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Par Carenews INFO - Publié le 27 novembre 2017 - 14:16 - Mise à jour le 5 janvier 2018 - 21:17
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Julie et Lucas : au coeur de l’action sur le terrain

Suite de notre série sur les métiers de la solidarité, construite en partenariat avec la Fondation Carrefour et la Fondation Dauphine. Aujourd'hui, nous allons à la rencontre de Julie, responsable Partenariats chez Carrefour France et Lucas, étudiant à Paris Dauphine.

Julie et Lucas : au coeur de l’action sur le terrain
Julie et Lucas : au coeur de l’action sur le terrain

 

 

Julie, responsable Partenariats

 

Julie, issue d'une formation en psychologie du travail, œuvre chaque jour au sein de l'Espace Emploi de Carrefour France pour l'insertion des personnes en situation précaire ou de handicap. Dynamique, elle agit sur le terrain, en phase avec ses convictions, pour des actions concrètes dans les lycées par exemple. Lucas, étudiant de Paris Dauphine, se reconnaît dans cette femme d'action et désire lui aussi agir concrètement dans un métier qui a du sens.

 

C’est à l’université de Nanterre que commence le parcours qui amènera Julie à devenir Responsable Partenariats au sein de l'Espace Emploi de Carrefour France, le cabinet de recrutement interne du distributeur. Étudiante en psychologie du travail, elle est en parallèle hôtesse de caisse dans une enseigne de distribution d’articles de sport. Après ses études, elle travaille sur les questions d’intégration des salariés en situation de handicap.

 

“Le travail était très intéressant, mais je voulais élargir mon champ d’action. J’ai donc cherché une entreprise avec une vraie politique d’égalité des chances.”

 

Arrivée au lancement de l’Espace Emploi,  depuis 10 ans, Julie y met en œuvre une politique de partenariats qui s’articule en trois volets : éducation, insertion, emploi. “La diversité des profils que nous recrutons est représentative de la diversité de notre clientèle”. Pour ce faire, Julie intervient dans les lycées et auprès des acteurs de l’emploi pour présenter les métiers du groupe. Elle travaille avec de nombreux partenaires associatifs, parmi lesquelles des structures soutenues par la Fondation Carrefour, pour développer des parcours d’accès à l’emploi. Afin d’établir des passerelles emploi avec les différents acteurs (ou prescripteurs), Julie coordonne la diffusion d’offres et la mise en œuvre de ces sécurisations de parcours auprès d’un réseau de plus de 1400 partenaires nationaux et locaux (associations, missions locales d’insertion, Pôle Emploi…).

 

L’Espace Emploi de Carrefour regroupe 60 chargés de recrutement qui créent, avec les partenaires, des dispositifs répondant aux problématiques locales et aux enjeux de recrutement de l’entreprise. “En travaillant avec une association comme les Restos du Coeur, nous avons développé un parcours d’insertion sur les métiers de boucherie. L’association a sélectionné 19 bénéficiaires que nous avons accompagnés et formés en alternance.” À la clé : 14 personnes embauchées en contrat de professionnalisation via un partenariat multi-acteurs (Fondation Carrefour, Restos du Cœur, Pôle Emploi…).

 

Dans le cadre du pilotage des dispositifs traduisant en actions cette politique RH du groupe, Julie facilite les échanges entre entités Carrefour (hypermarchés, supermarchés entrepôts…) et partenaires : “nous sommes aussi garants des engagements auprès de nos différents interlocuteurs et très présents sur le terrain.” Cette présence se traduit par des rencontres sur les métiers auprès de 300 personnes, 13 ateliers coaching (150 candidats accompagnés) et 200 demandeurs d’emploi accueillis pour des visites de sites ces 6 derniers mois.

 

En conséquence, Julie n’est “jamais au bureau”. Le mardi à Lens pour implanter un atelier de formation/insertion dans une usine de transformation de viande, le jeudi à animer un comité de pilotage avec des partenaires et le vendredi dans un lycée professionnel du 93 pour présenter les métiers de Carrefour… “Il y a une vraie méconnaissance chez les jeunes des métiers de bouche comme la poissonnerie alors qu’ils offrent de belles opportunités de carrière. C’est super de leur ouvrir le champ des possibles.”

 

Et ce dernier élément est au cœur de sa démarche. “J’ai la chance de faire un métier en phase avec mes convictions : l’entreprise a des objectifs de développement et de performance économique auxquels je participe. Ainsi j’accompagne ces objectifs en répondant à des enjeux sociétaux de fond.” Cette opération avec les Restos du Cœur, “[s]a pépite” exemplifie cette démarche : formation à un métier qui recrute, co-construction de la formation avec les partenaires et insertion de publics précaires (85 % de réussite) “au service de l’entreprise et de la société”.

 

Lucas, M2 Responsabilité sociale des Organisations à Paris-Dauphine

 

Se reconnaissant dans le portrait de Julie, Lucas, étudiant de Paris Dauphine, désire occuper plus tard un poste utile à la société. Il nous livre les valeurs auxquelles il croit.

 

Après son bac, Lucas poursuit des études en économie-gestion puis en commerce : “mais je ne me sentais pas exactement à ma place dans un environnement où l’objectif d’une majorité d’étudiants était simplement de gagner un maximum d’argent une fois dans le monde du travail.” C’est suite à un stage à la Nef, une association présente dans le domaine de l’économie sociale et solidaire qu’il décide de s’inscrire dans le master responsabilité sociale des organisations à Dauphine : “c’est important pour moi de trouver un métier qui ait du sens, un métier dans lequel je me sente utile à la société, ce master me permet d’aller dans cette direction.”

Aux yeux de Lucas, un métier solidaire offre l’occasion d’aller à la rencontre de la société et d’échanger de personne à personne. Julie a de la chance de ne pas passer tout son temps au bureau : “cela doit être valorisant d’établir des partenariats qui permettent à certaines personnes isolées du monde de l’emploi de retrouver un travail avec des perspectives d’évolution.” Ce métier utile à la société qu’il souhaite un jour décrocher, Lucas le reconnaît dans le portrait de Julie : “ce qui me plait, c’est qu’elle a l’opportunité de répondre à des objectifs de développement économique tout en répondant à des enjeux sociétaux de fond.”

 

 

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