Action contre la Faim célèbre la Journée Mondiale de l’Eau avec Lilo
Le 22 mars a été marqué par la Journée Mondiale de l’Eau. Lors de cette journée nous rappelant que 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, les utilisateurs du moteur de recherche solidaire Lilo ont versé plus de 1 million de gouttes d’eau à Action contre la Faim.
La Journée Mondiale de l’Eau a été célébrée le 22 mars dernier.
L’eau potable et l’assainissement sont reconnus comme un droit fondamental, car ils sont essentiels à la vie, à la santé ainsi qu’à la dignité de tous les êtres humains. Pourtant, 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable à leur domicile ; 3,5 milliards de personnes ne disposent pas de services d’assainissement ni d’installations sanitaires améliorées comme des toilettes ou des latrines équipées d’un système d’évacuation ; et 1,5 milliards de personnes utilisent une source de boisson contaminée.
Chez Action contre la Faim, nous luttons contre la sous-nutrition. Or, 50 % des cas de sous-nutrition infantile sont liés aux maladies hydriques telles que le choléra, la diarrhée et l’hépatite A, provoquées par l’ingestion d’eau insalubre ou des pratiques d’hygiène insuffisantes. C’est pourquoi nous accordons une importance majeure aux enjeux de l’eau et de son accessibilité à travers nos programmes.
A l’occasion de cette journée, Action contre la Faim s’est associé au moteur de recherche Lilo.org, qui transforme les recherches internet en dons gratuits pour des associations (déjà plus de 5 millions d’euros reversés depuis sa création), pour mettre en avant l’importance de l’accès à l’eau dans la lutte contre la sous-nutrition. Le 22 mars dernier, le moteur de recherche français et solidaire a invité les internautes à soutenir nos programmes directement depuis sa page d’accueil.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau 2024, les Nations Unies ont souligné le rôle central que joue l’eau tant dans l’escalade des conflits que dans les résolutions de paix. 153 pays se partagent des ressources en eau, ce qui peut engendrer des conflits intercommunautaires ou transfrontaliers. Dans de nombreux pays, l’accès à l’eau est ainsi entravé par les conflits. Action contre la Faim œuvre pour rétablir l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène des populations comme en République Centrafricaine où les communautés se disputent l’accès à l’eau potable et où les groupes armés prennent souvent le contrôle et forcent les communautés à payer pour y avoir accès.
Nous ne sommes pas tous égaux face à l’eau. Les installations pour acheminer l’eau et la rendre potable ont un prix. Extraire l’eau, l’assainir, la stocker puis la distribuer, nécessite un nombre d’équipements souvent trop coûteux pour des villes ou des pays en développement. Dans les zones rurales reculées, dans les bidonvilles ou dans les camps de personnes déplacées ou réfugiées, il n’y a pas de service public de l’eau. Les populations pauvres n’ont que peu d’accès aux infrastructures qui se trouvent en ville et doivent souvent se procurer de l’eau auprès de vendeurs privés. Elles doivent payer l’eau 10 à 25 fois plus cher alors que les populations aisées l’obtiennent presque gratuitement.
