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Par Carenews PRO - Publié le 16 juillet 2020 - 17:54 - Mise à jour le 16 juillet 2020 - 18:11
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Opéra de Paris en crise, éthique des multinationales allemandes, tech for good... La revue de presse du 16 juillet

Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

Crédit photo : artisteer.
Crédit photo : artisteer.

Le directeur de l’Opéra de Paris Stéphane Lissner a été auditionné avec son directeur adjoint Martin Ajdari par la commission en charge de la culture au Sénat. D’après France Info, M. Lissner a fait plus que doubler le mécénat (de 9 à 19 millions d'euros en 2020) depuis son arrivée à la tête de l'Opéra en 2015. Pourtant, dans un contexte de grève contre les régimes spéciaux de retraite et de crise sanitaire, l’institution culturelle la plus subventionnée en France anticipe une baisse d’un tiers des recettes du mécénat cette année.

Les entreprises, notamment moyennes, « hésitent à investir au moment où elles doivent demander des efforts et des sacrifices à leurs salariés » à la suite de la pandémie. « On a de grands partenaires historiques qui restent fidèles, mais il y a tout un ensemble de donateurs, de mécènes intermédiaires qui ont tendance à se replier donc on ne pourra pas tabler sur ces recettes », a encore ajouté le directeur adjoint.

Après la France qui a adopté en mars 2017 une loi unique au monde sur le devoir de vigilance des multinationales, l’Allemagne prépare pour la rentrée un projet de loi sur le respect des normes environnementales et sociales sur la chaîne d'approvisionnement, nous rapportent Les Echos. C’est le ministre allemand du Développement, Gerd Müller, qui aura la délicate tâche de convaincre le ministre de l’Économie et le patronat de l’opportunité de ces mesures.

Le chercheur Philippe Silberzahn n’est pas fan de la tech for good et l’explique sur le site libéral Contrepoints. Selon lui, en matière d’innovation, décider de ce qui est bon ou mauvais a priori pose plusieurs problèmes. Pour preuve, il explique que le métier à tisser de jacquard fut unanimement détesté par les ouvriers du textile lors de son introduction au début du XIXe siècle, car accusé de détruire l’emploi. L’intention initiale de son concepteur était pourtant de lutter contre le travail des enfants... Paradoxalement, poursuit-il, c’est en mécanisant ce secteur que le textile est devenu plus accessible au plus grand nombre et a créé plus d’emploi.

Toute technologie peut en effet être utilisée à la fois pour le bien et pour le mal. Imposer qu’une technologie ne puisse être développée qu’à condition qu’elle fasse le bien, et seulement le bien, c’est s’interdire tout progrès technologique.

Récits de violences, problèmes ayant trait à la solitude, grande précarité, sexualité… La Revue Projet a interrogé la sociologue Dan Ferrand-Bechmann sur le quotidien des quelque 1 600 écoutants de SOS Amitié, association fondée en 1961, dont l’objet premier est la prévention des suicides.

Le bénévolat à SOS Amitié, on le voit, est exceptionnel : du fait de sa confidentialité, il est mal connu et les bénévoles ont peu de reconnaissance. Malgré la rigidité des plannings et les écoutes de nuit, les bénévoles soutiennent les principes fondamentaux de SOS, témoignant de la force de leur engagement. La quantité d’appels reçus parle d’elle-même : l’écoute des bénévoles est tout aussi nécessaire qu’efficace. 

Connaissez-vous bien l’histoire de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd et de son charismatique leader Paul Watson ? Brut.documentaires et le youtubeur Hugo de Le Tatou racontent cette épopée hors-norme et les raisons qui ont poussé Greenpeace à exclure le capitaine aux cheveux blancs de ses rangs. Une histoire d’activisme passionnante, qui montre qu’il n’existe pas une seule manière de s’engager.

Créer la signalétique d’un marathon solidaire, accompagner des personnes handicapées dans leur recherche d’emploi, donner des cours de soutien scolaire... Les missions – de courte ou longue durée – concernent tous les secteurs. Avec plus de 2 500 mises en relation effectuées, Benevolt touche aujourd’hui 80 départements et continue d’étoffer son réseau. 

Le magazine Avantages revient sur l’aventure de Benevolt, plateforme qui met en relation les retraités qui souhaitent se sentir utiles avec les associations qui ont besoin de bénévoles. Ce que l’article ne dit pas : le site est désormais ouvert aux bénévoles de tous âges pour que chacun puisse trouver le bénévolat qui lui ressemble.  

« Restons unis » 
Du 11 juillet au 23 août, à 7h20, la Fondation de France et RTL présenteront à travers une série d’interviews des actions de solidarité menées grâce au soutien de la Fondation de France pendant la crise de la Covid-19. « Au micro de Dominique Tenza et d’Agnès Bonfillon, des personnalités engagées tout au long de cette crise sanitaire raconteront leur histoire et leur engagement pour venir en aide aux plus vulnérables », précise leur communiqué de presse conjoint.

 

Hélène Fargues 

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