Ce que veulent vraiment les Français !
L'actualité du week-end a été chargée : la revendication des gilets jaunes sur les difficultés sociales, la marche pour le climat sur l'urgence écologique, et la 32ème édition du Téléthon.
Arrêtons-nous un instant sur l’exemple du Téléthon. Certes, il est possible de voir le verre à moitié vide : avec moins de 70 millions d'euros, c'est 8 % de moins que l'an passé… mais il est aussi possible de voir le verre à moitié plein. Malgré les difficultés et la situation de crise que nous vivons, 5 millions de Français, 10 000 villes et villages, 200 000 organisateurs d'événements se sont mobilisés pour transmettre de l'espoir à ses enfants et ses familles qui ont littéralement « la mort aux trousses ». Quel esprit de solidarité !
Pourquoi un tel engagement ? Parce qu'il y a 60 ans, des parents ont décidé de dépasser leurs propres souffrances pour se mettre au service de la vie. 60 ans après, ce qui semblait être impossible il y a encore quelques années va devenir réalité : on va pouvoir guérir des maladies neuromusculaires ! C'est la force de l'espoir qui a rendu possible l'impossible. Et si nous apprenions de cette expérience pour nous mobiliser collectivement au service de la co-construction du bien commun ?
N’est-ce pas ce qu’attendent réellement les Français ?
Une partie des réponses se trouve dans l'étude PHARE-Citoyens[1] de l'Observatoire des partenariats. Dès 2015, les Français faisaient part de leurs convictions, et posaient un diagnostic précis de leurs attentes :
Ils plébiscitaient un « devoir d'alliances » pour répondre aux fragilités qu'ils constatent sur les territoires,
Ils demandaient un « pari de confiance » au plus près des territoires pour laisser ces derniers inventer des solutions en proximité avec les besoins,
Ils attendaient un vrai projet pour se mobiliser et contribuer à répondre aux nouveaux besoins, notamment des plus fragiles.
Les Français nous rappellent l'urgence de « faire alliance » pour inventer des solutions à l'ampleur des enjeux auxquels nous sommes collectivement confrontés. Ils sont prêts à contribuer à une dynamique constructive s'ils en voient les effets, et surtout s’ils y trouvent un sens, à la fois comme valeur et comme direction.
Toute la semaine, Le RAMEAU mettra en valeur des exemples concrets qui prouvent que c'est possible. Dès demain, retrouvez les témoignages des 13 « exemple inspirants » de la promotion 2018 de la Fondation pour la Co-construction du bien commun. Plus que jamais, nous devons valoriser ces initiatives qui prouvent que nous avons raison d'espérer dans l'avenir !
À demain pour partager ces premiers exemples…
[1] Etude PHARE-Citoyen (Comisis - OpinionWay, septembre 2015)