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Par Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires - SOLAAL - Publié le 5 juillet 2018 - 13:35 - Mise à jour le 12 juillet 2018 - 08:00
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[COMPTE RENDU] La nature, source d'innovation dans nos organisations ?

Angélique Delahaye, présidente de SOLAAL, a introduit le colloque organisé par SOLAAL, le 6 juin 2018, en reconnaissant que le thème retenu, « la nature, source d’innovation dans nos organisations ?», pouvait surprendre, mais qu’il était au cœur de l’activité de SOLAAL :cinq ans de coopération pour distribuer les fruits de la nature et de l’homme.

[COMPTE RENDU] La nature, source d'innovation dans nos organisations ?
[COMPTE RENDU] La nature, source d'innovation dans nos organisations ?

Angélique Delahaye, présidente de SOLAAL, a introduit le colloque organisé par SOLAAL, le 6 juin 2018, en reconnaissant que le thème retenu, « la nature, source d’innovation dans nos organisations ?», pouvait surprendre, mais qu’il était au cœur de l’activité de SOLAAL :cinq ans de coopération pour distribuer les fruits de la nature et de l’homme.

Les participants ont apprécié d’être emmenés sur des sentiers peu battus et inspirants. La qualité, la pédagogie et l’humour des intervenants y ont particulièrement contribué.

Jean-Baptiste ANDRÉ, chercheur au CNRS et spécialiste en biologie de l’évolution, a précisé le paradoxe de l’évolution. « Les organismes vivants sont le produit d’un mécanisme compétitif : la sélection naturelle. A priori, on ne devrait donc observer en biologie que des organismes en lutte les uns contre les autres. Pourtant on y observe aussi beaucoup de coopération […] La meilleure façon d’encourager la coopération est de véhiculer l’information que les autres coopèrent ! »

Tarik CHEKCHAK, directeur du pôle biomimétisme de l’Institut des futurs souhaitables, a expliqué comment la nature était source d’inspiration. « Le biomimétisme, c’est imiter les recettes de durabilité issues de 3,8 milliards de recherche et développement.Cela peut concerner le design (forme), les matériaux mais aussi les systèmes et organisations. […] Dans chacun des cas, il est indispensable que la biologie et l’écologie rejoignent les sciences humaines, l’éthique et philosophie, sinon danger ! ».

Marion GUILLOU, présidente d’Agreenium et marraine de SOLAAL, a démontré comment la nature est le résultat d’une co-évolution entre les systèmes (faune, flore, sol, eau), les activités humaines et les paramètres écologiques globaux. Elle a également mis en garde contre « l’anthropomorphisme, qui pourrait idéaliser notre vision de la nature ».

La lutte contre le gaspillage alimentaire est en soit une des manières de se rapprocher du fonctionnement de la nature, qui ne produit aucun déchet.

Guillaume GAROT, député, président du Conseil national de l’alimentation et parrain de SOLAAL, s’est félicité de la progression de tous les acteurs en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Il a déclaré vouloir rester optimiste et garde l’espoir qu’une ligne de crédit soit ouverte pour soutenir les actions sur le terrain, notamment via les Programmes alimentaires territoriaux. Guillaume GAROT a réinsisté sur la nécessité d’inclure l’éducation à l’alimentation et à l’agriculture dans les programmes éducatifs. Enfin, il a annoncé qu’il attendait fin 2018 un bilan de la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

François PASTEAU, chef cuisinier et parrain de SOLAAL, impliqué dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, a expliqué comment il avait hérité des bonnes pratiques familiales : « A la maison, on ne gâchait pas ! ». Il a précisé comment il applique ce principe à sa cuisine, tout en gardant l’objectif de réaliser des mets gastronomiques. C’est un cercle vertueux : quand on utilise tout dans le produit, on respecte le fruit du travail des producteurs et c’est économique. Les participants au colloque ont ensuite particulièrement apprécié le buffet réalisé par François Pasteau. La preuve que gastronomie peut rimer avec antigaspi !

Enfin, les intervenants ont tous félicité SOLAAL qui, en cinq ans, a apporté la preuve de son utilité à plusieurs niveaux : social, environnemental, économique et territorial.

Retrouvez les interventions des experts :

> Jean-Baptiste ANDRÉ, chercheur au CNRS et spécialiste en biologie de l’évolution Cliquez ICI > Tarik CHEKCHAK, directeur du pôle biomimétisme de l’Institut des futurs souhaitables. Cliquez ICI > Marion GUILLOU, présidente d’Agreenium, Cliquez ICI

Retrouvez l’ensemble des intervenants ICI

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