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La filière des fruits et légumes solidaire

« Nous avons une responsabilité : réduire les pertes alimentaires, optimiser leur utilisation et lutter contre le gaspillage. C’est pour cette raison que nous avons rejoint SOLAAL » selon Bruno Dupont, président d’Interfel

La filière des fruits et légumes solidaire
La filière des fruits et légumes solidaire

Interfel a rejoint SOLAAL en 2014. Quelles sont les raisons de votre engagement ?

Au sein de la filière, nous distinguons les pertes qui ont lieu de la production jusqu’au point de vente, du gaspillage qui correspond davantage aux aliments jetés au stade de la distribution et de la consommation. Les fruits et légumes, produits vivants et biodégradables,  sont naturellement touchés par ces deux phénomènes. Nous avons donc une responsabilité : réduire les pertes alimentaires, optimiser leur utilisation et lutter contre le gaspillage. Pour ce faire, nous avons besoin de l’expertise et de la mobilisation de partenaires pour nous accompagner. C’est pour cette raison que nous avons rejoint SOLAAL. Ensemble, nous mettons en œuvre des actions sur le terrain et réfléchissons à des sujets comme le don agricole.

Comment le dossier « lutte contre le gaspillage » est-il traité au sein d’Interfel ?

Un des enjeux a été de collecter des données fiables pour identifier les causes et les destinations des pertes alimentaires. D’après l’étude que nous avons fait réaliser, les pertes s’élèvent à 12% de la récolte jusqu’à la mise à disposition en point de vente. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ces 12% de pertes comptabilisent l’alimentation pour les animaux, le compostage et le retour au champ, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas destiné à l’alimentation humaine mais qui constitue cependant des voies de valorisation alternatives.  Au sein d’Interfel en 2016, un comité RSE a été créé. Le dossier « gaspillage alimentaire » fait partie intégrante de sa feuille de route et nous souhaitons de ce fait apporter notre expertise pour mieux communiquer sur les réalités technico-économiques de notre filière et donner un nouvel élan à la lutte contre le gaspillage. Par ailleurs, nous comptons également nous mobiliser dans les groupes de travail mis en place par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pour atteindre l’objectif de réduction de moitié du gaspillage à l’horizon 2025.

Quelles sont les actions que vous menez sur le terrain ?

Nous faisons de la pédagogie auprès des consommateurs. Notre réseau de diététiciens sensibilise partout en France le grand public à la notion de gaspillage, principalement au domicile. Ils donnent des conseils simples comme apprendre à bien ranger les aliments dans son frigo, ou à ne préparer les produits qu’en quantité nécessaire pour un plat. Il s’agit d’habitudes faciles à prendre qu’il faut inculquer dès le plus jeune âge. Les enfants doivent, par exemple, apprendre la notion de portion afin d’éviter le gaspillage à la cantine. Ces astuces sont expliquées lors des ateliers culinaires organisés toute l’année dans les écoles ou lors de nos événements. Nous avons aussi réalisé des guides « anti-gaspi » que nous diffusons auprès du grand public.

A l’issue de vos événements que faites-vous des produits restants ?

Interfel est présent dans de nombreux salons pendant lesquels nos produits sont mis en avant. Un bon exemple de cela est notre Tour FL (Fruits et Légumes) que nous installons notamment pendant le Salon de l’Agriculture. Pour que les produits exposés ne finissent pas à la poubelle, nous faisons appel à SOLAAL afin d’être mis en relation avec des associations d’aide alimentaire qui récupèrent les produits. Ainsi, en 2016, les Restos du cœur ont pu bénéficier des fruits et légumes de la Tour FL érigée pour les quarante ans d’Interfel.

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