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Par Fondation TotalEnergies - Publié le 8 novembre 2017 - 18:14 - Mise à jour le 9 novembre 2017 - 12:20
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L’aventure entrepreneuriale pour tous

L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (Adie) entend donner à chacun la possibilité de créer une activité indépendante. Ses produits de financement s’adressent à ceux qui, écartés du circuit bancaire classique, cherchent une solution alternative pour entreprendre. Pour faciliter leur création d’activités, l’association a mis en place des réseaux de microfranchise, proposant d’exercer un métier « clés en main ». Depuis 2014, ce dispositif est lauréat de La France s’engage, dont Total est le mécène privé historique*.

L’aventure entrepreneuriale pour tous
L’aventure entrepreneuriale pour tous

 

 

 

Un prêt professionnel accessible, adapté et solidaire

 

À sa création, en 1989, l’Adie instaure un nouveau mode de financement : un microcrédit d’un montant maximal de 10 000 euros, destinés à ceux qui ne peuvent pas bénéficier d’un prêt bancaire classique pour démarrer leur entreprise. Le plus souvent, il s’agit de personnes éloignées de l’emploi ou dont les besoins et le profil ne correspondent pas aux schémas bancaires traditionnels.

L’Adie couvre l’ensemble des besoins en financement de ses microentrepreneurs – y compris la trésorerie, les investissements en communication, l’achat de matériel ou de stocks. Tous les secteurs d’activité sont concernés : « notre clientèle est à l’image de l’économie française, explique Basile Albert, responsable à l’Adie. On va permettre à des personnes de créer leur propre emploi, de générer des revenus et donc d’améliorer leur situation personnelle et celle de leur famille. »

Près de 20 000 microcrédits ont été ainsi octroyés en 2016. 

 

Aller plus loin avec la microfranchise

 

L’Adie a souhaité mener une action plus complète encore. Elle a d’abord créé – en partenariat avec de grandes compagnies – des polices d’assurance spécifiques. La conciergerie de quartier « Lulu dans ma rue », autre lauréat du programme La France s’engage, a pu en bénéficier au démarrage de son activité.

 

Puis l’idée de promouvoir et d’accompagner l’entrepreneuriat franchit un pas supplémentaire. En 2011, l’Adie lance la microfranchise solidaire. L’association fait appel à des franchiseurs, tournés vers la solidarité et l’entrepreneuriat social. 

 

Pour chaque réseau co-créé, la même démarche. Le microentrepreneur s’associe à une enseigne déjà bien implantée, qui lui propose une activité préformatée, rentable et accessible. Avec toute la formation préalable requise, et l’aide du microcrédit de l’Adie si nécessaire. « On voulait des activités clés en main, déjà testées, avec du service autour, explique Basile Albert, en charge spécifiquement de la microfranchise. On s’appuie à chaque fois sur une tête de réseau qui transmet son savoir-faire et met ses outils au service des entrepreneurs, que ce soit pour la communication, les achats, la gestion, le service client, la facturation, la centrale d’appel, etc. »

 

À ce jour, 5 réseaux de microfranchise ont été initiés. Le premier d’entre eux s’est construit avec le groupe O2, autour d’un réseau de « petit jardinage » très performant. Se sont ensuivis un service de chauffeurs indépendants sans véhicule avec Chauffeur&Go, ou encore des prestations d’aide à l’usage des outils numériques via monassistantnumerique.com

 

Ce sont donc bien des emplois pérennes et stables qui sont créés. D’ailleurs le taux de pérennité à deux ans des entreprises des clients de l’Adie est plus élevé que la moyenne nationale. « Nous avons des ambitions de développement, détaille Basile Albert. Nous voulons intégrer de nouveaux indépendants dans les réseaux existants et créer d’autres réseaux avec des entreprises partenaires. » 

 

Objectif : disposer à terme de dix à quinze réseaux de microfranchise. De quoi offrir un catalogue de métiers très diversifié et permettre à chacun de créer son propre emploi, quel que soit son parcours.

 

(*) Le programme La France s’engage se poursuit aujourd’hui avec la Fondation La France s’engage à laquelle se sont joints trois autres partenaires privés : BNP Paribas, Andros et Artémis.

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