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Par AG2R LA MONDIALE - Publié le 27 juin 2022 - 11:17 - Mise à jour le 30 juin 2022 - 14:50
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AG2R LA MONDIALE – « Le lien social et l’engagement solidaire pour rester acteur de sa vie »

Pour bien vieillir, entretenir une vie sociale et citoyenne est une composante fondamentale. Les explications d’Eric Sanchez, directeur des particuliers au sein de la Direction des activités sociales d’AG2R LA MONDIALE, et Christelle Charles, chargée de mission et référente Vie sociale et citoyenne.

AG2R LA MONDIALE – « Le lien social et l’engagement solidaire pour rester acteur de sa vie ». Crédit : iStock
AG2R LA MONDIALE – « Le lien social et l’engagement solidaire pour rester acteur de sa vie ». Crédit : iStock
  • Pourquoi l’action sociale d’AG2R LA MONDIALE s’engage-t-elle sur la question de la vie sociale et citoyenne ?

 

Eric Sanchez : Avoir une vie sociale et citoyenne riche, c’est rester acteur de sa vie, et de son bien-être, la santé étant au cœur de nos préoccupations. La convivialité, la bienveillance, la proximité, la solidarité sont essentielles à chacun. L’engagement du Groupe AG2R LA MONDIALE est de faciliter ce lien social, avec sa famille, son entourage, des connaissances, mais aussi, et c’est tout aussi important, d’encourager à être solidaire et engagé envers les autres. Car la réciprocité et la satisfaction d’être utile donnent de l’épaisseur à sa propre vie. Le lien social est pluriel, subtil, différent d’une personne à l’autre. Construire des liens est très progressif, c’est une politique des petits pas. Nous proposons différents chemins pour y accéder, parmi lesquels choisir en fonction de sa situation. Chacun doit trouver les solutions de proximité qui lui conviennent.

Christelle Charles : Les deux briques indissociables de la vie sociale et citoyenne sont le lien social et l’engagement. Nous cherchons à provoquer des prétextes pour rassembler les personnes autour d’un collectif ou d’une activité. L’objectif est qu’elles apprennent à se connaître puis à se faire confiance pour créer durablement des relations sociales. La proximité est donc très importante. Pour ce qui est de l’engagement, nous accompagnons nos ressortissants vers des actions de solidarité parce que cela fait du bien, cela aide à se sentir mieux,voire parfois à cicatriser certaines blessures et ainsi se « réparer » socialement.

 

  • Comment l’action sociale travaille-t-elle cette thématique sur le terrain ?

 

Christelle Charles : Notre action comporte quatre volets. Le premier, c’est de repérer les situations d’isolement. Ensuite, nous soutenons le développement de tiers-lieux, qui sont des espaces physiques d’échanges, de rencontres où l’on est entouré. Nous favorisons également l’engagement des séniors dans le bénévolat pour qu’ils apportent leur contribution au bien commun. Et enfin, dernier volet, le sujet phare de l’inclusion numérique car le digital permet où que l’on soit de garder le lien social entre tous, les plus jeunes comme les plus âgés.

Eric Sanchez : Nous travaillons avec une grande richesse partenariale, avec des acteurs de proximité dans les territoires et au national. Nous allons à la rencontre de nombreux partenaires qui apportent des réponses à nos ressortissants. Et nous menons aussi une réflexion globale sur la manière dont ils s’imbriquent les uns par rapport aux autres, dont ils se complètent, dont ils peuvent coopérer. Cette diversité de partenariats nous permet de mettre en place des solutions adaptées. Car il faut aborder la problématique du lien social et de l’engagement personnel avec élasticité, en proposant une graduation nécessaire pour que chacun s’engage selon ses choix.

 

  • En termes de lien social, en quoi votre initiative avec InSite est-elle représentative de votre action?

 

Christelle Charles : C’est une action intergénérationnelle, de solidarité de proximité, fondée sur la confiance entre des jeunes et un public sénior dans les zones rurales (voire ultra-rurales) isolées. Le dispositif d’InSite fonctionne comme un « Erasmus rural ». Des jeunes de 16 à 25 ans en service civique se rendent en binôme pendant six mois dans une commune de moins de 1 500 habitants pour y accomplir une mission socio-culturelle (activité physique, patrimoine…). Les jeunes animent le projet en co-construction avec les habitants et se chargent de sa mise en place avec les acteurs locaux publics et/ou privés. Ces villages ont besoin d’être revitalisés. Les projets qui émergent participent à leur redynamisation sociale et économique. Une fois la mission terminée, le projet est laissé en jachère pendant six mois supplémentaires pour permettre aux habitants de se l’approprier. Nous sommes partenaires d’InSite depuis le démarrage de l’association il y a quatre ans, d’abord  au niveau national, avec l’accompagnement de la structuration de l’association, et ensuite au niveau des territoires en Occitanie et en PACAC, avec le déploiement de l’Erasmus Rural. La prochaine étape consiste à  favoriser les mises en relation avec notre écosystème partenarial pour accompagner l’essaimage de ce projet sur tout le territoire.

 

  • Du côté de l’engagement citoyen, quelle est la nature de votre partenariat avec Vendredi ?

 

Eric Sanchez : La plateforme Vendredi encourage la démocratisation du mécénat de compétences. Elle met en relation, partout en France, des collaborateurs de petites et moyennes entreprises avec des associations locales qui ont besoin de compétences très diverses. C’est important de mettre ses compétences au service d’un engagement citoyen, sans attendre l’âge de la retraite. AG2R LA MONDIALE accompagne financièrement la plateforme. Elle la met également en relation avec ses entreprises adhérentes et avec ses associations partenaires situées en zones rurales, qui cherchent à vivifier leur territoire. À travers ce partenariat, AG2R LA MONDIALE veut valoriser le mécénat de compétences, mais aussi démocratiser l’engagement citoyen de l’entreprise, quelle que soit sa structuration, sa taille ou son lieu d’action. La diversité de nos actions, des partenariats noués est à la mesure des enjeux de société, pluriels et reliés entre eux. Ce lien subtil qui anime les personnes entre elles est bien la preuve que nous sommes des êtres sociaux. Et c’est dans la rencontre avec l’autre que nous pouvons aussi nous construire.

 

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