictifs) de Charles-Hippolyte de La Bussière, célèbre pour avoir fait disparaître les listes des comédiens éligibles à la guillotine.

Derrière le spectacle, un bel élan créatif

Si l’engagement citoyen est au cœur de l’intrigue, il est omniprésent côté coulisses. Les 165 participants (dont 120 comédiens et musiciens) sont tous d’horizons différents – professionnels, amateurs, de tout âge, issus de milieux sociaux et culturels très divers. Outre les élèves issus des cours Fra Angelico, le Grand Théâtre de Paris a sollicité deux partenaires solidaires : le centre ATD Quart-Monde de Noisy-le-Grand et l’association Espoir à l’Hay-les-Roses. Pour Romane Bricard, chargée de coordination du Grand Théâtre de Paris, « la rencontre entre tous ces mondes-là est la base du projet. ».

Chaque structure travaille par groupes toute l’année jusqu’au grand « filage » avec l’ensemble des comédiens. Les dix collégiens accompagnés par Espoir répètent la scène qui leur est dédiée. Les enfants d’ATD Quart-Monde se réunissent autour de la création de masques et de marionnettes, qu’ils vont eux-mêmes manipuler sur scène. Une belle occasion d’évoquer avec eux la Révolution Française : « ça a mené à beaucoup de débats, raconte Romane Bricard. C’était vraiment passionnant parce qu’ils se sont plongés dans l’histoire, et ont pu réfléchir à la manière dont cela faisait écho avec le Paris du 21e siècle. »

A l’autre bout de la chaîne, les spectateurs ont eux aussi un rôle à jouer. La réservation des places ne se fait pas par une billetterie classique, mais sous forme de don à l’association. Le montant est libre, chacun fixe ainsi le prix de son siège en fonction du soutien qu’il veut verser au projet !

La Fondation Bouygues Telecom : partenaire de la culture solidaire

Agnès Le Meil fait partie des cours Fra Angelico depuis plusieurs années. En tant que collaboratrice Bouygues Telecom, elle a souhaité parrainer l’initiative auprès de la Fondation de son entreprise. « Ce projet me tient à cœur car c’est une démarche professionnelle, rare et spontanée, explique-t-elle. Il n’a de sens que dans l’échange et dans ce que chacun apporte au spectacle, avec sa culture et son talent. Cette qualité d’échange est ensuite transmise aux spectateurs, dans l'espace public. La pédagogie de Fra Angelico valorise la personne et met son originalité au service d’un rôle. L'enjeu est de transmettre quelque chose de vrai. »

La Fondation Bouygues Telecom a plus particulièrement contribué à la mise en place des ateliers d’ATD-Quart Monde et d’Espoir. Car l’aventure commence bien avant le spectacle lui-même. Elle débute lorsque tout un public, y compris éloigné de la culture, se mobilise pour la réussite d’un projet commun. Romane Bricard le souligne : « Le spectateur ne voit que la finalité, c’est-à-dire le spectacle, mais c’est important pour nous d’avoir des mécènes qui mettent en valeur le travail qui est fait dans les ateliers tout au long de l’année. »

Et la création artistique devient un acte citoyen.

 

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