
Menée en partenariat avec six grandes villes et agglomérations françaises – Bordeaux, Lille, Lyon, Paris, Poitiers et Strasbourg-, le Labo de l'ESS a réalisé une étude visant à révéler et analyser la diversité des initiatives relevant de l'économie sociale et solidaire dans la démarche low-tech. Retrouvez ici la version résumée "En un coup d'oeil" de cette étude.
La low-tech réfute l’idée d’un progrès technique infini et capable de répondre à l’ensemble des défis auxquels nous sommes confronté·e·s. Elle interroge nos besoins réels afin de les satisfaire de la façon la plus simple, la plus sobre, la plus accessible et la plus appropriable possible.
L’étude du Labo de l’ESS illustre et outille, à l’échelle des territoires métropolitains, une démarche low-tech s’appuyant abondamment sur les acteurs de l’ESS.La low-tech est fondamentalement liée à l'ESS. Partageant avec la low-tech le souci de répondre aux besoins locaux en plaçant au coeur de son action l’utilité sociale et le partage, l’ESS développe de nombreuses initiatives s’inscrivant de fait dans cette démarche. En l’enrichissant notamment de son savoir-faire en matière de coopération et de solidarité, l’ESS contribue à mettre la low-tech au service de tou·te·s.
La ville high-tech n’est ni une évidence, ni une fatalité. D’autres trajectoires sont possibles et souhaitables, comme la ville (ou métropole) low-tech, c’est-à-dire une ville qui, sans rejeter en bloc la technologie et l’innovation technique, fait montre d’un plus grand « techno-discernement », tant pour l’environnement que pour notre autonomie et notre résilience individuelles et collectives.
Philippe BIHOUIX
Ingénieur, Directeur général du groupe AREP, Référent thématique du Labo de l’ESS